Séduction et plus si affinités #3

Lem Havesson

Description

De retour de leur lune de miel, Drake et Raphaël vont aider Mike à gérer un problème inattendu... Le loft accueille ainsi un nouveau locataire : Virgile, jeune délinquant, arrivé de Guadeloupe et qui n’avait pas prévu de vivre aux côtés de deux couples gays et d’un jeune Japonais aussi glacé que séduisant. Entre Eïji et lui, la tension exacerbée se transforme peu à peu en un jeu où la jeunesse rafraîchissante de l’un pourrait bien tarir la méfiance innée de l’autre... Et tandis qu’Eïji et Virgile jouent leur partition, en parfait stratège, Drake, épaulé par Raphaël, décide d’organiser la chute définitive du Clan Asama.

Sujets

• Romance
• Romance contemporaine
• Toute la romance
• Littérature
• Fiction
• Gay
• Époque contemporaine
• Contemporain
• Romans de genre
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Romans sentimentaux

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 13
• EAN13: 9782384400614
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Séduction et plus si affinités #3
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
© 2022 Lem Havesson
Relecture et correction par Sandrine Joubert, Agathe P., Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca’s PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-061-4
Première édition : février 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
À mon mari, qui accepte avec patience et humour, mon besoin d’écrire et de créer, mon air absent, mes réponses hors sujet, ma facilité à oublier ce qui m’entoure…
Merci à Mayou, à Domi, à Pierre-Emmanuel, à Samantha & Doris et aux membres du groupe « Le MM et plus encore », à toutes ces personnes qui me suivent sur la plateforme orange et sur les réseaux…
Et pour finir, merci à Juno Publishing : à Valérie, mon éditrice, pour sa confiance et son soutien, sans oublier Maïwenn, pour ses superbes couvertures.
 
 
Séduction et plus si affinité #3
 
 
 

 
 
 
Lem Havesson
 

 
Chapitre 1
 
Le retour du fauve
 
 
Dans un choc à peine amorti, le train d’atterrissage de l’Airbus A-320 heurta le tarmac de l’aéroport et l’appareil décéléra peu à peu, puis s’orienta vers la zone de débarquement.
Sur l’accoudoir, les doigts de Drake étreignaient ceux de Raphaël qui l’interrogea très bas :
— Tu me tiens la main pour te rassurer, me rassurer ou m’empêcher de t’échapper, Drake ?
Son mari se pencha vers lui pour murmurer :
— Les trois ! J’aime pas quand on se pose… Une fois, le pilote a été obligé de remettre les gaz au dernier moment à cause d’une rafale, et… j’ai eu la frousse de ma vie. Mais tu me vends pas à la Puce gaffeuse, sinon elle va m’enquiquiner et me traiter de trouillard quand on partira aux Antilles, cet été. L’entendre me martyriser pendant tout le vol, ça va pas le faire.
— Promis ! Mais tu sais, il risque de le remarquer à l’aller, alors au retour…
Drake capta le regard malicieux. Les annonces de l’hôtesse informèrent les passagers de leur arrivée à bon port. Il se dégagea de la ceinture qui le maintenait au siège, puis attrapa leurs bagages cabine. Avec un sourire chaleureux, il se chargea de descendre ceux d’une vieille dame accompagnée d’une petite fille, laquelle, les yeux écarquillés, jaugeait l’immense silhouette. Raphaël s’accroupit devant elle et affirma :
— Drake mangeait beaucoup trop de soupe à ton âge… du coup il a trop grandi ! À part pour jouer au basket, ça n’est pas très pratique. Il a les pieds qui dépassent du lit quand il dort et dans sa voiture, sa tête touche le plafond.
La gamine éclata de rire puis, avec un sourire complice à Drake qui se penchait pour lui remettre son petit sac à roulettes, elle se hissa sur la pointe des pieds et lui embrassa la joue.
Bagages en mains, ils quittèrent l’avion. Pour Drake, deux valises cabine auraient amplement couvert leurs besoins car, scandait-il avant leur départ, « au paradis, pas besoin de fringue ! ». Raphaël, prévoyant, une valise de bonne taille avait pris place en soute, avec des tenues élégantes pour les moments où ils ne vivraient pas comme Robinson Crusoé et Vendredi…
Une fois leurs possessions récupérées sur le tapis roulant, ils repérèrent Eïji qui agitait les bras pour se faire remarquer. Le jeune Asiatique, superbe dans un blouson de cuir et un jean noirs qui soulignaient la fluidité de sa morphologie, cheveux lâchés, les retrouva avec joie. Il dévisagea son cousin et admira le visage resplendissant :
— Drake, tu as l’air en pleine forme, tu as vraiment une mine magnifique. Rien à voir avec le pauvre matou au poil terne d’il y a deux semaines !
— Pas possible ! T’as pris des leçons de la Puce ? gronda l’intéressé.
Pas très heureux de la comparaison, il soupçonnait fort le petit format d’être l’utilisateur d’origine de cette appellation.
Eïji entoura Raphaël dans une étreinte affectueuse et prolongée au grand dam de l’observateur qui haussa un sourcil suspicieux.
— Et toi, Raph, ce bronzage ! Tu es encore plus beau qu’en partant !
D’autorité, Drake le décolla de son mari et suscita un gros fou rire des deux provocateurs. Doux retour au quotidien qui lui rappela qu’il devrait à nouveau partager sa moitié.
— Ne me dis pas Eïji, que je vais devoir te coller une fessée, comme le jour de notre mariage ?
Il étouffa le jeune Asiatique contre sa poitrine avec une tendresse douteuse. Interloqué, Raphaël réagit :
— C’est quoi, cette histoire de fessée ? Je croyais que ce traitement de choc était réservé à Naël.
— Il t’avait suggéré de me laisser tomber et de l’épouser, se défendit Drake avec prudence, je pouvais pas laisser passer !
Le fameux sketch avec la Puce… Raphaël secoua la tête :
— Eïji, c’était très risqué d’en parler, tu sais combien ton cousin est possessif…
— Il est surtout jaloux comme un pou parce que tu voulais que je libère mes cheveux !
Les deux complices lâchèrent en chœur face à Drake outré :
— Et qu’est-ce que c’est moche, un pou !
Agacé, il leva les yeux au ciel, attrapa une valise et lança :
— Promis, on réglera ça au loft ! Là, il y a trop de monde, sans compter les possibles voyeurs… Eïji, tu prends la plus grosse, ça t’apprendra !
Une fois au parking, les bagages au coffre, Drake s’empressa d’entraîner son époux sur la banquette arrière :
— Eïji, tu fais le chauffeur !
Le jeune Japonais haussa les sourcils dans un mouvement répétitif et siffla :
— À peine arrivé et déjà en manque ? Mon pauvre Raph, avec moi tu aurais eu droit à bien plus de délicatesse…
Dans le rétroviseur, un regard féroce lui promit des représailles sanglantes, mais il se contenta d’un clin d’œil appuyé en réponse. La lune de miel ne freinait pas l’appétit du souverain lion, amoureux fou de son bel éphèbe. Eïji sourit, Raphaël était bien aussi toqué de son Fauve, lequel, un bras autour de ses épaules, lui chuchotait quelques secrets, ou le préparait à quelques nouveautés, le nez collé à la joue dorée.
— Raphaël, je veux repartir ! Je veux pas rester là ! Viens ! On prend le premier avion et on retourne là-bas, au paradis ! Il pleut ici, pi ça caille… moi, je veux continuer à t’admirer en string sur la plage, te reluquer quand tu nages…
— Ouais, parce qu’à l’appart, pas de risque que je le porte pour faire la cuisine, avertit le jeune homme.
— … te courir après, dans les vagues, poursuivit son matou, sur un ton à fendre l’âme.
Il enfouit son museau dans les cheveux blonds, derrière l’oreille de son partenaire pour renifler à son aise. Raphaël tendit la main pour lui caresser la joue et suivre le contour de la mâchoire féline du bout des doigts.
— Bientôt, Drake. Rappelle-toi ! On s’est promis…
Sur un long soupir déçu, son gros chat se nicha plus près encore, tout contre le cou de sa proie qui embrassa le front soucieux. Quitter Corfou… un véritable crève-cœur pour Drake. Ne plus profiter d’un Raphaël fort peu vêtu et qui déambulait sous son museau appréciateur. Sans oublier tous les atouts du lieu qui permettaient la chose et d’autres folies délicieuses et sensuelles.
— Nous allons organiser nos deux emplois du temps, promit le jeune homme, pour passer un maximum de temps ensemble, quand nous n’avons pas d’obligation pour nous séparer.
Son époux approuva et glissa :
— Et revoir l’implantation du bureau que tu puisses y installer le tien… En plus, souvent, tu travailles avec ton casque sur les oreilles, je te dérangerai pas… même pas pour des bisous.
Surpris, Raphaël se décala pour s’immerger dans les prunelles sombres :
— Tu veux vraiment ? Mais c’est toi qui risques d’avoir un gros problème de concentration.
— Non, inspiration décuplée plutôt.
Le jeune homme réfléchit quelques instants et, avec une moue approbatrice, conclut :
— Rien n’empêche d’essayer, une semaine ou deux, sans trop chambouler la pièce et ensuite on reverra l’implantation