Un mariage pour un manoir
224 pages
Français

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Un mariage pour un manoir , livre ebook

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Description


Un talentueux yankee vraiment mal fagoté, un petit neveu héritier tout juste majeur,


Un grand-oncle qui veut faire d’eux ses héritiers, gai, gay marions-les !


Ils se mesurent et se rejettent sous l’œil intéressé du beau régisseur du domaine familial.


Raison d’entreprise et héritage les font mari et mari.


Puis un mariage pas consommé, un régisseur toujours sexy avec qui en revanche...


Baignades nus dans un étang ensoleillé... œil ironique de l’ombrageux yankee...


Un bel apprenti entre dans la danse...


Qui pour finir sera avec qui ?



Après Comment j'ai atterri dans le lit de noces de mon meilleur ami, voici la nouvelle comédie romantique déjantée de Jaques Fortin-Payen


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 12
EAN13 9782382281338
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0034€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Un mariage pour un manoir
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2021 Jacques Fortin-Payen
Relecture et correction par Sandrine Joubert, Agathe P.
 
Conception graphique : © Francessca Webster pour Francessca’s PR & Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-133-8
Première édition : juillet 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 27
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dédicace
 
 
À mon doux mari.
 
 
Un mariage pour un manoir
 

 
 
Jacques Fortin-Payen
 

 
Prologue
 
Envoi
 
 
Ceci est l’histoire du mariage auquel mon grand-oncle me contraignit pour assurer la pérennité de son œuvre industrielle.
Un laboratoire d’huiles essentielles.
Guetté par ces fonds vautours qui n’ont qu’une idée en tête : dépecer en petits morceaux financièrement savoureux les affaires que d’autres ont bâties. L’œuvre de sa vie était menacée.
Or il arrivait à la fin de celle-ci et n’avait pour héritière que ma mère plus portée sur l’espoir désespérément optimiste d’insérer un peu de Ronsard, Hugo ou Rimbaud, à des crânes nourris à la télé-réalité et au grattage de textos obscurs (pour elle) qu’à gérer une entreprise.
Il avait sous la main pour assurer l’avenir du laboratoire, un petit génie de l’ingénierie en huiles essentielles, par malheur, pas de la famille.
Il lui fallait trouver un truc.
Je fus le truc.
 

 
Chapitre 1
 
Papa, Maman, le grand-oncle et moi
 
 
Rien de tel qu’un jour de grand départ en vacances pour que la fièvre paternelle monte au rythme des kilomètres de « ralentissements » sur les routes, comptabilisés par la radio. Fièvre déjà bien au-delà des normales saisonnières autour desquelles se situe l’irritabilité moyenne d’un père de famille. Les préparatifs étaient à leur comble, ce moment de tous les dangers pour la sérénité familiale. Ce n’était pourtant cette fois qu’un modeste départ en week-end.
Dans ce chaos familial où se défient l’éternel féminin et le sempiternel machisme, un ado avisé doit savoir éviter d’être la mauvaise personne, au mauvais endroit, au mauvais tempo, tout en prenant soin de rester à proximité de l’action.
Et, à portée de voix paternelle !
L’œil sombre, le sourcil froncé, la moue sceptique, mon père portait un regard d’acrimonieux reproche sur l’amoncellement de bagages à « emporter absolument » qu’il devait faire entrer dans le coffre de la voiture. Manquaient les miens.
— Où est-il encore fourré celui-là ? grommela-t-il en habitué du grommellement, il va nous mettre en retard.
Celui-là, c’était moi, Jérémie, « encore » étant tout à fait injuste, mais une clause de style habituelle.
Vif comme l’éclair, à portée de voix et pile dans le tempo, je surgis à ses côtés !
— Suis là, P’pa, j’emballais mon ordi, je prendrai mon sac à dos sur mes genoux.
— J’aimerais savoir pourquoi il faut tant emporter alors qu’on a ce qu’il faut sur place, regrommela-t-il, pensif.
Pourtant l’amoncellement pour un week-end était très raisonnable.
Puis, sur l’air de « heureusement que j’y suis pour y penser », il proféra les rituels :
— Quelqu’un a bien arrêté le chauffe-eau ?
Quelqu’un c’est-à-dire ma mère.
— On a retrouvé les clés ? Qui les a ? Tu me les as données ? Ah. Le verrou de la porte arrière ? Bon sang, où sont mes clés de voiture ?
De son côté, redisparue dans la maison pour la énième fois, ma mère se repassait mentalement la liste de ce qu’elle pensait avoir emporté, de ce qu’il fallait surtout avoir emporté, de ce qu’on oubliait souvent d’emporter, de ce qu’elle aurait pu ne pas emporter, mais dont on aurait besoin, et de ce à quoi, malgré tout, elle renonçait. Inspectant, pièce après pièce avant le départ, elle jetait des regards furtifs, s’étonnant de tant de bagages à enfourner alors que sur place…
Du coup, elle reposait ce qu’elle venait de trouver « quand même utile, mais tant pis ».
— Pas ça, murmurait-elle à regret, il va déjà être impossible durant tout le trajet !
Ils étaient, comme à chaque fois, à la limite de l’incident domestico conjugal. Quant à moi, après bientôt dix-huit ans de vie commune j’avais acquis du métier. Tout en demeurant à portée de voix, j’évitais la ligne de front et slalomais entre les tirs en m’efforçant de ne pas terminer en dommage collatéral.
Tactique habile, mais délicate.
Ce jour-là puisqu’il s’agissait d’un simple week-end prolongé, pas d’amoncellement de bagages, pas non plus d’embouteillage monstre en perspective. Mon père aurait dû rester zen, mais sa grogne tirait à vue sur tout bagage qu’il estimait superflu, et il m’aurait bien considéré comme tel si je n’avais pas été expressément compris parmi les invités. Invitation chez et de mon grand-oncle, le vieil oncle de ma mère, pour trois jours et trois nuits.
Ce qui le stressait.
Chez l’oncle, c’était pourtant plus que bien : un manoir au milieu d’un domaine, campagne, petits oiseaux, piscine, chaises longues et fauteuils profonds. Légumes du potager, fruits du verger, volailles maison, grands vins aux menus. Pour la balade, étangs et vertes prairies, allées ombragées, terrasses ensoleillées et une véranda-orangerie idyllique pour le café, l’apéritif ou la sieste, les jours de pluie ou de mauvaise bise. Plus la piscine. Bref un nourri-logé-blanchi de haut vol. M

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