Si je pouvais
334 pages
Français

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Description


Mon retour sans Matteo est plus douloureux que je ne pouvais l’imaginer, ma descente aux enfers en est la preuve. Pourquoi autant de secrets entre nous ont-ils provoqué son décès ? Je resterais toute ma vie avec des questions et des regrets.



Je refuse de croire qu’il n’est plus là et pourtant, ma vie doit continuer surtout maintenant que j’ai des responsabilités en tant que directrice générale de la succursale à Montpellier. Je souhaite plus que tout reprendre ma vie en main, malgré tout ce nouveau départ va aller de surprise en surprise.



Suis-je assez forte afin d’aller de l’avant ?



Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 19
EAN13 9782382282595
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Si je pouvais
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2021 Caroline Sam’s
Relecture et correction par Lou Ledrut
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca’s PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-259-5
Première édition : décembre 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Je dédicace ce troisième roman à mes enfants,
Noémie, Nathalie et Samuel.
Ma maman, mes grands-parents.
À vous chers lecteurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
C’est quand tu es perdu au milieu de nulle part que tu commences à te retrouver.
 
Si je pouvais
Et tout a basculé #3
 


 

 
Prologue
 
 
 
 
Quand je laissai le trousseau de clés tomber sur le petit meuble de l’entrée, je sursautai.
Le froid automnal se faisait ressentir, encore plus dans un appartement qui n’avait pas été ouvert et chauffé depuis mon départ en Italie. Il me paralysait, me faisait grelotter, mais ne me réveillait pas pour autant. Même si j’étais persuadée d’être prête à reprendre le travail, cette première journée fut un retour à la réalité assez fatigant. Il ne me tardait que d’une chose : dormir et ne plus penser à rien.
D’une main, je traînais ma valise qui fort heureusement était à roulettes et de l’autre, je tenais le plat que m’avait gentiment préparé maman. Des lasagnes encore chaudes. C’était d’ailleurs la seule chose qui me tenait chaud à cet instant. D’un grand coup de pied, j’arrivai à fermer la porte derrière moi.
L’appartement était si calme, trop calme, ça me changeait des va-et-vient chez mes parents et de ma soirée passée avec mes deux meilleurs amis.
J’observai la pièce vide. Finalement, je ne savais pas si c’était une bonne idée de revenir ici aussi rapidement, mais d’une certaine façon, j’avais besoin de me retrouver chez moi, dans mon cocon. Malgré la bienveillance qu’avaient eue mes amis et mes parents à mon égard, je devais être un peu seule pour ne plus avoir l’air d’une pauvre petite chose sans défense. La tristesse que je voyais dans leurs yeux quand ils s’adressaient à moi, ces derniers jours, était devenue insupportable. Non pas que je ne les comprenais pas, au contraire, ça me brisait le cœur de leur imposer ma descente aux enfers.
Je pris une grande inspiration avant d’avancer dans la pièce. Je déposai les lasagnes sur le plan de travail de la cuisine, me débarrassai à contrecœur de mon manteau. Je le jetai sur le dossier du canapé avant de me précipiter dans ma chambre afin de me dégoter un pull bien épais en attendant que le chauffage prenne le relais.
Une fois le pull enfilé, je me dirigeai vers ma commode pour y déposer ma montre et mes boucles d’oreilles. Toute mon attention se dirigea ensuite vers le petit cadre en bois qui me faisait face. Je le caressai du bout des doigts avant de m’effondrer en pleurs sur le bout de mon lit. Je n’étais pas prête, je savais que c’était trop tôt.
— Tu aurais dû être ici avec moi, dis-je à voix haute entre deux sanglots, en serrant contre mon cœur la photo de Matteo et moi.
Il ne quittait jamais mes pensées. J’avais beau faire tous les efforts du monde pour essayer de l’oublier afin d’atténuer ma douleur, mais rien n’y faisait. Il était là, dans mon cœur, dans ma tête, faisant partie intégrante de mon âme. Dès que je pensais à lui, les larmes montaient, ma respiration se faisait de plus en plus rapide au point de me provoquer des vertiges.
Peut-être avaient-ils tous raison de me materner à ce point ? Peut-être n’étais-je pas aussi forte que je le pensais, et que la perte de Matteo était la goutte d’eau pour me faire perdre pied ? Voir l’homme de sa vie se faire tuer sous ses yeux était une chose marquante et impossible à oublier. Surtout que je culpabilisais. Si je l’avais laissé me parler ou si je l’avais simplement écouté depuis le début… Si je ne l’avais pas quitté du jour au lendemain sans connaître le pourquoi du comment, nous n’en serions pas là. J’avais réagi à chaud, de manière excessive, et je m’en voulais encore aujourd’hui. Sans mon comportement puéril, il serait sûrement encore en vie.
Nous apprenions tous de nos erreurs, certes, mais les miennes avaient coûté la vie à l’homme que j’aimais. Un homme que j’avais aimé plus que quiconque, malgré tout. Ses secrets m’avaient tellement mise en colère contre lui, que cette rancœur avait occulté tout l’amour que je lui portais. Je n’avais pas fait la part des choses entre notre amour réciproque et ce qu’il pouvait me cacher. Je le regrettais aujourd’hui, car il me manquait. Si je pouvais, je reviendrais en arrière pour lui parler et lui dire que je l’écouterais quoiqu’il puisse m’avouer.
Maintenant, c’était trop tard. Je vivais avec mes remords et mes regrets.
Je savais que je devais aller de l’avant, faire taire mes émotions le temps de me reprendre en main.
Cela était-il possible, alors que j’avais un énorme trou à la place du cœur ?
Toutes ces questions tournaient en rond dans ma tête. Je devais me ressaisir. Finalement, je décidai de reposer le cadre à sa place.
— Je suis désolé Matteo, je dois le faire pour aller mieux, murmurai-je avant de me lever et de placer le cadre dans le premier tiroir de la commode.
Je pris une grande inspiration, avant de me rendre dans la cuisine pour me préparer une bonne boisson chaude. Une fois qu’elle fut prête, je m’installai dans le canapé avec un plaid qui se trouvait sur l’accoudoir. En dégustant mon thé, je regardai par la fenêtre du salon ; il pleuvait. J’observai les gouttelettes qui tombaient et coulaient sur la vitre. D’une certaine manière, c’était hypnotisant et quelque peu apaisant. Progressivement, je sentis mes yeux commencer à se fermer.
Je déposai mon mug sur la table basse, afin de me lover sur le canapé sous le plaid, bien au chaud.
Je fus réveillée par une voix que je connaissais bien :
— Bonjour, Bellissima , tu as bien dormi ? entendis-je dans un murmure.
La voix douce et suave de Matteo venait de me tirer du sommeil. Je le sentis déposer un baiser sur mon front. Un sourire de bien-être se dessina sur mon visage.
— J’ai bien dormi et toi, mon amour ? répondis-je avec une voix pâteuse et les yeux fermés.
Sa réponse ne vint pas et ce constat me fit sursauter. Je me frottai rapidement les yeux pour y voir plus clair. Pourquoi ne me répondait-il pas ?
J’allumai la petite lampe à côté du canapé et ouvris les yeux en grand. Je pus me rendre compte avec douleur que je venais de rêver de lui. C’était si réel. Je me tournai sur le côté et sentis une larme dévaler ma joue.
— Pourquoi ? Pourquoi es-tu venu me voir ? demandai-je d’une voix brisée.
Ce manque et cette douleur s’estomperaient-ils un jour ?
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Une semaine plus tôt
Alors que je fermais les yeux en inspirant profondément pour essayer de me détendre, je sentis à travers le tissu épais de mon jean, une main se poser. J’ouvris doucement les paupières et regardai en direction de ma cuisse, avant de lever les yeux vers un Bastien affichant une mine inquiète.
— Sophie, tu sais que je suis là, si tu souhaites parler, dit-il plein de douceur.
— Merci Bastien.
Ce fut la seule réponse que je parvins à articuler, les larmes aux yeux.
Il accentua la pression de ses doigts sur ma cuisse. Je savais qu’il souhaitait me soutenir, mais il respectait ce silence, si lourd soit-il.
Je décidai de poser ma main sur la sienne pour lui faire comprendre que j’appréciais fortement sa présence et son soutien. Il n’avait posé aucune question concernant ma nouvelle coupe de cheveux. Juste un petit sourire d’appréciation quand il m’avait vue arriver aux côtés de Demetrio.
Une fois déposés à l’aéroport par le taxi, il s’occupa de nos valises et de nous enregistrer.
Ce ne fut qu’une fois installée dans l’avion que je pris la parole en premier. À en juger par son expression, cela l’étonna et il m’écouta avec attention.
— Je te remercie pour ta présence, ton aide et ta gentillesse, Bastien. Ça me touche énormément. Je tenais à te le dire.
Nous nous regardâmes un peti

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