Trois voeux pour s aimer
229 pages
Français

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Trois voeux pour s'aimer , livre ebook

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Description

Romance contemporaine - Romance de Noël - 460 pages



Plus rien ne va dans ma vie : après avoir perdu mon job, mon petit ami m’a larguée. Maintenant, il ne me reste plus qu’à passer le pire Noël de mon existence, seule, dans un cottage miteux isolé dans les Highlands.


Cerise sur le gâteau, je viens de détruire le trésor de ma famille : cette vieille boule à neige dont j'ai hérité. Pourquoi faire toute une histoire pour cette relique ? Tout simplement parce qu’elle renfermait un génie et que je ne me débarrasserai pas de ce drôle de type, aussi exubérant qu’intrigant, tant que je n’aurai pas fait mes trois vœux. Puisque mon nouveau colocataire semble attirer les problèmes comme un aimant, quelque chose me dit que ce père Noël improvisé ne me fera pas de cadeaux.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 03 novembre 2021
Nombre de lectures 7
EAN13 9782379613647
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Trois vœux pour s’aimer
Trois voeux pour s‘aimer

Laura Emann
Laura Emann

Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 978-2-37961-364-7
Concept de couverture : Didier de Vaujany
Prologue



Juillet 2006, Highlands - Écosse
— Six, cinq, quatre, trois, deux, un... J’arrive !
Cette voix, c’est celle de ma cousine Elody. Avec sa petite sœur Jane, elles m’obligent à jouer à cache-cache du matin au soir. Étant donné qu’elles ont quelques années de plus que moi, je n’ai pas trop mon mot à dire. Je ne sais pas comment elles s e débrou illent mais, à chaque fois qu’on joue, je suis la première à être trouvée. Je vais finir par croire qu’elles ont passé un pacte secret afin de se liguer contre moi. Il faut dire que du haut de mes huit ans, je suis hyper dangereuse à ce jeu hautement stratégique. Bien entendu, je dis cela en plaisantant. Quoique...
N’ayant pas trouvé la moindre cachette digne de ce nom à l’extérieur, je décide d’aller tenter ma chance à l’intérieur.
Ma grand-tante Susane est en train de faire la sieste . Puisqu’elle nous a interdit de jouer dans le cottage, de peur qu’on la réveille, je retire mes sandales et entre sur la pointe des pieds.
Je traverse l’entrée, puis atterris dans le salon où je suis tentée, dans un premier temps, de me cacher dans la cheminée. Mais cette cachette est loin d’êt re idéale, car en plus de n e dissimuler que la moitié de mon corps, je risque de salir ma nouvelle robe et maman ne sera pas contente.
Je suis sur le point de faire demi-tour quand mon regard glisse sur divers objets posés sur le rebord de la cheminée. Parmi ce bric-à-brac composé de cadres photo, d’une tour Eiffel miniature et d’un assortiment de bougeoirs aussi moches les uns que les autres, je suis automatiquement attirée par une boule à neige. Ou devrais-je dire LA boule à neige. Celle-là même que ma grand-tante a rebaptisée : On-Touche-Avec-Les-Yeux.
Cette boule est hyper tentante et rien qu’e n la regardant, j’ai déjà le poignet qui se secoue de haut en bas. Un peu comme la queue d’un chien lorsqu’on lui montre une friandise.
Retiens-toi Kate, retiens-to i… Et pense à autre chose comme à cette stupide Elody qui te cherche partout dehors.
Soudain, un éclair, comparable au flash d’un appareil photo, traverse la pièce. Ce qui est étrange, c’est que cette lumière semble avoir été émise par l’objet interdit.
Il n’en faut pas plus pour attiser ma curiosité. Ni une ni deux, je saisis la babiole et commence mon inspection en la faisant tourner entre mes d oigts. À première vue, elle est vieille. Rectification, TRÈS vieille. Peut-être même plus que mon aïeule qui doit avoir... D’ailleurs, quel âge a-t-elle ? Hum... À une ou deux décennies près, je dirais bien cent cinquante ans.
La boule à neig e est de taille moyenne, mais elle paraît plutôt grosse dans mes petites mains. Le socle est en bois et de drôles de mots y sont gravés. J’ai beau savoir lire en anglais et en gaélique, j’ai du mal à déchiffrer ce charabia. C’est sûrement du chinois. À ce qu’il paraît, tout est fabriqué en Chine de nos jours. Du moins, c’est ce que papa marmonne à chaque fois que maman lui demande de reprogrammer notre poste de télévision et qu’il tente de comprendre la notice explicative.
En fait, le mode de fonctionnement de la boule est des plus si mples : de petits confettis blancs représentant des flocons de neige dansent autour d’une é toile couleur or dès qu’on la secoue. Chose que je compte faire dans moins de trois secondes...
Trois, deux, un...
Tout d’un coup, j’entends la porte d’entrée s’ouvrir en grinçant. Mince ! J’ai presque oublié ma cousine, ou dois-je plutôt dire mes cousines, car à en croire les chuchotements, elles sont bien deux à me chercher.
— Tu crois qu’elle est ici ? demande la première que je devine être Jane.
— Bien entendu ! Regarde ! Elle a laissé ses chaussures sur le paillasson, r épond sa sœur aînée.
Argh, comment ai-je pu être aussi bête ? En laissant mes sandales dans l’entrée, je leur ai permis de me suivre à la trace. Difficile de croire que je suis « une fillette à l’esprit vif, définitivement en avance sur son âge », comme le prétend ma maîtresse, après avoir commis une telle négligence.
Ne m’avouant pas vaincu e pour autant, je trottine en direction de l’escalier et décide de monter au premier é tage.
Alors que mes cousines continuent de me cherc her au rez-de-chaussée, je file me cacher dans ma chambre et pose la boule sous mon lit. Je suis sur le point de me glisser dans le placard quand, cette fois, j’entends la voix de la maîtresse de maison gronder dans le couloir.
— Kate, c’est toi qui viens de me réveiller  ?! Je vous avais pourtant prévenues, je ne veux pas vous voir jouer à l’intérieur lorsque je fais ma sieste !
Tante Susane est une femme gentille et elle nous aime profondément. Cependant, elle ne plaisante pas avec deux choses : le rituel de la sieste et cette stupide boule à neige qu’elle chérit plus que tout au monde.
Bref, je suis cuit e et, puisqu’elle est de la vieille é cole, je risque de passer un sale quart d’heure une fois qu’elle aura franchi le pas de la porte.
Pour la seconde fois de la journée, un flash lumineux transperce la pièce. Je me retourne en direction de la boule à neige, mais celle-ci semble normale.
— Approche-toi, n’aie pas peur , chuchote une voix à la fois mystérieuse et envoûtante dans ma tête.
Méfiante, j’avance doucement vers le lit, me mets à quatre pattes et saisis l’objet. C’est pile à ce moment que ma tante entre dans la chambre.
Eh voilà, je viens de me faire prendre la main dans le sac !
À ma grande surprise, la vieille dame tourne la tête de gauche à droite comme si elle ne me voyait pas. Puis, elle repart dans le couloir en marmonnant entre ses dents quelque chose qui ressemble à " j ’étais pourtant certaine de l’avoir entendue... ".
Abasourdie , je regarde le gadget que je tiens dans ma main sans comprendre ce qui vient de se passer. Il est clair qu’elle a besoin de nouvelles lunettes car, jusqu’à preuve du contraire, je ne suis pas...
— Invisible.
Ce mot ce n’est pas moi qui l’ai pensé, mais cette voix mystérieuse qui résonne dans ma tête.
— Ce sera notre secret , ajoute-t-elle avant de se taire pour de bon.
Enco re bouche bée après ce que je viens d’entendre, je remarque que mon bras est devenu transparent. En fait, tout mon corps ainsi que mes vêtements sont à présent translucides si bien que je peux voir le sol au travers de mes pieds  ! Confuse, je cligne plusieurs fois des yeux et cette curieuse illusion d’optique disparaît aussi vite qu’elle est apparue.
L es adultes ont raison de dire qu’il est préférable de porter un chapeau en plein été. J’ai passé toute la journée dehors à jouer au soleil et maintenant, je vois et entends des trucs bizarres. À en croire le couinement émis par le lit de la chambre voisine, tante Susane est finalement retournée se coucher. De plus, je peux voir au travers de la fenêtre que mes cousines se trouvent à présent dans le jardin. J’en profite donc pour redescendre dans le salon et remettre, ni vu ni connu, l’objet décoratif à sa place.
Bien ente ndu, je ne peux m’empêcher de retourner une toute dernière fois cette bonne vieille boule à neige. Je sais que ce qui s’est produit dans ma chambre n ’était que le fruit de mon imagination. Cependant, et alors que j’observe les flocons en train de retomber au pied de l’étoile dorée, je me penche vers le globe et murmure sûre de moi :
— Merci. Un jour, je te revaudrai ça.
Chapitre 1



Mardi 8 décembre 2020, Édimbourg
«  ♫  Last christmas I gave you my heart but th e very next day you gave it away, this year to save me from tears...  ♫ »
Ce matin, je me réveille au son de l’un de mes hits de Noël préférés. Wham ! et les autres groupes des années quatre-vingt me font bien plus vibrer que les chanteurs actuels. Cela dit, James Blunt fait exception à cette règle. En éternelle midinette, je l’adore plus que de raison et ne manquerais un de ses concerts pour rien au monde. Puisqu’il est peu probable de voir le chanteur britannique pousser la chansonnette en portant une combinaison de ski dans son prochain vidéo-clip, je referme les yeux, sereine. Le tube de Georges Michael a encore de longues an nées devant lui et cela me ravit au plus haut point.
Vu le long gémissement de dégoût de mon petit ami Peter, tout le monde n’est pas de cet avis. On croirait entendre quelqu’un à qui on aurait échangé le Nutella de sa tartine par du haggis périmé.
— Oh Kate, mais c’est quoi cette horreur ? se plaint-il en se mettant un oreiller sur la tête. Tu sais que je déteste cette chanson ! En plus, elle n’arrête pas de passer en boucle à la radio en ce moment.
— Ah bon ? C’est bizarre, car je ne l’ai pas encore entendue une seule fois cette anné e, répliqué-je en mentant de façon éhontée.
— J’aimerais que tu désinstalles ce truc de ton téléphone avant qu’il ne me rende complètement marteau.
« Ce truc », comme il l’appelle si bien, c’est l’application « alarme de Noël » que j’ai téléchargée en début de mois et qui nous sert de réveil matin depuis plus d’une semaine. Fonctionnant en mode aléatoire, nous ne savons jamais à l’avance sur quelle chanson de Noël nous allons nous lever.
Contrairement à Peter, j’adore la période des fêtes. Puisque cette année sera notre premier réveillon ensemble, je compte bien lui montrer qu’il se trompe lorsqu’il dit que les cadeaux sous le sapin, les bûches au chocolat et les téléfilms de Noël sont nazes.
Cela fait un peu plus de dix mois que nous sortons ensemble et j’ai emménagé dans son appartement l’été dernier lorsque, fraîchement diplômée, j’ai dû libérer mon logement étudiant. Nous ne sommes pas toujours d’accord sur certains points (comme les loisirs, l’alimentation, la politique...), mais je ne me fais pas vraiment de souci quant à notre relation. En effet, ne dit-on pas que les op

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