Sexy Santa
158 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
158 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description


Un Noël sous haute tension, aux côtés d’un père Noël aussi détestable que sexy !




À l’approche de Noël, Ian Rush dégote un nouveau job : endosser le rôle du père Noël dans un stand de confiseries sur le marché de Noël.



Le hic ? Sa collègue, Alice, une ancienne camarade de lycée, qui collectionne les affreux pulls et robes de Noël.



Alice n’a pas oublié ce type, celui qu'elle déteste le plus au monde. Elle est décidée à profiter du temps qu'ils passeront ensemble pour se venger des bassesses qu'il lui a fait subir au lycée.



Le hic ? Ian est toujours l'homme le plus beau et le plus sexy qui lui ait été donné de rencontrer.



Lorsqu'elle apprend qu'il convoite, lui aussi, le titre suprême du concours de patinage artistique dont le prix n'est autre que son rêve le plus cher, rien ne va plus ! Alice est résolue à se débarrasser de lui, et ce, quoi qu'il advienne.




Parviendra-t-elle à rester de marbre devant le diaboliquement sexy Ian Rush... ou flanchera-t-elle ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 octobre 2023
Nombre de lectures 12
EAN13 9782376527527
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Merci d’avoir acheté ce roman !
L’équipe de Butterfly Editions est heureuse de vous accueillir parmi ses lecteurs, en espérant que cette histoire vous captivera et vous passionnera.
Si vous souhaitez rester au courant de nos sorties et avoir accès aux premiers chapitres gratuits de nos romans, n’hésitez pas à vous abonner aux différents comptes officiels de Butterfly Editions.
Facebook : @editionsbutterfly
Instagram : butterflyeditionsfrance
Suivez-nous sur TikTok, pour avoir accès à du contenue inédit sur nos ouvrages.
TikTok : butterflyeditionsfrance
N’oubliez pas de vous inscrire à notre newsletter pour vous tenir au courant de toutes nos sorties, événements et autres surprises… Pour y avoir accès, rendez-vous sur notre site www.butterfly-editions.com !
Bienvenue dans notre communauté !

Titre de l'édition originale : Sexy Santa
Copyright © Butterfly Editions 2023

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-752-7
Dépôt Légal : octobre 2023
05102023-0920-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
Karine Marcé
Sexy Santa



ISBN : 978-2-37652-752-7

1



Agacée, je pestifère en jetant un nouveau coup d’œil à ma montre. Je klaxonne frénétiquement, comme si les automobilistes devant moi, à l’arrêt depuis cinq minutes, attendaient cet avertissement sonore pour repartir. Puis, j’énumère tout un tas d’injures. Certes, ça ne fait pas avancer les choses, mais ça a le mérite de me détendre. Et mes doigts crispés sur le volant en cuir, défraîchi par les années, ne viendront certainement pas s’en plaindre.
Tous les matins, avant de partir, je me prépare un café bien corsé à emporter – quand je travaille, du moins. Aujourd’hui n’échappe pas à la règle. Comme d’habitude, je m’y suis affairée avant de prendre la route, histoire qu’il soit chaud et que je puisse le déguster pendant le trajet. Sauf que je me suis levée du pied gauche, que mon chat est venu se glisser entre mes jambes. Une chose en amenant une autre, j’ai trébuché et ai, dans un deuxième temps, renversé une partie du gobelet sur mon chemisier blanc tout neuf. Résultat des courses : je suis en retard pour mon premier jour de boulot, et, en prime, j’ai ruiné mon dernier achat.
Super.
Quand je pense que je ne l’aurais porté qu’une fois, je lâche un énième juron.
Du coup, n’ayant plus de beaux vêtements sous la main, j’ai remis mon bon gros pull moche, à l’effigie d’un bonhomme de neige. Certes, c’est beaucoup moins classe, mais, de toute façon, je ne resterai pas longtemps vêtue de la sorte.
J’arrive dix minutes plus tard sur le parking du centre-ville, qui, par chance, est accolé au marché de Noël – enfin une bonne nouvelle. Je bondis hors de mon pick-up telle une furie, comme si le Diable en personne me poursuivait. Au loin, j’aperçois une plaque de verglas. L’envie de m’y laisser glisser est forte, mais je résiste. Ce n’est pas vraiment le moment de faire mumuse. Mon petit sac noir, négligemment tenu par une seule bretelle, brinquebale sur mon dos, tandis que je traverse la grande place telle une dératée. Je presse davantage le pas, mes bottes à talons hauts martelant durement les pavés. Avec mon manteau, mes gants et mon bonnet muni d’un pompon rouge, impossible de passer inaperçue.
Au moment où j’avise la porte « personnel uniquement » du minuscule bâtiment préfabriqué, je relâche enfin la pression. J’y suis presque ! Soulagée, je pousse le battant. Une fois de l’autre côté, je constate, non sans une certaine gêne, que Jonathan Roy, en charge du bon déroulement du marché de Noël, se trouve déjà sur place. Il est en train de briefer les différents commerçants qui vont exposer ici, certains à tour de rôle par manque de place.
Cet homme me fait froid dans le dos, littéralement. Je ne l’ai vu qu’une fois, lorsque je me suis rendue à mon agence d’intérim pour signer mon contrat de travail. Au moment où nos regards se sont croisés, mes poils de bras se sont hérissés d’eux-mêmes tant j’en ai été intimidée. Non pas par sa taille – relativement dans la norme –, mais plutôt par son crâne rasé, luisant à souhait. Mêlé à son regard sévère et ses sourcils broussailleux, le combo est fatal. Ces derniers tombent sur ses paupières en une parfaite ligne droite, comme s’il paraissait constamment contrarié. Ajouté à cela qu’il ne sourit jamais, l’effet est total !
À mon arrivée, j’écope d’un regard noir. Pour une fois, je regrette de ne pas être plus petite encore, juste pour échapper à ses yeux courroucés. Je murmure un « pardon » si faible que je me demande s’il l’a entendu, avant de partir me réfugier au fond de la petite salle, derrière tous les autres.
Chaque week-end, jusqu’à Noël, ainsi que les mercredis après-midi, j’aurai la charge du stand de pâtisseries, de quoi ravir mes papilles. D’ailleurs, elles salivent déjà, rien que d’imaginer toutes ces friandises alléchantes, joliment disposées devant moi. Bon, certes, il me faudra les partager avec le binôme qui me sera attribué, en plus de servir de mannequin pour le stand de prêt-à-porter, situé non loin du nôtre. En effet, la ville, souhaitant jouer sur l’entraide et la bonne entente, il a été convenu que chaque exposant soit jumelé avec un autre, lui assurant ainsi un peu de promotion. Honnêtement, je me réjouis de cette nouvelle expérience. Car, en plus d’être amusante, ça reste extrêmement bien payé. J’en trépigne d’avance ! Je sens que je vais bien m’éclater, avec tous ces jolis vêtements aux couleurs un peu loufoques.
Quand j’y repense, quelle aubaine d’être tombée sur cette offre d’emploi. C’était inespéré. En plus, notre stand se différencie légèrement des autres, et pour cause… Avec mon partenaire, nous serons les seuls employés par la ville. Le reste des stands sera tenu par les commerçants de Kingston et ses alentours, ou encore par ceux pratiquant la vente en ligne le reste de l’année.
De ce que j’ai compris, les trois plus grandes pâtisseries de la ville se sont positionnées pour cet emplacement. Faute de place, et afin de ne froisser personne, monsieur Roy a décidé d’y mélanger les spécialités des trois établissements. Et nous, eh bien, je suppose que nous sommes la neutralité nécessaire afin de ne pas biaiser les ventes en faveur d’un commerçant plutôt qu’un autre. Afin que le stand soit rentable et que chaque pâtisserie puisse en dégager un bénéfice, il a été convenu que nous ne travaillerons uniquement les jours de haute affluence.
Je suis là, perdue dans mes pensées, quand la porte de service s’ouvre à la volée. Mon cœur bat à tout rompre dans ma poitrine tant je suis stressée. Mes mains, pourtant couvertes par des gants, deviennent aussitôt moites. Je n’ose me retourner pour apercevoir mon futur partenaire. Il arrive rapidement à ma hauteur, et lorsque mes yeux se posent sur cette carrure imposante, je déchante.
Non. Dites-moi que je rêve ! Pincez-moi !
— Bonjour, jeune homme, commence Jonathan Roy à l’attention du nouvel arrivant. Je suppose que vous êtes…
— Là pour le stand de pâtisserie, confirme l’effronté.
Dieu merci, il ne m’a pas encore vue ni même reconnue.
Tout bien considéré, me reconnaîtra-t-il seulement ? Je m’inquiète sûrement pour rien. Après tout, nous ne nous fréquentions pas beaucoup, lui et moi, à l’époque. J’en suis à me convaincre de cette évidence quand il pivote sa tête dans ma direction. La seconde d’après, j’écope d’un clin d’œil lourd de sens, lequel me fait instantanément frémir. J’ai beau le détester de tout mon être, Ian Rush n’en reste pas moins l’un des plus beaux garçons qu’il m’ait été donné de rencontrer – même si, aujourd’hui, il ne perdure plus rien du lycéen que j’ai autrefois croisé dans les couloirs.
Très grand – je dirais dans les un mètre quatre-vingt-dix, à vue de nez –, il a tout du physique ravageur du mannequin. Des cheveux noirs comme la nuit, des yeux gris perçants, son absence de barbe renforçant un côté juvénile diaboliquement sexy. Malgré son pull épais – bien plus élégant que le mien, j’en ai peur –, son corps semble taillé à la perfection, en témoignent ses muscles se contractant au moindre effort. J’ignore combien de temps passe avant que je ne réagisse… Bien trop longtemps à mon goût. Rapidement, je toussote, humecte mes lèvres, puis tire mes cheveux blonds parfaitement lissés vers l’arrière. Ça ne sert à rien, mais ces gestes parasites me font quelque peu gagner en contenance.
Jonathan Roy l’accueille froidement, répétant le début de son speech qu’il a manqué. Ian, posté à mes côtés, l’écoute attentivement, les yeux rivés sur lui, la tête haute. Malgré mes talons de dix centimètres de haut, vingt doivent encore nous séparer. Aussi, je ne peux le regarder sans lever la tête, ce qui m’est insupportable. Je complexe déjà énormément sur ma petite taille, je n’avais franchement pas besoin d’un géant comme partenaire pour passer l’intégralité de mes futurs week-ends. Indisposée par la situation, je me dandine d’un pied sur l’autre, mal à l’aise.
— Je n’apprécie guère les retards, lui fait remarquer Jonathan Roy. Je compte sur vous deux pour être irréprochables. Compris ?
Nous opinons du chef à l’unisson, ce qui semble le contenter. Il insiste de nouveau sur les horaires, les temps de pause. Je ne cesse d’acquiescer, afin de lui montrer que je suis pleine de bonne volonté.
— Des questions ? conclut-il enfin.
— Vous avez des attentes particulières ? s’enquiert Ian.
— Aucune. Tant que le stand tourne bien et que les clients sont satisfaits, v

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents