Seulement toi
236 pages
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Seulement toi , livre ebook

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Description

Alors qu’il doit récupérer Lexie, la soeur de son meilleur ami, à l’hôtel W, Carlos se retrouve dans un coin privé avec une femme qu’il croit être une prostituée. Lorsqu’il découvre qu’il s’agit de celle qu’il devait retrouver, et raccompagner, il craint le pire. Contre toute attente, au lieu de le dénoncer, Lexie décide de profiter de la situation… Un jeu malsain s’installe entre eux, mais Carlos sera-t-il prêt à jouer selon les règles de Lexie? Et saura-t-il combler toutes les facettes de sa personnalité?
Seulement toi est une histoire d’amour parsemée de scènes BDSM, sauf que pour une fois, ce n’est pas juste l’homme qui tient la cravache…

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 février 2017
Nombre de lectures 3 648
EAN13 9782897676551
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2017 Sara Agnès L.
Copyright © 2017 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Émilie Leroux
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Adobe Stock
Mise en pages : Sébastien Michaud
ISBN papier 978-2-89767-653-7
ISBN PDF numérique 978-2-89767-654-4
ISBN ePub 978-2-89767-655-1
Première impression : 2017
Dépôt légal : 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com
Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99
Imprimé au Canada


Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
L., Sara Agnès, 1975-
Seulement toi
ISBN 978-2-89767-653-7
I. Titre.
PS8635.O911S48 2017 C843’.6 C2016-942265-8
PS9635.O911S48 2017
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com
1
En avance
* * *
Carlos était de mauvaise humeur en rentrant au W, ce grand hôtel de la rue Lexington, New York. Son humeur était due à une foule de petites choses. Déjà, il était en avance sur l’horaire prévu. Le voilà coincé pour attendre, sans parler que conduire sur l’île de Manhattan était loin d’être son passe-temps favori. Mais que ne ferait-il pas pour Frank, son meilleur ami ? Et ce qui l’agaçait davantage encore, c’était le fait qu’il soit là pour récupérer Lexie, la sœur de Frank. Allait-il la reconnaître ? Il ne l’avait pas vue depuis… ouf ! Cinq ou six ans ? Les seuls souvenirs qu’il gardait d’elle, c’était son rire énervant et la façon dont elle le bouffait des yeux. Pas qu’elle était laide, non, mais baiser avec Lexie était hors de question. Pas seulement parce qu’elle était mineure, à l’époque, mais surtout parce que sa règle était claire : on ne touche ni aux sœurs des copains ni à leurs ex-petites amies. Voilà le meilleur moyen d’éviter les emmerdes avec eux.
Dans le hall d’entrée, il jeta un coup d’œil sur sa montre et soupira. Trente minutes d’avance. Lui qui croyait être en retard, c’était bien sa veine ! Le voilà confiné à attendre une f emme dans ce hall bondé de monde. D’un pas décidé, il marcha jusqu’au bar et se commanda une bière, rien de trop fort parce qu’il conduisait, bien qu’un scotch ait été tout indiqué pour évacuer son stress. À sa gauche, une jolie fille en robe d’été attira son attention. Mignonne et, il fut heureux de le remarquer, elle lui souriait. Un sourire qui laissait vaguement présager une invitation. Étrange. Il la scruta un moment, se demanda s’il ne s’agissait pas d’une prostituée. Après tout, dans un hôtel aussi onéreux, c’était possible. Il revéri fia l’heure à sa montre et prit le temps de réfléchir. Il n’avait jamais osé payer pour du sexe, mais il y avait une première fois à tout… Et puis, Lexie n’aurait qu’à l’attendre bien sagement pendant qu’il s’envoyait en l’air. Quel excellent moyen d’évacuer son stress en quelques coups de reins !
Décidé, Carlos délaissa son verre, puis quitta sa place pour venir se placer tout près de la jeune femme. Elle se tourna vers lui, mais il l’empêcha de dire le moindre mot en effleurant ses lèvres du bout des doigts.
— Chut, je n’ai pas beaucoup de temps. Suivez-moi.
Ses yeux bleus s’agrandirent de surprise, mais elle obéit et le suivit. Cela le rassura dans l’opinion qu’il s’était fait d’elle. Sans réfléchir, et surtout parce qu’il n’avait pas assez de temps pour se payer une chambre dans cet hôtel, il l’entraîna dans une salle de réception complètement vide et referma la porte derrière eux. Vu le temps qu’il comptait y passer, c’était amplement suffisant.
— Mais… ? commença-t-elle.
— J’ai dit « chut ».
Avant qu’elle n’ouvre de nouveau la bouche, il la plaqua contre le mur et la dévora du regard.
— Tu es bien jolie, toi. En général, je ne fais pas ce genre de choses, mais aujourd’hui, je suis pressé, alors…
Il glissa un pied entre les jambes de la jeune femme et l’obligea à les écarter d’un petit coup discret. Elle sursauta e t s e retrouva coincée entre le mur et lui. Sans hésiter, il glissa une main lourde sur sa taille et descendit caresser sa cuisse.
— Quel dommage que je n’ai pas un peu plus de temps… enfin… on fera avec.
Ses doigts s’aventurèrent entre les cuisses de la jeune femme qui hoqueta avant de poser une main sur son tor se po ur tenter de le retenir. Il s’immobilisa à l’orée de sa petite culotte et lui jeta un regard intrigué avant de demander :
— Je m’arrête ?
— Je…
Elle parut hésiter, puis secoua discrètement la tête. Retrouvant un sourire, il laissa ses doigts caresser l’intimité de cette jolie fille par-dessus sa culotte. Quand elle ferma les yeux, il sut que c’était gagné. Pourquoi en éprouvait-il un sentiment de fierté ? N’était-ce pas normal qu’elle le laisse faire ? Attiré par cette chaleur et cette humidité qui se faisait sentir à travers le tissu, il contourna le vêtement pour la pénétrer de deux doigts. Le corps de la jeune femme s’ouvrit comme une fleur. Pas seulement ses cuisses, mais son sexe également. Elle se laissa davantage choir contre le mur pour savourer les caresses qu’il lui offrait.
— C’est bien. J’aime les filles dociles. Et si tu t’occupais de moi, aussi ?
Concentrée sur les sensations qu’il faisait naître dans son corps, elle ouvrit les yeux avec difficulté, puis d’une main, chercha à défaire sa ceinture et à déboutonner son pa ntalon. Il soupira agréablement lorsque ses doigts fins s’enroulèrent autour de sa verge. Dans des gestes lents, elle l’astiqua de bas en haut, ce qui le fit ralentir la danse qu’il effectuait sur le clitoris.
— Comme ça ? demanda-t-elle avec un air faussement innocent.
— Oui. Ne t’arrête pas.
Pour effacer ce sourire satisfait qu’elle arborait sans scrupules, Carlos poussa de nouveau ses doigts en elle et la pénétra langoureusement jusqu’à ce qu’elle lâche un doux gémissement. Eh merde ! Il avait envie de la faire jouir. Il n’y était certainement pas obligé, mais voilà que cette magnifique bouche qui s’ouvrait et émettait de jolis sons l’inspirait énormément. Il voulait la voir grande ouverte et se tordre dans tous les sens sous les affres du plaisir. Oubliant la main qui le masturbait, il se concentra sur la jeune femme, les yeux rivés sur ses lèvres. Il savait très exactement ce qu’il avait envie de faire avec elle…
Par des gestes précis, il fit monter la tension dans ce petit corps à sa merci et la sentit aussitôt faiblir contre lui. Rapide, en plus. Voilà une qualité qu’il appréciait chez une femme. De sa main libre, elle s’accrocha à sa nuque, mais l’autre continuait de le caresser mécaniquement à faible rythme. Plus vite qu’il ne l’aurait cru, un cri étouffé résonna, puis d’autres, par petites saccades, alors que la tête de la jeune inconnue se cogna contre le mur. Dans la jouissance, elle se mit à le branler de plus en plus vite, plus rudement aussi. Il grogna pour garder la tête froide. Dans cette folie, il allait éjaculer en moins de dix secondes et ce n’était pas du tout ainsi qu’il avait l’intention de le faire. Il retint les gestes de la femme et souffla, plus comme une prière que comme un ordre :
— Ta bouche. Tout de suite.
Encore alanguie par l’orgasme qu’il venait de lui offrir, la jeune femme sourit et elle se laissa tomber à ses genoux pour le sucer avec douceur. Il huma ses doigts sur lequel il retrouva un délicieux parfum, puis les lécha lentement en se laissant porter par les douces caresses que lui procurait cette bouche aux courbes magnifiques. Le plaisir grimpa en lui. Voilà qu’il se sentait étonnamment excité d’être ainsi, entre des lèvres aussi agréables que douées. Pour une fois, il ne chercha même pas à se retenir. Il fallait faire vite et il avait bien envie de s’abandonner à l’instant. Par principe, il émit un râle annonciateur quelques secondes avant que son sperme n’envahisse cette bouche accueillante. Il jouit en serrant les dents, une main collée au mur pour garder son équilibre, puis tout s’effaça de son esprit.
La jeune femme continua de le sucer même si son sexe commençait à perdre de sa vigueur. Il resta un moment à savourer cette petite douceur, le temps de retrouver le contrôle de son corps, puis recula d’un pas.
— C’était… exquis, dut-il admettre.
Elle se mit à rire et il crut la voir rougir pendant qu’elle se relevait et replaçait sa robe. Il jeta de nouveau un œil sur l’heure, retint un juron en constatant que le temps avait filé plus vite que prévu et referma son pantalon. Sans attendre, il sortit son portefeuille de la poche intérieure de son veston.
— La vérité, c’est que… je n’ai aucune idée du prix p our ce ge nre de choses, mais qu’importe, je paierai ce qu’il faut.
Il sortit une liasse de billets et la dévisagea en attendant qu’elle énonce un chiffre, mais tout ce qu’il vit fut de la consternation dans un regard de glace. Merde. Ce n’était peut-être pas une pute, en fin de compte. Confus, il ramena les billets vers lui et se racla la gorge en espérant éviter la confrontation.
— C’est que… je suis un peu pressé, tenta-t-il d’expliquer. Je voulais juste… vous offrir une sorte de dédommagement. Pour un taxi ou…
— Ta gueule, Carlos !
Qu’elle l’appelle par son prénom le troubla,

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