The last fight
211 pages
Français

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Description


Il a besoin de le détester... pour arriver à l’oublier.


Quand Isaac arrive à Las Vegas pour voir son pote de toujours, Pappas, se battre pour la ceinture de champion du monde de boxe, il ne s’attendait certainement pas à y retrouver la seule personne au monde capable de le faire flancher. Andreas.Son ex. L’homme qui, en un regard, fait chavirer son cœur... et son corps.


Rapidement, de très graves ennuis de famille forcent Isaac à rentrer en France. Deux personnes inattendues décident de faire partie du voyage : Madison, sa fiancée... et Andreas.


Dans cette lutte qu’Isaac mène avec sa conscience et son passé, qui aura le dernier mot ?



Le combat à mener n’est pas toujours celui que l’on croit... surtout lorsque le plus brûlant des désirs s’invite dans l’équation...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 mai 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782376527565
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Billie Morgan
The last fight



ISBN : 978-2-37652-756-5
Titre de l'édition originale : The last fight
Copyright © Butterfly Editions 2022

Couverture © Butterfly Editions - Shutterstock
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des évènements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et évènements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des évènements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-756-5
Dépôt Légal : mai 2022
13052022-1500-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

À tous les Isaac qui ont peur d’aimer.
Stop, ça y est, j’arrête de penser
J’vais courir, j’vais marcher
Stop, allez, j’arrête de penser
J’vais courir, j’vais marcher, j’vais sourire
J’vais m’relever
Quand je marche – Ben Mazué
Prologue
Isaac

J’ai vingt-trois ans.

Avec Pappas, on arrive quand la fête bat déjà son plein. On a quitté le parking depuis un moment, mais il a tenu à passer voir sa mère avant que l’on ne se mette en route. Il m’a bien dit d’y aller sans lui, mais c’était hors de question. Je veux être là s’il a besoin de moi. Bien que ce soit inhabituel, je l’ai suivi à vélo, alors qu’il n’est pas loin de geler, dehors. D’habitude, je quitte notre lieu de fight sans lui, dans la voiture d’un pote, et je lance les festivités bien avant que la star du soir ne fasse son entrée.
Pourtant, ce soir, j’avais besoin de retarder le truc. Il a affronté quatre excités qui se sont cassé les dents. Les femmes étaient en transe, les hommes rugissaient leur bestialité. Et moi, malgré ma rigueur, malgré mon attention sans cesse portée sur les détails, le déroulement des hostilités, m’assurer que l’on ne soit pas repérés, ce genre de futilités, je n’ai pas réussi à me concentrer.
Trop harcelé par son regard.
Trop titillé par ses sourires.
Déstabilisé par ses putains de frôlements « innocents ».
Le squat de Pappas se trouve dans les entrailles du campus de Grenoble, perdu au milieu des arbres et des bâtiments en réhabilitation. Il suinte la déchéance, la perdition et l’abandon. Tout comme mon pote. Cependant, depuis quelques semaines, je le trouve changé. Je me retiens de le questionner sur cette blonde, skate sous le bras, qui le suit partout. Et surtout, sur le fait qu’il la laisse s’incruster.
Lui.
L’asocial.
Ouais, il grogne. Ouais, c’est vrai, il la regarde à peine. Pourtant, moi, je sens le truc entre eux, une espèce de fil invisible faisant trébucher celui qui ose s’approcher. Et plus particulièrement, je détecte cette lueur dans les iris de mon pote. Celle que je n’ai jamais vue briller, depuis maintenant cinq ans que je le connais.
Peut-être celle de la vie.
Alors, je les observe, de loin, sans m’immiscer. J’étudie. Je pourrais presque dire que je prends des notes, seulement ça ne m’intéresse pas, tout ça. Ça pue les emmerdes à plein nez, si l’on me demande mon avis. Moi, choper les meufs en soirée, ça me convient très bien. Pas d’attentes, à part celle de passer un bon moment. Et ce genre de promesses, je sais les tenir.
J’ai à peine posé mon vélo contre le mur près de l’entrée que Pappas, tête penchée en avant, cheveux humides lui balayant le front, scanne la foule de ses yeux gris. D’habitude, il boit un coup, fait un tour de salle, histoire de voir qui vient le harponner. Il aime bien les nanas qui savent ce qu’elles veulent, qui sont franches du collier, et assument leurs désirs.
Tout le contraire d’Annabelle, mais je me retiens de dire ce que je pense. Je sais ce qui lui plaît chez cette fille. Sa candeur. Sa fraîcheur. Sa façon de le considérer, comme s’il était Hercule ou une autre connerie de dieu grec. Et puis, faut dire qu’elle est très jolie.
Je garde un sourire quand cette dernière déboule des vestiaires. Je ne suis même pas surpris de voir Pappas foncer dans cette direction et la dépasser en l’ignorant. Il irait se redoucher que ça ne m’étonnerait même pas. Moi, j’ai profité d’être dans le coin pour me laver chez ma mère, comme si ça changeait quoi que ce soit.
Comme si ça pouvait effacer les pensées salaces qui m’engluent.
Il y a foule, je ne distingue même pas les canapés qui croulent sous les corps enivrés. On vient me voir, on me serre la main. De jolies filles me parlent en posant des doigts aguicheurs sur moi. Mon avant-bras. Ma taille. Même mon épaule, si près de ma nuque, pour les plus audacieuses. Je leur souris, certaines me plaisent plutôt pas mal. Bien que…
Rien de transcendant.
Anaïs se déhanche sur la piste avec un mec – un nouveau pour changer –, et je rigole tout seul en la voyant agripper son col pour l’approcher d’elle et l’embrasser à pleine bouche. Puis, tout à coup, les sons électro’ se transforment, une mélodie entêtante prend le relais. Elle est populaire si j’en crois les sifflements féminins parmi les danseuses. Un rythme bien latino, qui donne envie d’onduler, de se frotter, de glisser contre un corps.
Et comme par hasard, nos regards se croisent.
Il discute avec trois autres gars, mais je ne vois que lui, qui me fait face, à moins de cinq mètres de là. Pourquoi j’ai traîné pour venir ? Pourquoi je me suis douché une deuxième fois en moins de quatre heures, en plein hiver ? Pourquoi ma gorge devient si sèche que je doute de pouvoir avaler ma salive un jour ? Pourquoi j’ai envie de me soûler, de cogner, de déconner ?
Voilà pourquoi.
Ce mec. Andreas .
Celui qui me met plus bas que terre sans même me décocher le moindre coup. Celui qui a la capacité de faire éclater des pétards dans mon ventre en esquissant un simple sourire canaille, dont il est friand.
Pourquoi sa gueule d’ange, ses cheveux noirs ondulés autour de son visage, ses yeux profonds, ses lèvres pleines et souriantes me donnent envie de le frapper ? De lui faire mal ? Pourquoi quand nos pupilles se croisent, ma vie tourne au ralenti ?
Pourquoi sa gentillesse m’enrage ? Son charme m’enflamme ? Son corps est un appel au vice. Musclé, bombé, sans être trop volumineux. On fait la même taille, ce que j’ai remarqué à de nombreuses reprises. Il a une cicatrice qui lui barre un sourcil, que je crève d’envie de caresser. Une barbe de quelques jours, un peu rugueuse.
Pourquoi il me regarde, moi ? Comme si je n’avais pas le choix ?
Et putain, pourquoi j’aime ça ?
1
Isaac

Quatre ans plus tard.

Le grondement sourd et entêtant fait vibrer ma peau qui se couvre de chair de poule. La chaleur est infernale, elle excite mon palpitant de façon bien trop animale, bien trop sauvage.
La salle de Las Vegas accueille ce soir la WBC 1 poids lourds. Pappas, mon pote de galère, mon frère de cœur, pénètre dans l’antre d’un pas assuré. Il porte le traditionnel peignoir ouvert sur sa musculature volumineuse et un short noir. Il fend la foule avec tant d’assurance que la clameur se calme, jusqu’à presque cesser. On ne perçoit alors plus que la musique de fond qui s’évanouit à son tour, comme pour mieux le laisser briller. Il tourne la tête vers nous une seconde – juste une – le temps de lancer un clin d’œil entendu vers Ana qui pousse un cri étouffé.
Il saute sur le ring et se place face à son adversaire, Luis Lopez, surnommé « l’arracheur de dents », pour son crochet du droit qui a déjà fait gicler plus d’une molaire. Il est plus petit que mon pote, mais son corps paraît plus mince, pouvant jouer en sa faveur. Je l’ai vu boxer, à la télé, ce monstre d’agilité. Mais Angel Pappas reste une bête, il ne ressemble plus au gamin qu’il était, paumé, ne sachant pas canaliser sa force et sa fureur. Il cumule à ce jour cinquante-trois combats dont dix-sept K.O., il demeure également un spécialiste des Knockout 2 et ne se laisse pas déconcentrer par Luis.
Les deux adversaires se font face, juste avant le coup d’envoi, à quelques millimètres l’un de l’autre. Mon frère dégage une aura de confiance qui fait défaut à Lopez, ce dernier grimace une sorte de rage pour l’intimider. Son regard d’acier pourrait le transformer en pierre sur le ring. Ses cheveux, quant à eux, sont toujours plus longs sur le sommet de son crâne, retombant en mèches mouillées sur son front. Les nombreux tatouages, anciens comme nouveaux, recouvrant son torse et ses bras, se mêlent les uns les autres, sauf autour des ailes de l’ange qui se déploient sur ses clavicules. N’ignorant pas qu’elles représentent sa petite sœur décédée, je ne peux m’empêcher de frissonner, comme à chaque fois que je pose les yeux dessus. Son histoire demeure tragique, mais il a su remonter la pente. Grâce à Ana.
Cette dernière est euphorique et bondit quand le coup d’envoi sonne. Elle sautille sur place comme si elle était dressée sur ressorts, transformée, grisée par l’ambiance électrique de la salle. Des hurlements jaillissent de tous les côtés, des encouragements, des insultes. La testostérone explose le baromètre, la chaleur me fait tourner la tête.
Putain.
Ça me manque. Cette euphorie à l’idée de voir le sa

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