Skugga

Sebastian Bernadotte

Description

1986, Uppsala.

En voulant étudier dans l’une des plus grandes universités suédoises au sud du pays, Bertil Johansson a décidé de fuir son destin. En tant qu’héritier d’une meute du Nord, il devrait en prendre le commandement, mais ses aspirations sont ailleurs.

Ronny Larsson est en dernière année de médecine. Avant de succéder à son père à la tête de la meute d’Uppsala, il doit d’abord finir ses études. Mais lorsque les deux jeunes hommes se rencontrent, tout devient explosif. Ils aiment se détester. Et si c’était plus que ça ? Et pourquoi Ronny ne cesse-t-il d’appeler Bertil : « Skugga », qui signifie « ombre » en suédois ? Alors qu’ils pourraient simplement essayer de s’apprivoiser mutuellement, le Malleus Maleficarum Dei rôde et fait planer de terribles menaces. À cela, s’ajoute l’alpha par intérim de la meute de Ronny qui a des envies de grandeurs et qui est prêt à tout pour les concrétiser.

Sujets

• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Bit-lit
• Bit-lit
• Romans d'amour
• Bit lit
• Romance
• Gay
• Paranormal
• Fiction

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 9
• EAN13: 9782382280690
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Skugga
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2021 Sebastian Bernadotte
Relecture et correction par Françoise, Agathe P.
 
Conception graphique : © Pensina
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-069-0
Première édition : avril 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
À vous qui aimez les histoires avec des poils…
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Je remercie tout d’abord une personne très chère à mes yeux pour son inestimable soutien, et ses conseils avisés que j’appelle affectueusement älskling . Merci à ma famille et à mes amis pour leur enthousiasme et leurs encouragements.
Je remercie toute l’équipe de Juno Publishing de rendre tout cela possible.
Merci à Françoise, ma correctrice pour la qualité de son travail.
Et enfin, merci à vous de me lire, et de me suivre sur les différents réseaux. Ce soutien n’a rien de virtuel, bien au contraire.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L'Homme est le plus cruel de tous les animaux, il est le seul capable d'infliger une douleur à ses congénères sans autre motif que le plaisir.
Mark Twain
 
 
 
 
 

 
 
Face A :
Take On Me – A-ha
Down Under - Men at Work
Take My Breath Away - Berlin
Papa Don’t Preach - Madonna
Shout - Tears for Fears
Tainted Love - Soft Sell
True Colors - Cindy Lauper
Running Up That Hill - Kate Bush
When The Rain Begins to Fall - Pia Zadora & Jermaine Jackson
Don’t You Want Me - The Human League
I Think We’re Alone Now - Tiffany
You Spin Me Round (Like A Record) - Dead or Alive
 
 
Face B :
Video Killed the Radio Star - The Buggles
Venus - Bananarama
Bette Davis Eyes - Kim Carnes
Africa - Toto
The Final Countdown - Europe
A Kind of Magic - Queen
Thriller - Michael Jackson
When Tomorrow Comes - Eurythmics
Never Ending Love - Roxette
Owner of a Lonely Heart - Yes
(I Just) Died in Your Arms - Cutting Crew
 

 

 

 

 
Chapitre 1
 
BERTIL
 
 
11 octobre 1986
Mes paupières étaient lourdes. Je luttais pour ne pas sombrer dans le sommeil qui m’attirait à lui. J’avais hâte d’arriver à destination. J’avais tellement envie de me faire couler un bon bain et de m’allonger sur mon lit. Je n’avais plus envie de penser à rien. J’aurais dû m’arrêter quelque part sur la route, dans un hôtel, ou juste rester dans ma voiture, mais non. Je voulais fuir le plus loin et le plus rapidement possible de ma famille. Je me sentais enfin libre. Mes épaules s’allégeaient d’un grand poids au fur et à mesure que je roulais. À plusieurs reprises, je manquai m’endormir. J’allumai la radio pour essayer de ne pas sombrer. On jouait Take On Me du groupe norvégien de new-wave, A-ha. Je la fredonnai du bout des lèvres, alors que le jour se levait.
— Encore quelques centaines de kilomètres et je pourrai enfin dormir, pensai-je.
Lorsque j’arrivai enfin, j’étais content de sortir de la voiture. Je m’étirai, puis vérifiai dans la poche intérieure de ma veste en jean que les documents étaient encore là. Je souris machinalement en les sentant sous mes doigts. Je claquai la portière de la voiture et me dirigeai vers le coffre pour récupérer mon sac. Si mes pieds étaient bien posés sur le bitume, mes jambes, elles, semblaient ne plus vouloir me porter. J’avais la démarche d’un alcoolique en fin de soirée.
Je pris une profonde inspiration en observant le ciel bleu au-dessus de moi. Je devais trouver le courage nécessaire. J’allais très bientôt pouvoir dormir. Je demandai mentalement encore cinq à dix minutes à mon corps.
Je me dirigeai vers l’entrée, en essayant d’avoir une démarche normale. Soudain, je reçus un coup sur la tête. La douleur fut brutale et intense. Je m’effondrai.
Lorsque je repris connaissance, la lumière du jour me brûlait les yeux.
— Aïe, dis-je.
— Oh ! mon Dieu ! Ça va ? demanda une voix de femme. Est-ce que tu m’entends ?
J’ouvris de nouveau les yeux. Une jeune femme était au-dessus de moi. Elle avait le visage très blanc et les cheveux noirs, ce qui contrastait. Elle était plutôt belle. Je remarquai tout de suite ses grands yeux verts.
— Dis quelque chose ? insista-t-elle.
— Tu es française ? marmonnai-je, en touchant l’endroit où j’avais été frappé.
Mes doigts sentirent un liquide. Je les approchai de mes yeux. C’était du sang. Mais avec quoi m’avait-elle frappé ? Il ne manquerait plus que quelqu’un de ma famille débarque ou qu’il y ait quelqu’un comme moi sur le campus, et ma journée aurait été fabuleusement catastrophique.
— Ne bouge pas. Tu dois avoir une commotion cérébrale, dit-elle. Mais tu seras sur pied dans pas longtemps. Il faut voir le bon côté des choses, tu as de la chance, tu n’es pas mort.
Elle sortit un mouchoir de sa poche qu’elle appliqua sur ma blessure.
Moi, chanceux ? Était-elle en train de faire de l’humour ? Je ne voyais pas ce qu’il y avait de chanceux dans cette situation. Si je n’étais pas mort, ce n’était pas grâce à la chance. Je devais me redresser et filer en vitesse. Je ne savais pas de quoi j’étais capable dans