Trying not to love you

Lisa Nk

Description

Scott est pompier dans la belle ville de San Francisco. Parfaitement conscient de son homosexualité depuis son adolescence, c’est pourtant un secret qu’il garde farouchement.

C’est un secret même pour sa mère et son demi-frère dont il est très proche et son meilleur ami Andrew.

Mais au hasard d’une rencontre en ligne, il fait la connaissance de Liam qui s’assume pleinement et croque la vie à pleines dents, comme si les lendemains étaient incertains.

Et une chose est sûre, Liam va venir chambouler la petite vie bien rangée du capitaine des pompiers.

Sujets

• Homosexualité
• Homosexuality
• Homosexualité
• Littérature
• Sexualité
• Amour
• Fiction
• LGBT
• Gay
• Romance
• LGBTQ+
• sexualité
• Sexualité

Informations

• Publié par: Erato Editions
• Nombre de lectures: 5
• EAN13: 9782374475684
• Langue: Français

Extrait

Trying not to love you

1
Romance


Lisa NK





Trying not to love you

1
Romance





ERATO-EDITIONS


Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction.
Les noms, les personnages et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat.
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ISBN format papier : 978-2-37447-569-1
ISBN numérique : 978-2-37447-568-4
Suivi Editorial : E.Saracino - Correction F. De Keyser
Graphisme : Erato Editions © - Crédit photo : Unsplash
Avril 2022 © Erato–Editions - Tous droits réservés
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À mes parents et à l’amour de ma vie,
qui ont toujours cru en moi bien plus que moi-même.


Chapitre  ١
L’eau chaude ruisselant sur ses muscles tendus était un véritable soulagement. Il avait rêvé de cette douche durant tout le trajet de retour dans le camion. Lui et son équipe étaient intervenus sur un accident de voiture assez moche et Scott avait dû se glisser tant bien que mal dans l’habitacle de la voiture qui s’était retournée après une violente sortie de virage. Le véhicule avait glissé sur le toit sur plusieurs mètres avant de venir s’encastrer dans un pilier. L’avant avait entièrement disparu et le conducteur était en piteux état.
Le pompier avait mis plusieurs minutes à accéder jusqu’à l’avant complètement déformé pour atteindre l’homme inconscient coincé derrière le volant. Son pouls était faible et ses pupilles peu réactives  ; son pronostic vital était engagé. Le jeune pompier n’en était pas à son premier accident de voiture et son instinct ainsi que son expérience l’avaient mis en alerte.
La situation avait été délicate  ; l’homme n’aurait pas tenu longtemps dans cette position, il avait perdu beaucoup de sang, mais Scott n’avait pas été en mesure de lui prodiguer les premiers soins adéquats. Il était tout de même parvenu à lui glisser un collier cervical autour de son cou afin de préserver ses vertèbres et de ne pas aggraver d’éventuelles lésions à la moelle épinière, avant d’analyser rapidement la situation. Les jambes de la victime étaient coincées et difficiles d’accès  ; le volant, bien que retenu sensiblement par l’airbag, était venu s’enfoncer contre sa poitrine. L’homme devait être désincarcéré, mais le temps était compté. Non seulement la voiture empestait l’essence, mais surtout, le liquide se répandait dans l’habitacle avec un mélange d’huile de moteur.
La manœuvre avait été périlleuse. La victime devait être conduite rapidement à l’hôpital, mais la moindre erreur, la moindre étincelle et c’était le suraccident  ; la zone se serait transform é e en un champ de flammes, sans parler des victimes collatérales.
L’équipe de pompiers était parvenue à orchestrer l’intervention d’une main de maître, mais les opérations avaient pris plus de temps. La victime n’avait pas repris connaissance bien que Scott ait fait tout son possible pour lui apporter les premiers secours, l’heure du décès avait été prononcée par un médecin peu de temps après leur arrivée à l’hôpital.
Une fois leur intervention terminée et le matériel rangé, les hommes étaient remontés dans leur camion pour regagner leur caserne. Il était 2 heures du matin passées et la garde de Scott ne s’achevait qu’à 8 heures, si tant est qu’il ne soit pas en intervention à ce moment-là.
Couvert d’essence, d’huile et de sang, Scott s’était directement dirigé vers les douches communes de la caserne, rapidement rejoint par ses camarades d’intervention. Le silence était de mise. Bien que l’ambiance dans la caserne soit toujours bonne enfant, la fatigue était aussi présente. L’intervention avait été difficile et perdre une victime n’est jamais facile, même si pour chacun d’eux, ce n’était pas la première fois et ne serait malheureusement pas la dernière. Cela faisait aussi partie de leur métier.
Après avoir enfilé un t-shirt propre et un boxer, Scott plaça sa tenue d’intervention au pied de son lit avant de se glisser en silence sous les draps froids. Durant les gardes de nuit, chaque minute de sommeil est précieuse et le pompier avait donc très vite appris à s’endormir en quelques secondes.
La nuit avait été courte, comme bien souvent, en particulier le week-end. À croire que les fins de semaine rendaient les gens idiots et inconscients, comme si mettre sa vie en danger était un jeu à la mode. Il était 8 heures et la garde de Scott se terminait enfin. Il adorait son métier, aussi loin qu’il se rappelait, il avait toujours voulu être pompier. Ce n’était pourtant pas une vocation familiale, son père étant concessionnaire auto et sa mère institutrice, mais il avait toujours été fasciné par les immenses camions et les sirènes. Puis en grandissant, il avait progressivement pris conscience de l’engagement et de l’importance de ce métier. Et son envie et sa passion n’avaient fait que s’accroître avec les années. Il avait obtenu son bac et à ses vingt-et-un ans, il avait passé les examens pour devenir pompier et intégr é une caserne.
En sortant, Scott frictionna ses bras à travers sa veste en jean. La fin février était fraîche et le manque de sommeil créait toujours chez lui une sensation de froid accrue. Il sursauta quand le bras de son collègue et ami vint s’enrouler autour de ses épaules.
— Tu payes ton petit dej’ ?
— Non, pas aujourd’hui, vieux. Je suis mort, je vais rentrer me coucher !
— Roh, allez, tu dormiras ce soir !
— Non, justement, je dois être en forme ce soir !
— Oooh, tu me caches des choses ?!
Un large sourire s’étira sur le visage de son ami, faisant sourire Scott à son tour. Andrew et lui étaient amis depuis l’enfance  ; ils avaient fait les quatre cents coups ensemble et les deux hommes étaient liés par un lien d’amitié fort et inflexible, de véritables frères de cœur. Et c’était tout naturellement qu’Andrew s’était aussi engagé chez les pompiers. Il n’était pas animé par la même passion que Scott, mais il ne regrettait rien et adorait son métier.
— Toujours !
— Ça me fait de la peine ce que tu me dis !
Ces deux-là s’entendaient comme cul et chemise et un de leur jeu favori était de se chamailler amicalement. Scott n’avait jamais aimé s’étendre sur sa vie sentimentale et de ce fait s’amusait la plupart du temps de la curiosité naturelle d’Andrew qui, lui, aimait bien faire profiter son auditoire de ses histoires de cœur.
— Mon petit frère vient passer la nuit à la maison pour qu’on regarde le final de Game of Thrones ensemble.
— T’as un rencard avec ton petit frère   ? Tu sais que c’est illégal   ?
— Tu sais que t’es con quand tu t’y mets   ?
— Je sais, oui, mais c’est pour ça que tu m’aimes, avoue !
Scott rit de bon cœur.
— Ouais, je dois être un peu maso !
— D’ailleurs, t’en fais pas, je serrerai un peu moins les cordes la prochaine fois, je sais que tu aimes ça, mais tu as les poignets fragiles !
Andrew ponctua sa phrase d’un coup de hanche qui fit éclater son ami de rire. Il n’y avait jamais eu aucune ambiguïté dans la relation qu’entretenaient les deux hommes. Andrew était tout ce qu’il y avait de plus hétérosexuel  ; il enchaînait les conquêtes depuis qu’il avait quinze ans et ne manquait pas de faire profiter Scott de ses exploits. Il fallait dire qu’il avait toujours eu beaucoup de succès. Les yeux verts, des petites taches de rousseur, des cheveux châtains et un sourire ravageur dont il usait à la perfection, Andrew avait de quoi faire tourner des têtes.
Mais depuis qu’il avait rencontré Rachel deux ans plus tôt, il était entré dans le rang de la monogamie. Bien que cela ne l’empêche pas de toujours vanter ses exploits, espérant sans doute que Scott en fasse autant et partage un peu plus de sa vie amoureuse et sexuelle avec lui. Mais ce dernier était une véritable tombe à ce sujet .
Les deux amis firent une partie du trajet ensemble avant de prendre le chemin de leurs logements respectifs. Scott habitait un petit appartement confortable dans East Village. C’était un quartier jeune et calme qui ne manquait pas d’attrait ou de divertissement. En rentrant chez lui, il se déchaussa, envoyant ses baskets dans un coin de l’entrée avec son sac à dos, et prit directement le chemin de sa chambre. Après avoir ôté ses vêtements et s’être douché, il se laissa tomber sur son lit, ses cheveux châtains encore humides.
Le sommeil était en train de le gagner quand le bip caractéristique d’une notification sur son portable lui fit rouvrir un œil. D’un geste las, il tendit la main jusqu’à sa table de chevet pour se saisir du mobile qu’il avait oublié de mettre en silencieux. Il jeta un rapide coup d’œil  ; le signal avait été émis par l’appli de rencontre qu’il avait installée quinze jours auparavant. Mais la seule chose qu’il désirait pour le moment était quelques heures de sommeil.
Il activ