Tout sauf mineur
314 pages
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Tout sauf mineur , livre ebook

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Description

— C’est une nerd.


— Hé !


— D’accord, c’est une instructrice de vol.


— C’est mieux.


— Il joue à la balle.


— Le meilleur qui soit dans sa catégorie.


— Techniquement, tu ne l’es pas si on se base sur les statistiques de la Ligue majeure de baseball.


— Tu vois ? Une véritable nerd. Elle n’a pas de filtre non plus.


— Ce n’est pas un gentleman du Sud.


— J’ai eu une dernière saison pour prouver ma valeur.


— Je n’avais jamais vu de match.


— Il m’a dit qu’il était un joueur.


— Elle m’a dit qu’elle était lesbienne.


— Mais tu es tombé amoureux de moi de toute façon.


— Ouais, bébé, absolument.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 août 2017
Nombre de lectures 181
EAN13 9782376761549
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
 
Tout sauf mineur
Copyright de l’édition française © 2017 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 Kate Stewart
Titre original : Anything but Minor
© 2016 Kate Stewart
Traduit de l’anglais par Mélanie Cottencin
Relecture française par Valérie Dubar & Jade Baiser
 
Conception graphique : © 2017 French Art by Aaly
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-154-9
Première édition française : juillet 2017
Première édition : juillet 2016
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour Patty Tennyson, Charleston et mon héros, John Hughes… mais surtout pour Patty Tennyson.
Merci d’être l’amie incroyable que tu es.
Je t’aime.

 
 
 
 

 
 
 
 

 

 
 
Prologue
 
— Mesdames et Messieurs, nous sommes à environ dix minutes de Charleston. Actuellement, le temps est ensoleillé et il fait vingt-trois degrés. Nous espérons que votre vol a été agréable. Veuillez garder vos ceintures attachées pendant que nous nous préparons pour l’atterrissage. Nous savons que vous avez le choix pour vos voyages aériens, et nous vous remercions de voler avec nous.
Quelques secondes plus tard, un ordre plus étouffé de Dark Vador fut aboyé plus rapidement.
— Équipage, préparez-vous à atterrir.
Liberté.
Ce fut la seule pensée qui me traversa l’esprit après les adieux inattendus, larmoyants et mortifiants de ma mère à l’aéroport d’Ohio.
— Rappelle-toi ta vertu. C’est la chose la plus sacrée qu’a une femme, avait-elle dit tout en examinant l’homme derrière moi avec dégoût.
— Maman, ne commence pas, avais-je répondu alors qu’elle m’avait regardée, les larmes menaçant de couler.
Je n’avais pas eu le cœur de le lui dire. À vingt-quatre ans, je n’étais plus vierge depuis des années. Elle m’avait appris à attendre le mariage. Au lieu de ça, j’avais laissé Brian Callahan soulever ma jupe. Un choix que je regrettais, mais j’avais été bien trop curieuse.
— Protège-toi, m’avait-elle pressée comme elle avait regardé autour de nous à la recherche d’un signe de désastre.
Ma mère, même si elle était parfois protectrice, avait la délicatesse de la mère de Carrie du film terrifiant du même nom de Stephen King. Malgré le fait qu’on ne m’avait jamais battue à cause de mes règles ou enfermée dans un placard pour prier, elle m’avait protégée au point de m’avoir presque fait porter une ceinture de chasteté à mon bal de fin d’année. Cela avait été un miracle qu’elle m’ait laissée partir. Bien que je n’aie jamais aimé briser les règles, à cause de ses rabâchages constants et de sa paranoïa, j’étais convaincue que je brûlerais en enfer pour avoir tiré une bouffée d’un joint lors d’une soirée à laquelle j’étais allée en sortant en douce.
Et lorsque j’avais perdu ma virginité, j’étais encore plus convaincue qu’il n’y avait aucun lieu sûr pour mon âme. Des mois plus tard, je m’étais rendu compte que si je ne m’éloignais pas de sa poigne de fer, j’atteindrais moi aussi ce degré de folie.
Elle était plus paranoïaque que religieuse. Elle avait peur de tout et de tout le monde, et elle était toujours certaine qu’elle pouvait trouver un mobile dans la gentillesse de quelqu’un d’autre. Elle était restée célibataire après que mon fugueur de père avait divorcé quand j’avais cinq ans. Je savais que j’étais tout ce qu’elle avait, mais je devais m’en aller. Je n’étais restée saine d’esprit que grâce aux films de ma mère : M’Lynn, Clairee, Truvy et Ouiser du film Potins de femmes … et, bon… Oncle Buck .
L’université était un brouillard qui avait duré cinq ans. Je m’étais à peine aventurée hors de mon dortoir à Cornell. Il m’avait fallu ces cinq années d’école et même encore quelques années de temps de vol pour me glisser dans mon nouveau moi, moins terrifiée. L’université m’avait seulement sauvée jusqu’à ce que l’été arrive, et j’étais revenue en enfer : Dayton, Ohio.
Si je voulais un semblant de vie normale, je devais partir loin d’elle, là où je n’aurais pas l’impression de devoir justifier mes moindres gestes.
Non, cette liberté serait entièrement différente, et le ciel sans nuage et d’un bleu néon à travers la vitre rectangulaire sur ma droite me le disait. J’affichai la météo sur mon iPhone dès que l’équipage annonça que c’était sûr et vis que le ciel ensoleillé serait constant pour la semaine prochaine. Le véritable printemps était déjà bien entamé dans le Sud et bien loin du temps bipolaire d’où je venais.
J’avais laissé la boue triste et morne de mon ancienne vie derrière moi et abandonné rapidement le pull épais avec lequel j’avais embarqué. Charleston avait des hivers doux, voire inexistants, de belles plages de sable, et c’était maintenant mon foyer.
Rien que cela avait été suffisant pour me convaincre de déménager.
Ça et le fait que je serais l’une des rares qui géreraient tout le programme de simulation de vol sur le site de Boeing récemment construit.
Ils disent que tout vient à point à qui sait attendre, et alors que je débarquais et commençais à marcher vers la sortie, je n’arrêtais pas de penser que j’avais suffisamment attendu. J’étais en train de mourir dans un enfer gris, me languissant de tout d’aussi loin que je m’en souvenais, et j’allais en croquer un morceau de tout. J’avais passé beaucoup trop d’années de ma vie à vivre indirectement à travers les films.
Cette journée et tous les jours qui suivraient seraient les plus beaux jours de ma vie .



Chapitre 1
 
Je vis ma nouvelle Prius rouler dans le parking circulaire à l’entrée de l’aéroport. Je hélai le conducteur, et dès qu’il me repéra, il sourit et sortit de la voiture afin de m’aider avec mes bagages. C’était un homme assez âgé, la cinquantaine avec des cheveux poivre et sel et de beaux yeux bleus. Il ne semblait pas avoir sauté de repas… de toute sa vie. Carl transpirait comme s’il venait de courir un marathon alors que je me délectais de l’air printanier vif. Je me promis mentalement de jeter mon pull à la poubelle à la maison, dès que j’aurais localisé… ma maison.
— Madame Blake ?
— C’est moi. Vous devez être Carl, supposai-je alors qu’il me serrait

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