Timber Manor

F. E. Feeley Jr, Allie Vinsha

Description

Alors qu’il se remet de la perte récente de ses parents, Daniel Donnelly reçoit un appel de sa tante, qui lui cède sa fortune et son patrimoine familial, Timber Manor. Bien que son père semble discret sur le passé, le besoin de famille et la curiosité de Daniel le poussent à visiter les lieux.

Situé dans une région isolée du nord-ouest, Timber Manor s’est délabré au fil des ans. Ses couloirs sont vides et une fine couche de poussière recouvre les meubles jonchés de feuilles. Lorsque Daniel arrive pour commencer les réparations, des choses étranges se produisent. Des cauchemars hantent ses nuits. Des souvenirs qui ne sont pas les siens perturbent ses jours. Vivant avec les tragédies du passé, Timber Manor menace de détruire Daniel.

Le Shérif Hale Davis a grandi sur les terres du manoir. En voyant Daniel lutter, il s’est juré de protéger le jeune homme qui a capturé son cœur et de l’aider à résoudre le mystère qui se cache derrière ces événements, et à affronter le passé – non seulement pour sauver la vie de Daniel, mais aussi celle de sa famille, dont l’âme même est en jeu.

Sujets

• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Fantasy (canción de Mariah Carey)
• Suspenso
• Romance
• Suspense
• Gay
• Fiction
• Fantasy

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 17
• EAN13: 9782382280553
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
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Catégorie juridique 9220 Association déclarée
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Timber Manor
Copyright de l’édition française © 2021 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2018 F.E. Feeley Jr
Titre original : The Haunting of Timber Manor
© 2018 F.E. Feeley
Traduit de l’anglais par Allie Vinsha
Relecture et correction par Agathe P., Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca's PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l'ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-055-3
Première édition française : avril 2021
Première édition : juin 2018
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Première partie
Daniel
Carol
Daniel
Carol
Daniel
Hale
Daniel
Hale
Daniel
Carol
Daniel
La chose
Daniel
Daniel
Hale
La chose
Daniel
Carol
Daniel
Carol
Daniel
Hale
Daniel
Francine
Daniel
Hale
Deuxième partie
Daniel
La chose
Carol
Daniel
Carol
Daniel
Carol
Daniel
Hale
Daniel
Hale
Daniel
Carol
Hale
Daniel
Francine
Hale
La chose
Hale
Carol
Daniel
Hale
Francine
Daniel
Hale
Daniel
Hale
Daniel
Hale
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
À l'amour de ma vie, John Forgas. J'ai enfin trouvé quelqu'un qui me « comprends ». Je t'aime.
 
 
Timber Manor
Les mémoires du spectre #1
 

 
 
F.E. Feeley Jr
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
Première partie
Ramasser les morceaux
 
 
Daniel
 
 
 
 
La pluie battante s’abattait sur la cabine de mon pick-up, les balais d’essuie-glace fonctionnant furieusement en vain alors que je roulais sur la route forestière assombrie. J’avais l’impression de conduire sous l’eau, au fond d’une mer oubliée. La musique à la radio n’était qu’un murmure, car j’avais baissé presque complètement le son. Mes mains en sueur empoignaient le volant ; je m’y accrochais, essayant de voir à plus de trois mètres devant moi. Le chauffage était poussé à fond afin d’éviter que les vitres ne s’embuent, et la sueur coulait sur le côté de mon visage. Je ne pouvais pas dire si c’était à cause de la chaleur ou de la peur qui serrait mes tripes. C’était probablement une combinaison des deux.
La foudre dansa dans le ciel, suivie instantanément d’un coup de tonnerre qui secoua le monde autour de moi et me fit glapir involontairement et baisser la tête alors que je levais le pied de l’accélérateur. Mon cœur remonta dans ma gorge alors que le tonnerre grondait tel un dragon grincheux se réveillant d’un profond sommeil pour s’apercevoir que son trésor avait disparu.
J’avais ralenti ma vitesse au point de presque ramper sur une dizaine de kilomètres lorsque les pluies torrentielles avaient débuté. Les presque trois mille deux cents kilomètres qui me séparaient du Texas s’étaient déroulés sans incident particulier, et j’avais fait un très bon temps avant de traverser ces derniers kilomètres d’enfer. J’avais maintenant l’impression de ne plus bouger du tout et je pouvais à peine distinguer la route devant moi.
Je n’avais croisé aucune voiture et personne ne m’avait suivi. J’étais seul et isolé, comme si le reste du monde avait disparu et que mon vieux pick-up Chevy et moi étions tout ce qui existait. Ces pensées n’amélioraient pas ma panique naissante.
Dois-je me garer et attendre que la pluie cesse ? Ou continuer jusqu’à ce que je trouve une station-service où m’arrêter ?
Je n’aimais pas du tout la situation ; c’était ainsi que les romans ou les films d’horreur commençaient. Un maniaque brandissant un couteau ou une autre arme tranchante sortait des bois ou apparaissait peut-être à la station-service de Billy Bob. Vous savez, une de ces vieilles stations-service rouillées où personne venait depuis très longtemps.
Je commençai à réfléchir aux films d’horreur des années 80 et 90, ainsi qu’à chaque tueur en série : Freddy Krueger, Jason Voorhees, Michael Myers… et qui pourrait oublier le tueur au visage de fantôme dans Scream  ? Et, bien sûr, c’était sans parler du démon dans Le Fléau , des fantômes dans Shining , ou du loup-garou dans Peur Bleue . Ces films faisaient tous partie de ma collection personnelle chez moi, leur souvenir se moquant de moi avec une sinistre facilité.
J’avais la gorge sèche et j’avais envie d’une boisson, mes yeux étaient fatigués et secs à force de regarder la nuit alors que la pluie frappait mon pare-brise, et que mes phares scrutaient l’obscurité dans une triste tentative de me guider vers ma destination.
Comment puis-je me mettre dans de telles situations ?
Quelques soirées auparavant, j’étais assis dans un bar du campus avec certains de mes amis, gémissant sur la fin du semestre, et j’étais là, à souhaiter revenir dans ma chambre de la résidence universitaire, entouré de mes affaires, de mes devoirs et de mes connaissances, qui étaient si loin. Mais c’était avant de recevoir la terrible nouvelle qui avait bouleversé la totalité de mon monde.
Avant cet appel téléphonique, j’étais un étudiant prêt à affronter le monde avec un sourire de tueur, un corps sexy, des cheveux volontairement hirsutes et mal entretenus, et un diplôme universitaire. Après cet appel, une visite à la morgue et sept jours à déambuler dans la stupeur, mangeant à peine, dormant à peine, incertain de ce que j’avais signé ou à qui j’avais parlé, j’étais monté dans mon véhicule et j’avais tout laissé derrière moi.
J’étais maintenant dehors, dans un fichu je-ne-sais-où, à essayer de rejoindre la maison de ma tante que je ne connaissais pas, où je resterais tout l’été.
Je sortis une cigarette de son paquet d’une main, je la mis dans ma bouche et l’allumai. Le doux paradis de la nicotine se déversa dans ma bouche, et je reposai ma main sur le volant et appuyai sur la commande de la fenêtre. La brûlure de la fumée dans mes poumons était la seule chose sur le chemin du Texas qui me rappelait que j’étais, en fait, encore vivant. Ma tête était remplie de coton et mon cœur semblait être en plomb. Sur la route, j’avais mangé dans des fast-foods, pissé dans les toilettes d&#