Summer Love , livre ebook
163
pages
Français
Ebooks
2024
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Publié par
Date de parution
20 juin 2024
EAN13
9782487757011
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
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Date de parution
20 juin 2024
EAN13
9782487757011
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Summer Love
ATHÉNA JACOB’S
Cher lecteur,
Nous vous souhaitons un bon vol en direction de la Corse et espérons que vous passerez un agréable moment en compagnie de Julia et Léandro.
Bonne lecture,
Table des matières
Julia
1. Julia
2. Julia
3. Julia
4. Léandro
5. Julia
6. Léandro
7. Léandro
8. Julia
9. Julia
10. Léandro
11. Julia
12. Léandro
13. Léandro
14. Julia
15. Léandro
16. Julia
17. Julia
18. Léandro
19. Léandro
20. Julia
21. Léandro
22. Julia
23. Léandro
24. Léandro
25. Léandro
26. Julia
Épilogue
Remerciements
Tous droits réservés. Ce livre, ou quelque partie que ce soit, ne peut être reproduit de quelque manière que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur.
Ce livre est une fiction. Les noms, caractères, professions, lieux, événements ou incidents sont les produits de l’imagination de l’auteur utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnages réels, vivants ou morts, seraient totalement fortuite.
2024 Athéna Jacob’s
2024 Éditions LL - Saint Jean de Bonneval
ISBN : 978-2-487757-01-1
Dépôt légal : juin 2024
Imprimé en France par Nouvelle Imprimerie Laballery
Pour toi, et rien que pour toi, ma Olivia
La plus belle, la plus généreuse, la plus volcanique des femmes corses
Tu es dans mon cœur à jamais
VAMPIRE🎶
🎵Olivia Rodrigo
Julia
Été 2024 — Galéria — Corse
La Corse n’a pas volé son surnom d’île de beauté. Avec ses paysages magnifiques et ses vues merveilleuses sur des eaux turquoise, elle fait partie des plus splendides îles du monde. Le bleu translucide de la mer scintille sous le soleil qui se couche lentement vers un horizon aux kilomètres indéfinissables. J’admire les buissons verdoyants aux abords des roches couleur beige rosé. Malgré les températures estivales approchant les 28 °C, toute la nature reste belle, presque sauvage.
J’aime ce que je regarde. J’adore sentir mes doigts de pied dans ce sable brûlant, presque blanc et si doux sur ma peau. Je pourrais même dire que, cet endroit, je serais capable d’en tomber amoureuse. Si ce n’est pas déjà fait, d’ailleurs.
Surtout quand on y a installé des souvenirs inoubliables. Un baiser. Nos baisers. Une caresse. Nos caresses. Sa main à l’arrière de ma nuque. Un rire. Le sien, bien évidemment. L’odeur de l’été sur sa peau mate. Un regard. Le gris taché de vert Juniper de ses iris hypnotisants.
Réminiscence à la chaleur ineffaçable, faisant vibrer mon cœur de jeune femme qui découvre à peine la vie. L’amour.
J’aurais voulu que mes émotions actuelles fussent aussi apaisées que ce paysage paradisiaque et aussi joyeuses que ces souvenirs qui me percutent sans cesse l’âme. Mais non, c’est la colère prédominante d’un impossible amour qui heurte chaque fibre de mon corps, comme un martyr recevant des coups de fouet assassins.
J’aimerais ne jamais avoir mis les pieds ici, comme je souhaiterais revivre notre rencontre des milliers de fois. C’est une torture à la fois perturbante et douce.
Je ne peux ni revenir en arrière ni oublier chaque seconde passée avec lui.
Je ne pensais pas que mes vacances allaient se transformer en une avalanche de questions sans réponse, de franche décision où je n’aurais pas voix au chapitre. Ou pire, que je deviendrais l’ombre de moi-même, refusant catégoriquement cette vérité que j’aurais préféré ignorer.
J’essaie de calmer mes émotions en fixant l’océan, mais il est difficile de combattre ma déception grandissante, cette fêlure qui s’étend dans mon cœur, seconde après seconde. J’aimerais tellement que le vent chaud de l’été souffle ma tristesse comme il fait voler mes cheveux en cet instant.
Et cela fonctionne encore moins quand je le découvre sur l’eau. Il n’est pas en train de caresser une vague, ou de jouer à l’équilibriste dans une houle sauvage et incertaine.
Non. Il est assis sur sa planche noire sur laquelle son île est dessinée d’un trait blanc. Habillé d’une combinaison de surf, les jambes immergées, le dos nu et droit, il scrute le panorama que lui offre ce sublime coucher de soleil. Il regarde devant lui, ne voyant pas que mes iris fixent ses muscles de jeune homme de dix-neuf ans et ignorant que sa peau manque à mes doigts. Que sa bouche ne devrait être que sur la mienne ! Que sa beauté est acceptable seulement sous mes yeux ! Que les reflets de son intelligence ne devraient être partagés qu’avec moi !
Debout, aux abords de cette plage dont je ne connaissais pas l’existence il y a encore quelques semaines, je me laisse guider par mes pieds vers mon nouvel interdit.
J’appuie mon regard sur lui, comme pour lui faire deviner que je suis là.
Il m’a fui et je pensais que c’était la bonne solution, mais quand j’ai pigé que ce que nous avions vécu a complètement bouleversé ma vie, mon âme et mon cœur, j’ai compris qu’il fallait que je le retrouve et que je le lui dise.
Seulement quand je le vois, fixant le point jaune du jour, comme s’il voulait trouver des réponses, probablement aux mêmes questions que celles que je me pose, le doute stoppe mes pas.
Je suis à quelques centimètres de cette eau salée, dangereuse par ses vagues tumultueuses, mais remplie de tant de merveilleux souvenirs. Son corps appelle le mien alors je ne résiste pas et me lance, plongeant sans retirer mes vêtements. Je nage jusqu’à lui en criant haut et fort que, peu importe la vie, les décisions ou les autres, c’est lui et moi contre le reste du monde.
Mais non, ceci n’est qu’un fantasme. Je suis toujours là, à le contempler de loin. Mon cerveau n’est que souffrance et me recommande de faire un demi-tour illico presto.
Pourquoi le bousculer dans son moment de solitude qu’il m’impose pour entendre des mots que je ne veux pas accepter d’autant plus que je les sais inévitables ?
Je comprends que j’ai baissé les bras au moment où je sens mon cœur se craqueler. Donc je décide de rentrer. Sans lui. Je vais reprendre les mêmes pas que ceux qui m’ont fait venir ici par un hasard malheureux, mais cette fois je ne vais pas courir.
Je vais parcourir les quelques kilomètres à pied jusqu’au manoir qui va devenir ma nouvelle maison.
À moins que je ne choisisse de repartir en France.
Mais où ? Avec quel argent ?
Je n’ai que dix-huit ans.
Je ne sais pas cuisiner. Je n’ai jamais travaillé ni vécu seule. Je ne sais aucunement me débrouiller. Ma popularité ne me serait d’aucune aide pour trouver des solutions à mes problèmes.
En si peu de temps ici, j’ai vraiment compris ce qu’était la véritable amitié. La Corse m’a ouvert les yeux sur les valeurs de tradition et de confiance. Tout n’est pas rose non plus. Mais je préfère oublier les points négatifs. Je sens que ces quelques jours sur cette île m’ont profondément changée et je n’ai plus envie de retourner dans mon ancienne vie.
Regrets ? Remords ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Tourmentée, plus mes pas se dirigent vers la maison, plus mon cœur se fissure.
J’ignore comment je vais faire pour le croiser chaque jour, le savoir derrière la porte en face de la mienne, que ma brosse à dents côtoie la sienne, que nous allons partager des sorties en famille et que, parfois, quand je manquerai de courage, je tendrai l’oreille pour juste entendre sa voix.
Mais la réalité me rattrape et m’achève. Je n’aurais plus ses bras me câlinant parce qu’il a besoin d’avoir ce contact intime avec moi. Comment vais-je faire quand, assise sur le canapé du salon, mon genou frôlera par inadvertance sa cuisse musclée ?
La panique me gagne petit à petit.
Et à table ! Vais-je être obligée de fixer constamment mon assiette pour ne pas croiser le gris tempête de ses yeux ? Mon Dieu, je ne vais pas pouvoir résister à plonger dedans comme on saute dans le vide. Pourtant, toutes les fois où j’ai croisé son regard, je m’y suis sentie si bien.
Lorsque je m’apprête à prendre ce petit chemin qui sépare la route de la plage, entouré de verdure aux feuilles grasses et brillantes, je ne peux m’empêcher de me retourner et de le regarder une dernière fois, même si je sais que je vais le revoir dans quelques heures.
Mais à ce moment-là, il ne pourra plus être le garçon qui fait battre mon cœur d’adolescente devenue femme à ses côtés. Ce cœur désormais rempli de doutes sur l’avenir qui l’attend. Je ne pourrais plus me dire qu’il est celui pour qui je serais prête à donner ce que j’ai de plus précieux. Il va falloir que je chasse toute envie de lui dire ces trois mots qui comptent tellement pour moi. Dans ma tête, il ne devra donc plus être mon amour d’été avec l’espoir de plus.
Mon cœur bat la chamade à cette révélation chaotique.
Il n’est maintenant que Léandro Luciani.
Mon nouveau demi-frère.
CHAPITRE 1
Julia
Aéroport de Calvi-Sainte Catherine — Corse
— Julia, est-ce que tu pourrais, s’il te plait, me faire plaisir ?
La voix de Jung Kook chantant son titre Seven , emplit mon cerveau de rythme et de détente, mais malheureusement pour moi, elle n’étouffe pas celle de mon père qui essaie de communiquer avec moi depuis que l’avion est sur la piste de l’aéroport de Bastia.
La porte de l’appareil, un Boeing 777-300ER, aux 212 passagers, s’ouvre doucement, et même si je sens que mon paternel est pressé de sortir, pour ma part, je n’ai aucune envie de bouger mes fesses de mon fauteuil. Mais voilà, je le bloque.
Son regard est lourd sur moi, mais je fais semblant de ne pas le ressentir et surtout de ne pas entendre ce qu’il dit ensuite.
— Je sais très bien que tu m’entends, alors lève-toi de ton siège !
La voix du chanteur des BTS , un artiste que j’écoute en boucle et dont je ne me lasse jamais, m’aide heureusement à oublier les moments insignifiants de ma vie. J’avoue que je me comporte comme une pauvre fille capricieuse, mais moi, je ne voulais pas venir ici.
Partir en vacances avec mon père célibataire, oui, mais à Miami. Nous devions y aller, pas monter à l’improviste à bord d’un avion en direction de la Corse. D’autant plus que Xavier Moreau, mon cher papa