The lesson , livre ebook
165
pages
Français
Ebooks
2024
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2024
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Publié par
Date de parution
29 mars 2024
EAN13
9782379935381
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
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Date de parution
29 mars 2024
EAN13
9782379935381
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
4 Mo
DELTA PHI KAPPA
The Lesson
Isabelle FOURIÉ
L’auteure est représentée par Black Ink Éditions. Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit, sous n’importe quelle forme.
Nom de l’ouvrage : The lesson: DELTA PHI KAPPA
Auteure : Isabelle FOURIÉ
Suivi éditorial : Sarah Berziou
© Black Ink Éditions
Dépôt légal mars 2024
Couverture © Black Ink Éditions
Réalisation : Juliette Bernaz
Crédit photo : Depositphotos
ISBN 978-2-37993-538-1
Black Ink Éditions
27 rue Vivonne - 17220 La Jarne
Numéro SIRET 840 658 587 00026
Contact : editions.blackink@gmail.com
Site Internet : www.blackinkeditions.com
Table des matières
Avant-Propos
1- Cours obligatoires
2- Ivresse et conséquences
3- Fermes résolutions
4- Nœud papillon et fourreau noir
5- Étranges retrouvailles
6- Un taxi pour ailleurs
7- Saké et Disco
8- Fight
9- Out…
10- Déclaration
11- Smoothie du matin
12- Tempête
13- Black-out
14- Encore…
15- Pas de coups au visage !
16- Le tranchant de la lame
17- L’amour, c’est vivre
18- Vicennale
19- Si tu n’es pas prête…
20- Happy beginning
Épilogue
Remerciements
Aux lectrices fidèles et passionnées qui transforment mes rêves en réalité.
Avant-Propos
Si parfois écrire un livre est aisé, d’autres, c’est immensément difficile. Ce roman s’inscrit dans une saga : les Delta Phi Kappa. Je rassure de suite celles et ceux qui n’auraient pas lu le premier opus, vous n’en avez pas besoin pour comprendre l’histoire. Il est évident que je ne peux cependant que vous conseiller de découvrir l’histoire de Benjamin et Emily pour encore plus apprécier celle de Joshua et Lila.
J’en profite pour remercier les lectrices et les lecteurs qui sont tombés sous le charme de ces étudiants un peu fous et ont eu envie de les suivre ici dans une autre de leurs aventures. Vous retrouverez bon nombre des précédents protagonistes et surtout la ville de New York.
Des notions de loi américaine sont évoquées dans ce livre. Malgré de nombreuses recherches, je m’excuse par avance auprès des spécialistes des erreurs qui auraient pu se glisser. Gardez à l’esprit qu’il s’agit d’une fiction et profitez, je l’espère, d’un bon moment de lecture.
Je vous laisse avec ce couple singulier et espère vous retrouver pour le prochain tome des Delta Phi Kappa.
Janvier
1- Cours obligatoires
Joshua
New York défile à vive allure. Les lignes de voitures définissant les embouteillages ne sont que couleurs et formes. Les klaxons, le vrombissement des moteurs, la toux poussive des pots d’échappement, tout s’évapore. Ne reste que ce sentiment grisant de liberté. Se faufiler. Esquiver. Anticiper.
Rouler sur une Guzzi V7 habillé d’un costume sur mesure n’est pas donné à tout le monde. Cependant, je ne suis pas n’importe qui. Je suis Joshua Campbell. L’un des héritiers Campbell. Un homme pour qui New York est à genoux. Un avocat féroce que le barreau respecte et que les industries frauduleuses redoutent. Les affaires coulent dans mon sang aussi sûrement que deux et deux font quatre.
Vraiment, je ne suis pas n’importe qui. La preuve, je ne vais pas hésiter à démonter le ciel et la terre s’il le faut pour sortir mon frère des ennuis dans lesquels il s’est encore fourré. Cette fois pourtant, je ne peux pas le blâmer. Il n’est en rien responsable de l’acharnement médiatique.
Pas d’alcool.
Pas de pari à la con.
Pas de bagarre dans un bar.
Pas d’héritière au cœur brisé.
Depuis quelques mois, Benjamin se tient plutôt bien. Il n’empêche qu’il a besoin de mon aide et que je vais la lui offrir sur un plateau d’argent, même si pour cela je dois rencontrer l’une de mes ex.
Minerva Edwards.
La sublime sœur de mon pote James. Le fantasme caché de Cyan et de son double Grey. Depuis l’époque de la fac, James Edwards, les jumeaux Sincler et moi sommes les meilleurs amis du monde. Membres des Delta Phi Kappa, nous étions non seulement les rois de notre fraternité, mais également de Columbia. Si Cyan Sincler est reparti à San Francisco reprendre les rênes d’un cabinet d’avocat prospère, Grey a préféré ouvrir sa propre branche dans la pharmacologie dans le Vermont. Quant à James, il dirige depuis Los Angeles l’équipe des Lakers, entre autres.
Les courbes que mon engin dessine sur l’asphalte ressemblent à celles d’une danseuse au milieu de la foule. Elles contournent les yellow cabs 1 , évitent les piétons inconscients, s’adaptent aux travaux. Une vingtaine de minutes suffisent pour traverser Manhattan de bout en bout. Garée devant l’immeuble des médias Edwards, ma moto attire les regards, comme toujours. Ou alors, il s’agit du splendide spécimen du barreau de New York qui en descend.
Ici, Minerva est rédactrice en chef du journal de mode Glamour . Son influence et ses bénéfices font pâlir le monde de la presse et s’enorgueillir Timothy Edwards, son père. Le vieux n’est pas un homme facile à vivre. Plutôt exigeant dans son genre, il est dur en affaires. Dans un sens, sa fille est de ses trois enfants celle qui lui ressemble le plus.
Le hall, trop grand et rempli de courants d’air, traversé, je me dirige directement vers les ascenseurs. La réceptionniste m’a filé mon badge visiteur non sans me refiler son numéro au passage. Certaines sont désespérées pour agir de la sorte.
C’est vrai, tu pourrais être un serial killer.
Le carillon caractéristique des portes métalliques qui s’ouvrent m’apprend que je suis au bon étage. En face de moi, les bras croisés sur sa poitrine rebondie, Minerva m’attend.
Grande, athlétique, adepte des jupes cigarette et des chemisiers en soie, elle est l’une des plus belles femmes que je connaisse. Le ciel m’est témoin, j’en connais beaucoup. Ses cheveux acajou mettent en valeur ses yeux vert jade, souvent ombrés par ses interminables cils. Intelligente. Maligne. Déterminée. Elle est la quintessence de la belle-fille parfaite.
Du moins, si j’en crois mon grand-père qui m’en veut toujours de m’être lassé d’une telle merveille.
— Joshi, ça faisait longtemps. Je ne pensais pas que tu te déplacerais personnellement.
N’essaye pas de m’énerver, je n’ai plus vingt ans et on ne sort plus ensemble !
— Mimi ! Je n’aurais pas imaginé que tu prendrais la peine de régler toi-même cette histoire, réponds-je, narquois.
Je sais qu’elle réserve sa tolérance aux « Mimi » à ses frères, et à eux seulement.
Elle fronce les sourcils, puis elle éclate de rire.
— Suis-moi, Josh.
Bien, nous voilà redevenus des amis.
— Plus de « Joshi » ? feins-je de m’étonner.
Elle se dirige vers son bureau, sans contrôler si je lui emboîte le pas.
— Tu as horreur des surnoms débiles autant que moi. Je voulais simplement vérifier que la rumeur était vraie.
— Laquelle ?
Nous longeons un corridor vitré qui permet d’observer d’immenses open spaces lumineux et agrémentés de plantes vertes qui s’étalent. Les ordinateurs et écrans géants donnent presque l’impression d’être à Wall Street , l’agitation en moins.
Pas de doute, Minerva bichonne ses journalistes.
— Celle que tu étais devenu un vieil homme mature.
Vieux ? Sérieux ?
— À trente ans, j’ai acquis un peu de sagesse, mais certainement pas de vieillesse. Au fait, comment vont les garçons ?
— James se porte à merveille, malgré ses trente et un ans, me sourit-elle en passant la tête par-dessus son épaule. Garrett est le meilleur ami de ton frère, ce qui en soi veut tout dire. Je pense que tu as plus de nouvelles que moi.
— En effet, j’ai croisé Garrett pour le réveillon. Il m’avait l’air de s’être assagi, remarqué-je.
Le corridor se termine par une double porte en bois clair derrière laquelle se trouve le bureau de la boss .
— Uniquement parce que ton grand-père lui fait peur. Entre, je t’en prie, m’invite-t-elle en tenant le battant.
Son espace est immense, féminin, classe. Il lui ressemble.
— Bien, je me doute que tu es ici à la suite de mon email, lance-t-elle, en m’indiquant un fauteuil saumon.
La couleur légèrement orangée s’avère un peu trop girly pour un salon d’affaires. L’expresso que Minerva me tend correspond, lui, parfaitement à la situation. Il va nous permettre de rester concentrés et lucides.
— Hum… Que se passe-t-il exactement ?
— Le groupe Edwards a acquis des parts de Rumeurs , il y a deux ans.
Elle s’assied en face de moi et croise ses jambes avec élégance. Je ne peux pas m’empêcher d’admirer le galbe de ses mollets ainsi que la hauteur de ses talons aiguilles.
— En quoi ce torchon intéresse-t-il un groupe aussi sérieux que le vôtre ?
— En fait, nous sommes passés au format numérique. Rumeurs était l’un des précurseurs en la matière. Ils avaient l’exclusivité d’un logiciel qui nous faisait défaut. Nous l’avons donc acheté. Si en apparence ils gardent une totale indépendance, ils nous rendent tout de même des comptes. Enfin, à moi.
— L’héritière, souligné-je, impressionné. James doit être aux anges de ne pas avoir à s’occuper du groupe Edwards.
Je repose ma tasse et ma sous-tasse sur le plateau de verre de la table basse qui nous sépare.
— Exactement. Le travail que j’ai effectué avec Glamour a fermé le bec de beaucoup de gens et éveillé la jalousie d’encore plus de monde.
— J’imagine. Cependant, pourrions-nous en venir aux faits ?
— Évidemment, ton temps est aussi précieux que le mien.
Elle se lève, se rend jusqu’à son bureau. Tandis qu’elle se penche légèrement, j’admire ses fesses moulées par le tissu tendu de sa jupe. Elle attrape son ordinateur portable et revient vers moi.
Après m’avoir fait signe de la rejoindre sur le sofa, elle tourne l’écran vers moi.
— Le problème est là, m’indique-t-elle en me montrant la une 2 de Rumeurs .
Ma famille a beau être habituée aux articles dans la presse à scandale ou dans celle des affaires, elle préfère rester