Sur un petit nuage

Siobhan Jensen, George J. Ghislain, Charlie Dark

Description

Valentin le saint.

Quand Valentin couche avec un inconnu durant une soirée masquée, il ne s’attend pas le lendemain à recevoir des SMS de la part de deux types revendiquant leur partie de jambes en l’air.

Sa quête de la vérité le conduira-t-elle à démasquer l’imposteur et retrouver le véritable homme dans les bras duquel il s’est abandonné ?

Rendez-vous pour la Saint-Valentin ?

Valentin, artiste peintre est désespéré: constamment célibataire pour le 14 février, reçoit une opportunité incroyable. Le jour de la Saint Valentin, des mécènes lui demandent de présenter ses tableaux durant un vernissage, où il serait de bon ton de venir accompagné. Valentin accepte sans avoir de compagnon. Avec une amie et une bonne bouteille, il signe un contrat en ligne pour avoir la compagnie d’un homme pour cette soirée si importante à ses yeux.

Valentin fait alors la connaissance du ténébreux Nick qui est très loin de le laisser indifférent

Blind Date

Théo est un habitué des applications de rencontre, il est sélectif quant à ses amants sans vraiment en avoir conscience. Et clairement, il est hermétique à l’amour. Cette période de Saint-Valentin lui donne de l’urticaire et il peine à comprendre ce qui peut justifier qu’un couple reste ensemble alors que les occasions de remplir son lit pour un soir ne manquent pas. Les plans, sans lendemain, c’est zéro tracas. Pas de dispute, pas de routine, pas de souci, pas de perte de temps, toujours de la nouveauté.

Alors, quand, au boulot, Colette organise des séances de team building, connaissant sa collègue, il s’apprête au pire. D’autant qu’il pioche, par hasard, un bon pour le restaurant À l’Aveugle.

Avec quel collègue y mangera-t-il ? Et c’est ici que ses convictions seront mises à l’épreuve et changeront à tout jamais le cours de sa vie.

Recueil spécial Saint-Valentin

Sujets

• Romance
• Comédie romantique
• Toute la romance
• Romance contemporaine
• Littérature
• Fiction
• Gay
• LGBTQ+

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782384400508
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Rendez-vous à la Saint-Valentin
© 2022 Charlie Dark
Relecture et correction par Sandrine Joubert, Valérie C, M. Girard
 
Blind date
© 2022 George J. Ghislain
Relecture et correction par DD(L)NA
 
Valentin Le Saint
© 2022 Siobhan Jensen
Relecture et correction par DD(L)NA, M. Girard
 
Copyright de l’édition © 2022 Juno Publishing
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca’s PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-050-8
Première édition : février 2022
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Rendez-vous à la Saint-Valentin
Dédicace
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Épilogue
À propos de l’Auteur
Blind date
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Épilogue
À propos de l’Auteur
Valentin Le saint
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre   2
Chapitre   3
Chapitre   4
Chapitre   5
À propos de l’Auteur

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
Sur un
Petit nuage
 

 
Charlie Dark
George J. Ghislain
Siobhan Jensen
 

 
Rendez-vous à la Saint-Valentin
 
 
 

 
 
 
Charlie Dark


 
Dédicace
 
Je dédie ce roman à toutes celles et ceux qui, comme moi, rêvent d’amour quand tout semble impossible.
Le bonheur a toutes les formes, à nous de le voir.
Pour toi, Alexandre qui a rendu mes journées rieuses et passionnantes. Cette histoire est la tienne.
 
 
 
Remerciements
 
Je remercie ma Femme, qui comme chaque fois, m’a soutenue et éclairée de ses belles idées pendant l’écriture.
Tu es Ma Muse.
Je remercie également Alex, tu es l’ami que tout le monde rêverait d’avoir.
Merci JS et JL, vous êtes nos amours.
Un incroyable Merci à Sandrine ! Merci, tu es une belle personne comme on en rencontre rarement.
Merci du fond du cœur à l’équipe Juno qui est à chaque fois avec moi pour une nouvelle aventure. Merci d’avoir cru en moi pour ce défi fou !
Pour terminer, je tenais à remercier toutes les personnes qui me lisent.
Vos retours, vos mots, vos sourires, tout cela me touche profondément et je suis heureuse de partager mes histoires avec vous.


Chapitre 1
 
 
 
 
S’appeler Valentin et être célibataire à chaque fichu 14 février, c’est une sorte de mauvaise blague, ou une malédiction liée à mon prénom. Je ne suis pas bien sûr encore, soit l’univers se fout de moi, soit je suis maudit. J’ai demandé à ma mère, pour en avoir le cœur net, si elle ne m’avait pas échangé à la naissance avec un autre. Elle a ri, puis m’a tapé la tête en me rappelant qu’elle a accouché de moi dans le camion de mon oncle, sur le chemin de la maternité…
Cette histoire, j’y ai droit chaque année, car elle a décrété que « Lorsque l’on accouche seule, dans le froid, de nuit, avec mon incompétent de frère, j’ai le droit de rappeler que je suis une guerrière ! », là-dessus, en général, elle évoque une cicatrice très mal placée, dont je vous épargnerais les détails. Merci, maman, tu as un sens de l’humour très déplacé.
Donc, oui, si vous avez suivi, je suis né le 14 février, d’où mon prénom ! Mais pour cela, je ne m’en plains pas, j’aurais pu naître le jour de la Saint-Eustache et là, j’aurais moins apprécié mon nom de baptême !
Nous sommes précisément le premier février et comme chaque année, je suis seul… à croire que je ne trouve de mec qu’au printemps, que cela ne dure que l’été et qu’en automne je me fais plaquer.
Tant mieux, j’économise sur les cadeaux de Noël.
Cynique ?
Non, réaliste… cruellement, réaliste même.
Pour tuer l’ennui d’un mois de février qui ne sera à nouveau pas passionnant, je vais m’enfermer dans mon atelier. Moi, seul avec mes toiles, voilà ce qui me console à l’idée qu’encore une fois je serai seul le jour de mon anniversaire. C’est obligé, tous mes amis sont en couple et ils auront mieux à faire que passer cette « soirée des amoureux » avec moi, un peintre inconnu qui proposera des pizzas et un vieux film en noir et blanc…
Même moi, je m’auto décourage, quel mec voudrait m’avoir pour petit ami avec ce genre de programme ?
Nous sommes d’accord : personne.
Je m’installe devant mon tréteau de peintre et soulève le tissu maculé de petites taches de peintures, dévoilant mon travail en cours. Je dirais que mon art est néo pop. Je m’inscris grandement dans le courant actuel de la peinture, j’aime ce style qui me représente bien et je me fonds dans cet univers de couleurs et de formes. Je visualise ce que je compte faire aujourd’hui pour progresser sur ma peinture actuelle. C’est une commande pour un avocat dans le centre-ville, il veut une « fresque moderne et mordante » ayant pour thème la justice et San Francisco. Il souhaite l’accrocher dans son bureau, je me dois de faire un travail qualitatif. Je me colle des écouteurs dans les oreilles, direction « mon pays imaginaire ». Une fois la musique enclenchée, le processus créatif arrive tout seul, comme si la simple stimulation auditive pouvait me dicter quoi peindre. Je travaille mes pigments moi-même, ainsi que mes pinceaux, je veux être l’artisan de chaque étape, la seule chose que je ne fabrique pas de mes blanches mains, c’est la toile, trop complexe à faire.
Pendant plus d’une heure, je reste concentré sur mes lignes, mes couleurs, laissant s’exprimer ma créativité. Je suis comme un danseur, sauf que je ne suis pas souple, et que je fais uniquement danser mes pinceaux. Lorsque je suis satisfait, je prends du recul, je scrute le rendu, presque final, puis je coupe ma musique. Je descends de mon atelier pour aller me servir à boire. Dehors le jour se lève à peine. Je vois dans ma rue en pente, des écoliers courant pour attraper le bus scolaire qui s’arrête au croisement de Roosevelt. Gamin, je courais aussi après ce bus, plus d’une fois je me suis ramassé au sol, à cause de l’escarpement particulièrement sadique du quartier !
Une fois désaltéré, je mets en route la cafetière, j’aime l’arôme du café, mais j’en bois rarement, souvent parce que j’oublie. Je suis une vraie tête en l’air, trop souvent ailleurs et pas suffisamment « là ». J’entends ce refrain tout le temps, sans arrêt. Je sais que je suis trop dans la lune, mais impossible d’en descendre. J’essaie d’être concentré, mais parfois, lorsque l’on me parle, je suis ailleurs. J’acquiesce, mais mes oreilles ne captent plus rien, je pense à autre chose. Un mot, une phrase, une couleur, un son peuvent me faire dériver. Ce qui explique que je n’ai pas beaucoup d’amis proches et que j’ai une collection d’ex qui pourrait faire pâlir d’envie les éditeurs de n’importe quel magazine gay tant ils sont nombreux !
Qui voudrait être en couple avec un mec qui parfois perd le fil et ne vous écoute plus ? De nouveau, la réponse la plus juste est : personne !
J’habite dans la vieille maison familiale, maman a déménagé il y a deux ans, elle en avait assez de devoir monter la colline dès qu’elle devait sortir de chez elle. Elle s’est trouvé un appartement un peu en bordure de la ville et elle est bien plus heureuse comme cela.
Mon portable se met à sonner. J’ai horreur de cela. Je ne suis pas quelqu’un qui aime parler au téléphone, cela me met mal à l’aise. Je décroche néanmoins en lisant le nom qui s’affiche.
— Bonjour, Monsieur Barrow, dis-je de mon timbre le plus poli.
— Val ! s’exclame mon interlocuteur alors que j’ai horreur que l’on abrège mon prénom de la sorte. J’ai une bonne nouvelle !
— Ah, dis-je sans rien trouver de plus percutant à répondre.
— J’ai trouvé des mécènes pour votre exposition et ils seront ravis de payer pour un vernissage !
Je fronce les sourcils. Tout d’abord, je n’ai jamais eu de « mécène », pas plus que de vernissage à proprement parler. J’ai déjà exposé mes toiles, mais dans une collection qui regroupait d’autres artistes, jamais en solo. Ma pression artérielle augmente.
— Ils sont extrêmement généreux et ont hâte de finaliser le contrat. Ces généreux donateurs sont passés me voir hier soir à la fermeture de la galerie, ils ont flashé sur votre « Golden Gate ».
Je fais une moue approbatrice, car ma représentation du fameux pont de San Francisco déstructure s