Stevie & Mack

Ali Ryecart, L.L. Cam

Description

Un vol, une capture et une offre impossible à refuser : la vie peut changer en un clin d’oeil.

Lorsque Stevie Allardyce est surpris en train de voler de la nourriture au Barista Boys, il ne pense pas que sa vie puisse empirer. Affamé, désespéré et sans abri, son seul crime est d’essayer de survivre un autre jour.
Mack Porter est scandalisé de voir un emploi et un endroit où vivre au café proposés à ce gamin crasseux. Stevie est un voleur – pris en flagrant délit, qui plus est –, mais il ne faut pas longtemps pour que sa décision de garder ses distances s’écroule alors qu’il tombe sous le charme du jeune homme.

Des secrets partagés les lient ensemble. Deux âmes, autrefois perdues, se trouvent et découvrent que la vie peut être pleine d’espoir, de promesses et d’amour. Mais la rue n’abandonne pas les siens sans se battre et Stevie doit faire face à un choix difficile et déchirant : faire ce qui lui est demandé ou risquer une dénonciation.

La vie que Stevie désire ardemment est dans la balance. Une mauvaise décision et il perd tout – y compris Mack.

Sujets

• Littérature
• Fiction
• Gay
• Romance

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Date de parution: 03 octobre 2019
• Nombre de lectures: 14
• EAN13: 9782376766438
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
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Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Stevie & Mack
Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 A.E. Ryecart
Titre original : Stevie & Mack
© 2016 A.E. Ryecart
Traduit de l’anglais par L.L. Cam
Relecture française par Valérie Dubar, Miss Relect Addict, Miss Joly Lucha
 
Conception graphique : © Francessca Webster
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-643-8
Première édition française : octobre 2019
Première édition : octobre 2016
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour Mark.
 
 
 
Stevie & Mack
Barista Boys #2
E. Ryecart
 

Chapitre 1
 
 
 
 
Le jeune homme sirotait son café. Il l’avait fait durer presque une heure et il était froid désormais. Il s’en fichait, il n’était pas là pour le café.
Le lieu était plein à craquer, la file d’attente au comptoir ne finissant jamais, les baristas servaient commande après commande. Les serveurs se déplaçaient à toute vitesse, avec des plateaux chargés. Cette vision lui fit monter l’eau à la bouche et son estomac gargouilla. Le pain frais, les sandwiches grillés au fromage, les gâteaux à thé plein de beurre, la vanille, le sucre et le chocolat tous soulignés par l’arôme de noisette riche et toujours présent du bon café. C’était une surcharge de sensations et son estomac gronda.
Le jeune homme agrippa sa tasse avec intensité. Il repoussait ce pour quoi il était venu ici. Pas plus tard que la veille, il avait regardé fixement les victuailles à travers la vitrine. À une époque, il aurait pu entrer dans un endroit comme celui-ci et s’installer avec un double café et une assiette de douceurs proches du paradisiaque. Mais cette époque était révolue. Cette fois, il avait dû fouiller dans ses quelques affaires pour trouver de la monnaie. Il n’y en avait pas, bien sûr. Au lieu de cela, quelques heures auparavant seulement, il avait amassé l’argent pour le café – le plus petit et le moins cher du menu – en prenant les pièces éparpillées autour de l’homme évanoui, étendu à côté de lui sur le sol du squat. Pour réussir, se disait-il, il devait pouvoir payer le prix de l’admission. Tu voles , murmura la voix dans sa tête. Non, c’est de la survie . Mais c’était de la sémantique. Il volait , il volait pour financer un vol plus important.
Le vol. Il avait fait des choses pires, mais le mot le faisait encore grincer des dents. Peu importe comment il le retournait, c’était de ça qu’il s’agissait. Ce qui faisait de lui un voleur. Mais voler quelques pièces lui permettait de manger pendant quelques jours. Il partagerait sa prise avec l’homme. Quiconque cet homme était, il était arrivé tard la nuit précédente, avait fumé des trucs qu’il avait fait passer avec de la liqueur bon marché, puis avait perdu connaissance. Pas un mot n’avait été échangé. Il n’avait pas bougé quand le jeune homme avait fouillé dans l’argent dispersé. L’homme aurait aussi bien pu être mort. Ça en fait plus pour moi, alors . La pensée, spontanée et égoïste, avait fait écarquiller les yeux du jeune homme. En était-il vraiment arrivé à ce point ? Souhaitait-il la mort d’un étranger, car il n’aurait alors pas à partager son futur trésor de nourriture volée ? Oui, il semblait que oui et il le souhaitait réellement.
Il passa ses doigts dans ses cheveux, mais sa progression fut gênée par la masse de nœuds. Il ne les avait pas brossés depuis des jours. C’était un peu difficile à faire sans brosse à cheveux. Il ne s’était pas lavé non plus. Il n’était pas facile de se laver, car le squat vétuste et condamné n’avait pas d’eau courante. Il avait essayé de se laver dans des toilettes publiques, mais les regards froids et les remarques murmurées l’avaient mis en colère. Il était plus facile, alors, de rester sale.
Le jeune homme secoua la tête. Il laissait ses pensées le distraire. Remplir son sac et ficher le camp. Et ne pas revenir. Il avala la fin de son café. Il se leva de la petite table nichée dans un coin, mais qui offrait malgré tout une vue dégagée sur tout le café. Soudain, trois hommes fondirent sur lui. Son estomac sursauta. La nausée bouillonnait dans sa gorge. La sueur perla sur son front et coula sous ses aisselles. Ils savaient ce qu’il allait faire. Il avait échoué avant même d’avoir commencé.
— Vous partez ?
La question, posée par un homme d’âge mûr, fut accompagnée d’un sourire plein d’espoir.
— Il me semble que nous étions ici les premiers, dit un autre homme, l’air renfrogné, alors qu’un troisième se tenait derrière lui avec deux tasses fumantes dans les mains.
Il acquiesça et passa devant eux. Ils pouvaient se battre pour la table, ce n’était pas son problème. S’ils commençaient à se disputer, cela créerait une distraction supplémentaire et bienvenue auprès du personnel déjà surchargé de travail. Il traversa le labyrinthe de petites tables et se dirigea vers la porte sur laquelle était accroché un panneau Interdit au public .
Ce n’était pas la porte à côté du bout du comptoir, celle par laquelle les serveurs en tabliers blancs allaient et venaient. C’était la porte d’à côté, celle qu’il avait repérée quand il avait jeté un coup d’œil par la vitrine la veille. Quelqu’un l’avait ouverte. Des membres du personnel munis de maniques avaient déposé des grilles dans des fentes d’étagères. Des produits de boulangerie, salés et sucrés, tout juste sortis du four. Il avait presque perdu connaissance en les voyants, attendant leur tour pour être déposé dans les vitrines près du comptoir. La veille avait été une mauvaise journée, il n’avait pas mangé depuis quarante-huit heures. Il était resté planté là en regardant les douceurs être déposées au comptoir, leur place sur les étagères de refroidissement être prise par des plateaux tout juste sortis du four. Le tout dans un flux continu. Continu, constant.