Tu m as blessé
130 pages
Français

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Tu m'as blessé , livre ebook

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Description

Je ne suis pas un homme romantique, cela est pour les faibles. Moi, je suis égoïste, j’aime détruire et faire mal, j’ai été élevé comme ça, et ça ne changera pas.


Les femmes ont peur de moi, et j’adore ça. Cela me donne un sentiment de puissance incroyable. Depuis peu, ma seule obsession se nomme Camille, et je ne compte pas la lâcher tant qu’elle ne sera pas devenue mon esclave sexuelle.


Que la chasse commence !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 juillet 2022
Nombre de lectures 22
EAN13 9791034819089
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

À cœur perdu
1 – Tu m’as blessé

 
 
 
 
 
 
Sarah West
 
 
À cœur perdu
1 – Tu m’as blessé
 
(Spin-off – À cœur et à sang)
Dark Romance
 
 
Couverture : Chloé S.
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions  2021

 
Mot de l’éditeur
 
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Note de l’auteure

 
 
 
Ceci est une dark romance. Certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes et des personnes plus sensibles. J’y parle de pédophilie, d’inceste, de zoophilie, de viol, de nécrophilie, de tortures et de plein d’autres sujets qui pourraient paraître affreux pour certains. Logan n’est pas un gentil garçon, il est sans pitié et sans âme. Si vous cherchez une rédemption, ici, il n’y en a pas. C’est dur et parfois cru. Je détaille certains sévices et je vais parfois loin. Si vous ne vous sentez pas capable de lire ce genre de dark, s’il vous plaît, ne lisez pas ce livre. Je ne cautionne aucunement tout ce qui est écrit, ceci est une fiction, les personnages sont fictifs. Je raconte juste une histoire, leur histoire. Si vous vous sentez capable de lire ce livre, alors bienvenue dans le monde de Logan… Mes fous et foldingues de la dark, vous allez adorer.
 
Prologue

 
 
 
Dans la vie, il y a les bonnes personnes, celles qui ont un cœur, une âme, celles qui sont prêtes à aider leur prochain. Des personnes qui sont capables de vivre d’amour et de bienveillance et puis, il y a moi, Logan. Je suis sans cœur, sans pitié, sans amour. Pour personne, à part moi. Je ne changerai jamais, mon humanité n’a jamais existé, je ne vis que pour moi, pour ce que je veux et le reste n’a aucune importance. Les femmes sont mes objets et ne sont là que pour mes désirs. Mes esclaves me demandent de la pitié, mais, ce qu’elles ne comprennent pas, c’est que je n’ai de pitié pour personne. Elles ne sont que des mouchoirs interchangeables. Je n’hésite pas à les jeter et les modifier dès que l’envie m’en prend. Je suis patient, très patient, c’est une de mes qualités qui me permet d’atteindre toujours l’imprenable. C’est comme ça que ma vie va prendre un tournant auquel je ne me serais jamais attendu… ma patience a payé au-delà de mes espérances.
Je suis Logan Lodge et je vais vous raconter mon histoire.
 
 
 
 
Chapitre 1

 
 
 
Le premier souvenir de mon enfance, que je me rappelle parfaitement, a eu lieu quand je devais avoir trois ou quatre ans. Mon père était dans la cuisine, ma mère était à ses pieds et elle léchait le lait qu’il avait versé sur le sol pour elle. J’ai couru vers eux et je lui ai demandé si elle ne voulait pas un bol plutôt, comme moi j’avais tous les matins. Mon père s’est approché de moi et m’a giflé. Je ne comprenais pas ce que je faisais de mal, je voulais juste aider maman. Mais après, il m’a crié dessus en me disant qu’avoir un bol était le privilège des hommes et que les femmes, elles, devaient boire par terre comme les chiennes qu’elles étaient. Je n’avais pas tout compris à cette époque. C’est bien plus tard, vers neuf ou dix ans, que j’ai assimilé les différences entre ces créatures inférieures et nous.
C’est mon père qui m’a élevé. J’ai très peu vu ma mère, elle était toujours enfermée dans sa chambre, quand elle ne faisait pas les tâches ménagères de la maison. Elle n’avait jamais de vêtements, elle était toujours nue. Un jour, j’ai demandé à mon père pourquoi les femmes ne s’habillaient pas dans une maison et il m’avait répondu que c’était pour être prête à servir leur maître à chaque instant.
Les coups pleuvaient. Si ma mère relevait les yeux, même une seconde, pour regarder quelque chose, il lui mettait un coup de poing. Il me répétait sans cesse que c’était pour l’éduquer. J’ai bien vu en grandissant que, chez les autres, ça ne se passait pas comme ça. Leurs mamans étaient habillées, elles n’étaient pas couvertes de bleus, elles souriaient tout le temps. Je n’ai jamais vu ma mère sourire. Pleurer, oui, tous les jours, mais afficher un air heureux, jamais. Elle ne parlait pas non plus. Je l’entendais juste crier, la nuit, quand j’étais au fond de mon lit. J’ai eu peur très longtemps, je ne savais pas ce qu’il se passait et je n’osais pas demander à mon père plus d’explications. Plus jeune, il était très fermé sur beaucoup de questions, il me disait juste qu’il m’expliquerait quand j’aurais l’âge. Au fond de moi, j’avais hâte d’être grand, je savais que je pourrais encore plus me rapprocher de lui et participer à ses activités.
Mais, petit, je ne m’imaginais pas à quel point…
Ma mère ne m’a pas élevé, elle était juste là, morte au fond d’elle. Sans plus aucun sentiment et je me demande pourquoi, même aujourd’hui, elle a continué à subir tout ça. Est-ce pour garder un œil sur moi, car, même si elle ne le montrait pas, elle tenait à moi ? Ou avait-elle peur de mourir, même si la fin pouvait lui arriver à tout moment sous les sévices de mon père ? Je n’aurai jamais la réponse à mes questions, elle est morte maintenant, et puis, à quoi ça me servirait vraiment de savoir tout ça à mon âge ? J’ai une vie à moi, ma propre esclave.
Il y a juste quelque chose qui m’a toujours travaillé, c’est quand ma petite sœur est née. J’ai vu des choses qui me sont restées en mémoire. J’ai beau aimer le sexe, la domination, traiter les femmes comme elles le méritent, je ne peux pas toucher aux enfants. J’ai peu de limites, mais celle-là en est une, ça ne m’excite pas du tout, je suis plutôt écœuré. Moi, le grand Logan Lodge, dégoûté par quelque chose qui pourrait me vider les couilles ? Et ouais ! Il n’y a pas grand-chose, mais ça en fait partie.
Quand ma sœur est née, mon père a d’abord été déçu. Il aurait aimé un autre garçon pour avoir un autre homme, un autre être supérieur en plus, avec lui. Moi, j’étais plutôt content que ça soit une petite fille, je n’avais déjà pas beaucoup d’attention, alors je savais que ce nouveau bébé allait accaparer encore plus mon père. Elle s’appelait Lisa et je ne l’ai pas vue pendant ses premières années. Elle était enfermée avec ma mère puis, quand elle a eu cinq ans, et moi dix, mon père a commencé à la laisser sortir de la chambre pour être avec nous. J’étais content, j’avais enfin quelqu’un pour me tenir compagnie. Elle n’allait pas à l’école alors que moi, si, et j’avais interdiction de dire, à qui que ce soit, que j’avais une sœur.
Je ne savais pas pourquoi au début, mais, maintenant, je comprends tout à fait pourquoi mon père a fait ça. Il ne l’avait pas déclarée, personne ne savait qu’elle était née, et il pouvait en faire ce qu’il voulait. Un jour, quand j’ai eu treize ans, je suis rentré plus tôt de l’école et j’ai vu ma sœur allongée sur le ventre, sur la table de cuisine, et mon père en train de lui faire l’amour. Je savais ce que c’était, car, avec des copains, on avait regardé quelques vidéos que leurs parents cachaient. Lisa, elle, pleurait et, lui, il grognait.
Je suis resté là, à les regarder, pas du tout excité, j’en étais même malade. Quand mon père a remarqué que j’étais derrière lui, il n’a pas arrêté pour autant, il m’a tendu la main et m’a demandé si je voulais essayer. J’ai refusé et je me suis enfui dans ma chambre. J’entends encore les cris de ma sœur, ça tambourine dans ma tête comme un cauchemar sans fin. J’avais encore de l’empathie et de la compassion à cette époque. Voir tout le mal qu’il lui a fait, pendant des années, restera à jamais gravé dans ma mémoire. Après cet épisode, il ne se gênait plus pour faire ses saloperies dès qu’il en avait envie, que je sois là ou pas. Je me suis habitué à la longue, même quand elle me regardait avec ses yeux suppliants. À la fin, je m’en fichais, pas assez pour la toucher, mais je me moquais de ce qu’il lui faisait.
J’ai vu ma sœur mourir devant mes yeux. J’avais quinze ans et, elle, dix. Il l’avait frappée, car, ce jour-là, elle se refusait à lui. Plus elle grandissait, et plus elle se rebellait. Je commençais à bien connaître mon père, je savais que ça allait mal finir, je l’avais même prévenue. Mais Lisa refusait de me parler avec le temps, vu que je ne la défendais pas. Elle ne supportait plus les douleurs qu’il lui infligeait, les marques, les coups, les violences sexuelles. Je suis sûr qu’il la prêtait à tous ses amis, car, parfois, il partait avec elle en voiture et il ne revenait que plusieurs heures plus tard avec Lisa encore plus marquée et meurtrie. Donc, ce jour-là, il l’avait prise plus fort que d’habitude, il l’avait frappée plus que de coutume et elle ne s’était jamais relevée. Quand il s’est rendu compte qu

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