Séisme

L.N. Nikita, Lucile Kos

Description

Pourquoi ne puis-je pas avoir une vie paisible et normale comme la plupart des gens ? Bon, d’accord, j’ai quatre éléments qui ont élu domicile dans ma tête et me parlent, ce qui est assez éloigné de la norme, j’en conviens. Maintenant, je dois apprendre à les maîtriser si je veux accompagner un démon aux pouvoirs super cools dans une dimension de psychopathes qui retiennent prisonnier mon démon de petit ami, je dois convaincre un loup très protecteur de ne pas me suivre dans cette mission suicide et je dois apprendre à être le plus cool des beaux-pères. La routine quoi.

Sujets

• LGBTQ+
• Gay
• LGBTQ+
• Gay (disambiguation)
• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Fantasy (canción de Mariah Carey)
• Romance
• Fiction
• Fantasy

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 02 avril 2020
• Nombre de lectures: 72
• EAN13: 9782376767299
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Séisme
Copyright de l’édition © 2020 Juno Publishing
© 2020 L.N. Nikita
Relecture et correction par Valérie Dubar, Sandrine Joubert, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Lucile Kos
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-729-9
Première édition : avril 2020
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
À ma Béné pour sa disponibilité et sa bienveillance.
Merci à Sandrine, Lucile et à toute la famille Juno pour leur travail et leur patience.
 
 

Le gardien #4
 
 

 
L.N. Nikita
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Soyons clairs, j’adorais Marcy. C’était une voiture géniale, elle avait du style et elle était rétro. Trop rétro. D’accord, elle tenait plus du vieux tas de boue que de la voiture de collection et je devais régulièrement déverser un mois de salaire pour ses réparations, mais j’avais longtemps rechigné à la remplacer. Nous avions emménagé chez Silas depuis seulement quelques jours quand elle s’était brusquement arrêtée sur l’autoroute. J’avais dû attendre la dépanneuse pendant plus de trente minutes et m’étais fait incendier par Leto, car, je site : « l’espérance de vie d’un piéton sur une bande d’arrêt d’urgences d’autoroute n’excède pas vingt minutes ». Sur quoi, Masha avait renchéri que j’avais des responsabilités dorénavant envers lui, Silas, les arcos en général et Kae. Je l’avais trouvé parfaitement mélodramatique jusqu’à ce qu’il mentionne le fils de Silas. Kae était un jeune démon d’à peine 10 ans qui avait subi un lavage de cerveau de son psychopathe d’oncle jusqu’à ce que celui-ci se fasse décapiter par un père qu’il ne connaissait même pas. Le père en question – Silas si vous suivez toujours – l’avait alors conduit sur une planète inconnue pour ensuite le confier aux bons soins de son thérapeute de petit ami – ça, c’est moi. Il y avait déjà de quoi sérieusement secouer un enfant. Puis Silas avait été blessé et enlevé sous ses yeux le laissant seul à ma charge. Oui, j’avais des responsabilités vis-à-vis de Kae. C’est pourquoi nous avions déménagé Ambre, Leto et moi dans la grande maison de Silas peu de temps après son enlèvement, environ trois mois auparavant. Ambre avait été enchantée par notre nouveau logement et avait passé plusieurs jours à fouiller la maison, ouvrant chaque tiroir, tirant chaque livre dans l’espoir de découvrir un passage secret. Elle avait été très déçue de ne pas en trouver. Mais sa fouille n’avait pas été vaine, car lorsque Marcy m’avait condamné à une mort certaine sur le bas-côté d’une autoroute australienne, elle avait brandi fièrement le double des clefs de la voiture de Silas. Celle-ci était restée là où son propriétaire l’avait laissée quelques jours plus tôt. J’étais donc allé la chercher et c’est là que j’étais tombé amoureux. 
Ne croyez pas que je sois ingrat face aux presque quarante ans de loyaux et quasi bons services de ma Dodge Charger, mais Silas possédait une Tesla Model S avec des sièges chauffants. Des sièges chauffants OK ? Je crois que tout le monde sera d’accord pour admettre que rien ne peut rivaliser avec cela. En plus, cette voiture se conduisait presque toute seule. Je pouvais pratiquement entrer une destination dans le GPS et fermer les yeux en attendant d’être arrivé à bon port. Je l’avais dit une fois à Masha et il avait râlé en me disant que si j’avais un accident avec la voiture de Silas, ce dernier allait probablement le tuer. Je lui avais rétorqué qu’il avait sans aucun doute une très bonne assurance, ce à quoi il avait répondu que j’étais un imbécile si je pensais que Silas en avait quelque chose à faire de sa voiture. Croyez-le ou non, mais je n’étais pas un imbécile. Probablement naïf et les derniers mois avaient été suffisamment difficiles afin que le doute s’installe, mais pas au point de penser que Silas s’inquiéterait une minute de sa voiture si j’avais un accident. En fait, quelques minutes avant qu’il me soit arraché, j’avais pu ressentir à quel point il m’aimait. Et cette chaleur, ce feu qui m’avait consumé, m’aidait à ne pas perdre la raison dans les moments de doute. J’allais le retrouver, j’allais me rendre dans cette dimension de sociopathes récupérer mon homme et si pour cela je devais me battre avec des dizaines de démons hostiles, je n’hésiterais pas une seconde. Je devais juste apprendre à maîtriser mes pouvoirs avant. Masha m’aidait dans ma tâche, mais pour le moment, je n’avais réussi qu’à me lier à mon air. Mon eau jaillissait dans les moments les plus inattendus et je n’avais toujours pas réussi à produire la moindre flammèche ni à entrer en communication avec mon feu. Quant à ma terre, elle était prostrée dans un coin de mon esprit, se contentant de bégayer des « p-p-protège » de temps en temps. Les résultats n’étaient pas brillants d’autant que Masha n’arrivait toujours pas à le localiser dans la dimension arcos. Mais j’avais confiance en lui, tout comme j’avais confiance en mes éléments. En attendant, je devais garder les yeux ouverts alors que je conduisais vers le centre de Darwin. Je repérai une place non loin de l’école et m’arrêtai avant d’appuyer sur la commande de créneau automatique. Vous ai-je dit à quel point cette voiture était géniale ?
La cloche annonçant la fin des cours sonnait juste lorsque j’arrivai à proximité de la grille. Avisant l’acariâtre vieux directeur se dirigeant jusqu’à celle-ci d’un air revêche, je me glissai discrètement à l’abri derrière un arbre. Malheureusement, il me repéra immédiatement et fonça dans ma direction.
— Monsieur Evi, j’attends toujours l’appel de Monsieur Menshalow.
— Oh, euh, bégayai-je, il a …euh… des problèmes de téléphone. En fait, son opérateur a bloqué son abonnement international parce qu’il m’a appelé trois fois dans la même nuit. Oui enfin, c’était le jour pour lui. Et donc ils ont pensé qu’il faisait des canulars téléphoniques. Vous savez du genre : « est-ce que votre frigo a bien marché ces trois dernières années ? » et là vous r&