Sang pour sang
360 pages
Français

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Description

Alors que je poursuis mon initiation sur la découverte de ce Nouveau Monde, Madge, la jeune femme amnésique qui avait fait irruption dans ma vie il y a quelque temps, refait surface. Elle est en grave danger, et s’est réfugiée dans un appartement, dans la banlieue de Stockholm. Ma mission : essayer de la protéger coûte que coûte. Mais malgré ma bonne volonté, elle se fait enlever et emmener par les forces de Medb, à Åsgård. Heureusement que Jacob m’accompagne, parce qu’entre les Dökkálfar, les Ljósálfar et les divinités du panthéon nordique, je suis totalement perdue. Cette expédition va me permettre d’en apprendre un peu plus sur mes origines...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 novembre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782376766230
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Sang pour sang
Copyright de l’édition © 2019 Juno Publishing
© 2016 Sebastian Bernadotte
Relecture et correction par Valérie Dubar, Sandrine Joubert
 
Conception graphique : © Francessca Webster
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-623-0
Première édition : 2016 Sidh press
Deuxième édition : 2019 Juno publishing
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
À ma famille
 
Sang pour sang
Agnès Price #2
 
 

 
 
Sebastian Bernadotte
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Allongée sur le lit, uniquement recouverte par un drap blanc en coton, je regardais mon amant en train de s’habiller. Il me tournait le dos. Il fit remonter son boxer le long de ses jambes musclées et poilues jusqu’à le mettre en place correctement. Ses fesses étaient rondes, dessinées à la manière d’une statue romaine et elles donnaient envie de croquer dedans. Sans doute s’était-on inspiré de son anatomie pour les mouler. Après tout, il avait vécu à cette époque-ci, en tout cas il en avait l’âge. Cette expérience de vie faisait de lui l’un des meilleurs amants que j’aie jamais eus jusqu’à présent. Il était tendre et attentionné et savait se montrer un peu plus bestial quand il le fallait, mais c’était tout à fait la dose qui convenait.
— Quoi ? demanda Aymeric, en remarquant que je l’observais.
— Rien, je me disais que tu avais un beau petit cul.
Il se contorsionna pour le regarder.
— C’est vrai ! Il n’est pas mal.
Il rit.
Il enfila son pantalon et un tee-shirt qui moulaient parfaitement ses muscles saillants, puis sortit de la chambre. Je roulai sur moi-même, et me retrouvai à fixer le plafond. Ces dernières semaines avaient été fantastiques. La journée, je m’occupais à résoudre de plus en plus d’enquêtes liées à ce Nouveau Monde que j’avais découvert, il n’y avait pas encore tout à fait un mois. La nuit, Aymeric venait me retrouver, et nous ne dormions pas beaucoup. Il y avait ce petit quelque chose entre nous, comme au début de n’importe quelle relation, qui faisait que nous ne pouvions nous empêcher de nous toucher et de terminer nus l’instant d’après. J’avais envie que ces instants ne cessent jamais et que la routine ne vienne pas tout gâcher.
Je me mordis la lèvre et fermai les yeux en repensant à ce que nous avions fait cette nuit.
— Tu te lèves ou tu comptes passer ta journée au lit ? interrogea la voix du vampire depuis le salon, qui me sortit de mes songes érotiques.
— J’arrive.
J’entrai dans un kimono en soie, importé du Japon, qu’il m’avait offert la semaine précédente, et le rejoignis. Il avait préparé le petit-déjeuner : des crêpes, des œufs à la coque, des tranches de pain grillé ainsi que de fines lamelles de Västerbottensost , un fromage au lait de vache dont le goût était semblable à celui du parmesan par son amertume.
Je déposai un baiser sur ses lèvres pulpeuses, puis caressai sa joue dont la barbe naissante picota la paume de ma main.
— Tu n’as pas l’air pressée d’aller travailler, toi.
— Non, aujourd’hui, j’ai prévu de glander un peu, puis de faire quelques recherches sur notre copine.
— Copine ? demanda-t-il, inquiet.
— Medb ! rétorquai-je d’une voix sensuelle.
Il me regarda, les yeux tristes.
— Tu ne vas pas t’arrêter, n’est-ce pas ?
— Non. J’ai perdu mon père à cause de ma meilleure amie, enfin, mon ex meilleure amie. Je compte bien la faire tomber.
Je mordis dans une des crêpes qu’il avait cuisinées, sans même la recouvrir de confiture ou de sirop.
Depuis que nous étions revenus à Malmö après les événements de Stockholm, Aymeric avait passé pratiquement toutes ses nuits chez moi. Cela n’était pas pour me déplaire, bien au contraire. Il faisait très souvent la cuisine, et notamment des petits plats français dont il avait eu le temps de mettre au point des recettes succulentes. C’était, en particulier, le cas de ses crêpes. Elles étaient légères, un peu croustillantes et tellement exquises qu’il n’y avait même pas besoin de rajouter quoi que ce soit dessus pour les agrémenter.
— As-tu déjà pensé à écrire un livre de cuisine ? demandai-je, la bouche pleine.
— Tais-toi et avale ! 
Je lui lançai un regard coquin.
— Tu n’en as donc jamais assez ma parole ?
Je devins aussi rouge qu’un homard qu’on venait de tremper dans l’eau bouillante. J’étais en train de passer pour la dernière des perverses. Certes, j’aimais bien le sexe, mais pas plus que la moyenne. Enfin, je pensais et j’espérais que c’était le cas. Je n’avais pas non plus envie de lui apparaître comme une nymphomane.
En même temps, j’aurais été idiote de ne pas vouloir profiter ce que je voyais et avais tant désiré. C’était comme d’avoir un appartement au dernier étage d’un immeuble avec vue imprenable sur un paysage magnifique et de vivre avec les rideaux fermés.
— Si j’avais su… fit-il.
— Oui ?
— Non, non rien, se ravisa-t-il.
J’arquai l’un de mes sourcils pour lui lancer un regard interrogateur.
— Oublie ce que j’ai dit. Ce soir, je ne serai pas là, mais j’envoie quelqu’un te surveiller.
Il se leva et enfila une veste en cuir noir.
— Euh…
— Ta protection.
— Tu veux dire que tu continues à m’observer ?
— Bien sûr, ma mission ne s’est pas arrêtée parce que ton père a disparu. J’ai été payé très généreusement pour te surveiller et te protéger pour ce qui te reste de vie.
Quoi ? Avais-je bien entendu ? Il poursuivait le travail pour lequel il avait été engagé. Et pour ce qui me restait de vie ? Qu’est-ce que c’était censé vouloir dire ? J’avais une étiquette avec une date de péremption ou une chose dans le genre ?
— Moi qui pensais que tu étais avec moi pour le plaisir, lâchais-je.
— On peut allier les deux, non ?
J’étais extrêmement vexée.
— Allons, Agnès, ne fais pas cette tête, et souris-moi !
— Pas très envie, rétorquai-je sèchement.
— Bon, moi en tout cas, j’y vais.
— Oui, c’est ça, casse-toi !
Il tourna les talons et franchit la porte avant même que je puisse ajouter quoi que ce soit.
Quel mufle ! Il aurait tout de même pu chercher à se défendre, mais non !
— Sale con ! m’écriais-je en jetant ma fourchette dans la direction vers laquelle il venait de partir.
L’idée d’être avec lui était agréable et plaisante, mais le fait qu’il soit toujours en mission me refroidissait un peu… voire beaucoup. Comment pouvais-je être certaine de ses sentiments à mon égard ? Était-il avec moi juste pour allier travail et plaisir comme il l’avait dit, ou alors trouvait-il un intérêt plus grand ? En même temps, puisque mon père était mort, il aurait pu arrêter sa surveillance sans que personne le remarque… à moins qu’il soit vraiment très professionnel. Je ne savais que penser de cette situation. Je ne m’étais jamais encore posé la question.
Je me retrouvai devant mon petit-déjeuner garni sans vouloir avaler quoi que ce soit de plus. Les idées se bousculaient dans ma tête. J’attrapai mon téléphone portable qui était en train de charger sur le plan de travail et commençai à composer un message.
— Non ! m’exclamai-je.
J’avais tellement l’habitude de raconter mes petits soucis à Blomma, que j’en avais oublié que finalement, toute cette situation était de sa faute. Sa vraie meilleure amie, la pétasse rousse, avait tué mon père de sang-froid, et celle qui jadis avait été ma plus grande confidente avait des envies de grandeurs, et en profitait pour buter tout le monde pour qu’elle et ses amis puissent vivre comme bon leur semblait.
Auprès de qui allais-je pouvoir râler, étaler mes problèmes existentiels de fille ? Il y avait bien Jacob, mais ce n’était pas pareil. Certes, il était gay, très à l’écoute, et compréhensif, mais il y avait tout de même certaines choses d

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