Toi, moi un jour, peut-être...
188 pages
Français

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Toi, moi un jour, peut-être... , livre ebook

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Description


Impossible à avoir, impossible à oublier...



Depuis son adolescence, Louise est amoureuse de David, son professeur, son ami, son amour interdit. Lors de ses vingt ans, ils échangent un unique baiser avant qu'elle ne parte habiter à l'autre bout de la France. Huit ans plus tard, son passé la rattrape quand il devient son Boss.


La jeune femme est alors projetée des années en arrière et doit faire face à des sentiments qu’elle croyait avoir oubliés. David, quant à lui, est loin d'être insensible à ses charmes.


Si, aujourd’hui, ils sont adultes, un obstacle persiste entre eux... et pas des moindres...



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 juin 2021
Nombre de lectures 72
EAN13 9782376523383
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0019€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Marion LAURENT
Toi, moi, un jour peut-être



ISBN : 978-2-37652-338-3
Titre de l'édition originale : Toi, moi un jour, peut-être
Copyright © Butterfly Editions 2021

Couverture © Butterfly editions - Depositphotos
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Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-338-3
Dépôt Légal : juin 2021
02062021-1230-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
info@butterfly-editions.com

1.



Alors, c’est l’histoire d’une fille, très jolie, hyper populaire qui tombe amoureuse du garçon idéal. Leur amour est immédiatement réciproque. Aucun nuage à l’horizon, aucune barrière. Ils s’aiment et ils vivent ensemble la plus belle histoire d’amour qui puisse exister.

FIN.

J e voudrais remercier mes amies et ma famille pour m’avoir accompagnée dans l’écriture de ce roman, ainsi que ma maison d’édition pour m’avoir fait confiance.
Et merci à vous, lectrices pour avoir lu avec autant d’attention mon histoire passionnante.
… Non, en fait, ce serait terriblement ennuyant une histoire comme celle-là. Alors, je vous rassure, ma véritable histoire est à l’opposé et ne ressemble en rien à un conte de fées.
Il y a très longtemps, voilà comment tout a commencé…
2.



Louise

Je m’appelle Louise. J’ai quatorze ans, je suis en troisième au collège d’une petite bourgade au sud d’Orléans, et on ne peut pas dire que je sois le genre de fille à être très populaire. Je suis ce que l’on pourrait appeler la fille « pas quelque chose » : pas sportive, pas lolita, pas vraiment intello, pas très belle, mais pas trop moche non plus et pas grande gueule. En somme, plutôt du genre passe partout. Grande, un peu trop, plate, beaucoup trop. J’arbore la coupe de cheveux de Mireille Mathieu dans les années 70 et les lunettes de Nana Mouskouri. Le look vestimentaire allant bien évidemment avec le reste, il m’est impossible de trouver des pantalons à ma taille, m’obligeant régulièrement à partir à la pêche aux moules. Par chance, je n’ai pas d’appareil dentaire ni d’acné. Ouf !
J’ai peur des ballons lors des cours de sport, je m’occupe de la machine à café du bahut avec ma meilleure amie, Violette, je suis inscrite à la chorale de l’école où je chante avec les sopranos et joue de la flûte à bec Basse. C’est un privilège qu’ont les troisièmes et j’avoue que j’attendais cela avec impatience. Pas pour avoir à aspirer la salive qui s’agglutine dans l’embouchure, ni pour avoir à porter autour du cou cet instrument de cinquante centimètres de long et de près de deux kilos, mais pour être considérée comme une dernière année. C’est une sorte de consécration et de fierté d’être placée tout en haut de l’estrade lors du concert de fin d’année.
Je fais partie de celles que l’on met en bout de table ou encore que l’on désigne en dernier quand il n’y a plus personne pour former les équipes sportives. Je suis la bonne copine que l’on appelle quand on a besoin de quelque chose, celle qui ne dira jamais non à la rédaction d’un dossier de deux-cents pages sur ordinateur, ou encore celle qui partagera sa dernière barre chocolatée. Mais parallèlement, je ne fais pas partie de celles à laquelle on pense quand on veut sécher les cours, lorsque l’on veut parler de garçons ou encore pour animer une soirée.
Bref… bref. Niveau sex-appeal et popularité = 0/10.
J’ai des copines, surtout une très bonne, quelques copains, cependant aucun petit ami. Je n’ai jamais embrassé de garçon, ou plutôt aucun garçon n’a jamais voulu m’embrasser, à part une fois peut-être à l’Ile d’Yeu quand je devais avoir sept ans, mais là encore, il avait mis un drap entre nous – on ne sait jamais.
Je dors avec la même peluche depuis que j’ai deux ans. Un Snoopy, offert par mon papa, que j’appelle Gros Nounours et qui m’a suivie partout où je suis allée. Je l’ai même perdu un jour dans un supermarché et il a fallu défaire tous les sacs-poubelle du magasin pour le retrouver. L’angoisse !
Adolescente à l’aire des Boys Band , je suis en émoi devant tous ces beaux garçons aux torses imberbes recouverts d’huile ou de paraffine qui se déhanchent aussi bien – ou mal – qu’ils ne chantent. Mais de tous, c’est des G-Squad dont je suis fan et surtout de Gérald, le plus grand d’entre eux, métisse aux yeux verts, à la voix grave et à la chemise toujours entrouverte. D’ailleurs, je lui voue un culte et ai transformé ma chambre en véritable temple où des centaines de posters et images de lui recouvrent la moindre parcelle de mur ou de meubles.
Comment ça, il est gay ?
Je ne suis pas adepte des vêtements trop féminins, telles que les jupes ou les robes. Je suis la dernière de ma classe à avoir eu mes règles le mois dernier et même si ma puberté n’a pas été fulgurante, les poils sur mes jambes sont aux antipodes du reste. Refusant de les raser par peur qu’ils repoussent trop vite, je me sens bien plus à l’aise sous un sweat un peu trop grand, un pantalon un peu trop large ou un bonnet un peu trop profond.
J’ai fondé le Club des cinq avec des copines – même si elles le nieront sous la torture . Ou plutôt le Club des sept si l’on prend en compte mes deux chiens. J’établis des plans sur la comète, emmène mes amies se promener dans des ruines de maisons abandonnées à côté du cimetière, organise quelques séances de spiritisme sur la cuvette des toilettes – c’est la seule pièce sombre de la maison –, et je crois dur comme fer qu’un jour ma vie imaginaire détrônera ma vie trop ordinaire.
Bref… bref. Niveau hormones et attrait général = 0/10.
Je suis fan de Sous le Soleil et rêve de vivre à Saint-Tropez – je ne le sais pas encore, mais je serai figurante le temps d’une journée et passerai un moment très « particulier » avec l’un des acteurs principaux dont je tairai le nom.
J’idéalise le Festival de Cannes et rêve d’y travailler – ce que je ferai plus tard pour mon plus grand bonheur. Je monterai plusieurs fois les célèbres marches rouges et m’assiérai même dans la zone réservée au jury. Je suis d’ailleurs persuadée d’avoir partagé le même fauteuil que Jude Law.
J’ai décrété être fan absolue de Jean-Paul Belmondo parce que j’ai pleuré quand il se fait abattre dans Le Professionnel – je le verrai plus tard à Cannes et l’aurai même au téléphone quelques secondes pour lui dire à quel point je l’adore, alors que je n’ai vu presque aucun autre de ses films.
J’ai des rêves plein la tête et je suis de celles qui tentent tout pour ne rien regretter. Je ne vise pas la lune pour atteindre les étoiles, je vise la lune pour atteindre la lune.
J’aime les bonbons, les gâteaux apéro, le soda, le théâtre – que je ne pratique pas –, la danse – que je ne devrais pas pratiquer au vu de la non-maîtrise de mon corps . J’ai pleuré comme une madeleine quand Nick est mort lors de son combat de boxe dans Hartley cœurs à vif. Je connais absolument par cœur les dialogues de La Boum 2, du Flic de Beverly Hills 3 et d’Ace Ventura. J’adore ma nouvelle caméra avec laquelle je filme tout et n’importe quoi en m’imaginant devenir un jour une grande réalisatrice de cinéma – ce que je ne deviendrai jamais…
Je suis plutôt timide, idéaliste, romantique, naïve, ponctuelle, raisonnable, sage, disciplinée et je n’ai pas pour habitude de me faire remarquer. Voilà pourquoi, en ce jour de la première réunion du journal de l’école, je suis assez mal à l’aise d’arriver en retard. Mais ce que je ne sais pas encore, c’est que ce retard va changer ma vie pour toujours.
3.



Louise

J’avance dans la coursive du rez-de-chaussée en direction de la salle où doit se tenir la réunion. C’est un couloir de collège somme toute ordinaire que je connais par cœur. Sol carrelé, grandes fenêtres donnant sur la cour, et lavabos surplombés des fameux savons jaunes en forme de citron ou en forme de… – mon Dieu, je suis au collège, je n’y pense pas encore !
Mes copines sont surexcitées à l’idée de passer quelques heures privilégiées avec LE professeur de littérature du collège. Enfin « LE » pour les autres, parce que pour moi, c’est plutôt « le ». OK, il est jeune, sympa, sportif et inaccessible. Mais franchement, entre nous, je ne lui trouve absolument aucun attrait particulier. Je le croise tous les jours près de la machine à café dont je m’occupe avec Violette. Certes, il est poli, courtois, toujours élégamment habillé, mais, très sincèrement, je ne comprends pas cet engouement qui plane autour de lui. Ça frise même le ridicule chez certaines.
Entre ricanements puérils et suggestions déplacées de Perrine envers David Whitman – LE fameux prof –, j’essaie de leur faire presser le pas. Je ne me suis pas inscrite à ce journal pour déblatérer des idioties, mais pour découvrir un univers que je ne connais pas encore. Oui, je sais, je suis un peu rabat joie à mes heures perdues… Cependant, le journalisme est quelque chose qui m’intéresse et même si je me doute que je ne vais pas couvrir la dernière manifestation du coin, j’ai hâte de commencer.
Flûte de zut de crotte.
La réunion a débuté et j’entends la voix de monsieur Whitman s’élever dans le couloir. La porte de la salle n°6 est entrouverte, sûrement pour les retardataires comme nous. Je déteste me faire remarquer, malheureusement, je crois que je n’aurai pas le choix aujourd’hui. Le cœur battant et plutôt mal à l’aise, je m’apprête à passer la porte quand tout à coup, tout bascule. Enfin, pour moi, car soyons honnêtes, je ne suis pas certaine que ça lui ait fait le même effet.
Il est assis sur le coin du bureau, vêtu d’un pantalon à pinces et d’une chemise claire. En nous entendant a

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