146
pages
Français
Ebooks
2020
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Ebook
2020
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Publié par
Date de parution
10 décembre 2020
Nombre de lectures
8
EAN13
9782376769309
Langue
Français
Le métamorphe Jaguar, Brent, est sur la mission la plus importante de sa vie : retrouver ses frères disparus. Séparés des années auparavant lorsque leur maison familiale a été attaquée par les Corbeaux, Brent n’a jamais oublié ses frères et sœurs perdus et fera tout pour les ramener à la maison. Puis il découvre qu’un homme détient la clé de leur emplacement, un métamorphe nommé Daniel.
Daniel fuit les Corbeaux depuis qu’ils ont presque éradiqué tous ses semblables. Se cachant en vivant en tant qu’humain, la dernière chose qu’il veut est d’être aspiré dans le monde des métamorphes. Puis il se réveille et trouve un métamorphe Jaguar dans sa chambre, demandant son aide. Même s’il veut refuser, il lui suffit de jeter un regard sur le désespoir dans les yeux de Brent pour savoir qu’il doit l’aider.
Même le plus jeune des enfants sait que les chats et les oiseaux ne se mélangent pas. Cela n’arrête cependant pas l’attirance croissante des deux hommes. Alors même qu’ils combattent de nouveaux et anciens ennemis, leurs sentiments grandissent. Pourront-ils surmonter toute une vie de haine et de préjugés pour être ensemble ? Ou auront-ils à payer le prix ultime pour l’amour ?
Publié par
Date de parution
10 décembre 2020
Nombre de lectures
8
EAN13
9782376769309
Langue
Français
Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
Un Noël sauvage
Copyright de l’édition française © 2020 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2009 Stephani Hecht
Titre original : A feral Christmas
© 2009 Stephani Hecht
Traduit de l’anglais par Jade Baiser
Relecture et correction par Agathe P.
Conception graphique : © Tanya pour More Than Words Graphic Design
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-930-9
Première édition française : décembre 2020
Première édition : décembre 2009
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Dédicace
Pour tous mes lecteurs. Merci pour tout.
Un Noël sauvage
La meute égarée #2
Stephani Hecht
Chapitre 1
Si les plages ensoleillées, les vagues de l’océan et les margaritas étaient un cadeau de Dieu, alors la glace, la neige et le blizzard étaient le grand « allez vous faire foutre » de Satan au monde.
Daniel prit une profonde inspiration avant de sortir de sa voiture et d'affronter dans les prémices d'un impressionnant blizzard. Instantanément, l'air glacial s'infiltra à travers son épais manteau en cuir et il se mit à frissonner. Un vent froid frappa son corps, le faisant glisser sur une plaque de glace avant de reprendre pied.
Oui, c'était définitivement le travail de l'homme d’en bas.
S'il y avait une chose à laquelle Daniel ne s'était jamais habitué, c'était le froid. Peut-être était-ce parce qu’il était un faucon, et l’oiseau en lui n’aimait pas la neige. Il y avait une raison pour laquelle tous ses homologues animaux à part entière formaient ces V et se dirigeaient vers le sud chaque année. S'il avait eu deux sous d'intelligence, il les aurait rejoints au lieu de laisser un travail mal rémunéré et un sentiment d'anonymat le garder dans le Minnesota où sa seule forme de divertissement était de regarder ses testicules geler.
Bon sang, peut-être que son frère Colin avait eu raison de le traiter de précieux pleurnichard. Bien sûr, c'était près de deux décennies auparavant, lorsque Colin lui avait jeté ces mots d'adieu, mais quelque chose lui disait que l'opinion de son frère n'avait pas changé au fil des ans.
Quoi qu'il en soit, Daniel avait hâte d'entrer dans la maison et d'allumer un feu. Peut-être même qu'il ajouterait du Schnaps Peppermint à du chocolat chaud – il fallait vivre dangereusement. Il s'enroulerait dans son plaid et il serait au paradis, que Satan soit damné. La seule chose qui manquerait serait un corps chaud contre lequel se frotter, mais vous n’obteniez pas toujours tout ce que vous vouliez.
Remontant le col de son manteau afin de se protéger le visage d'une autre rafale de vent, il se précipita dans l'allée de la vieille ferme qu'il appelait son foyer. Elle était délabrée et il devait faire attention où il posait les pieds en montant les marches déformées du porche. Il n’allait pas se plaindre, car il avait vécu dans des endroits bien pires.
Puisqu'il faisait nuit, le ciel semblait encore plus sombre ici, sans lampadaires. Et si vous ajoutiez les fortes chutes de neige qui devenaient de plus en plus violentes à chaque minute qui passait ? Même avec sa vision améliorée, il avait du mal à voir plus loin que quelques mètres. Il se maudit d'avoir oublié de laisser la lumière du porche allumée alors qu'il trébuchait sur quelque chose.
Heureusement, il réussit à atteindre la porte sans tomber sur les fesses. Au moment où il levait ses doigts engourdis pour déverrouiller la serrure, il y eut le bruissement d'un mouvement vers la gauche. Ce n’était pas grand-chose, en fait, il l’entendait à peine avec le vent qui hurlait, mais c’était suffisant pour lui provoquer une montée d’adrénaline alors qu’il se glissait sur le côté.
Tout ce qu'il vit, ce fut le vague contour de ce qui avait été autrefois une grange et encore plus de neige. Il n'y avait personne se tenant là. Aucune créature ne se cachait dans les parages, et plus important encore, aucun Corbeau volant dans le ciel. Franchement, cela gâcherait ses vacances plus vite qu'un monstre vert portant un costume de Père Noël avec un fétichisme d'avarice.
Pourtant, il regarda le paysage enneigé pendant plusieurs minutes. Son cœur battait la chamade et des bouffées blanches de givre s'échappaient de sa bouche alors qu'il respirait fortement. Ayant besoin de sentir le contact rassurant de l'acier froid, il glissa sa main dans son manteau pour toucher le canon de son Glock.
— D'accord, murmura-t-il. Ce n'était peut-être pas une si bonne idée de prendre ce deuxième verre au bar.
Honnêtement, ce n’était pas une bonne idée pour lui de sortir, point, mais il était devenu si fatigué d’être enfermé avec seulement son monologue intérieur pour compagnie. Il voulait simplement entendre la voix de quelqu'un d'autre. Même si c'étaient les ivrognes locaux, puisque la petite ville n’abritait pas de boîtes de nuit haut de gamme.
Comme il ne voyait toujours rien d'anormal, Daniel secoua légèrement la tête. Toutes ces années de fuite devaient l'avoir rendu paranoïaque. Personne n’aurait pu le trouver, car il était devenu sacrément doué pour cacher ses traces. Donc tout allait bien, pas de soucis. Maintenant, si quelqu'un voulait simplement dire cela à son cœur battant la chamade et à son estomac noué.
Il déverrouilla rapidement la serrure et se précipita à l'intérieur, claquant la porte derrière lui. Alors qu'il appuyait son dos contre le bois et reprenait son souffle, il scruta la pièce, ne trouvant rien de déplacé.
— Tu vois, tu te fais tout un film pour rien, dit-il, essayant de tout son possible d’ignorer le fait qu’il s'était encore abaissé à se parler à lui-même. Ils ne t'ont pas trouvé. Tu es en sécurité. Ça va.
Si seulement il pouvait croire son propre discours d'encouragement.
— Je pense que j'ai trouvé la maison, dit Brent dans son dispositif de communication alors qu'il clignait des paupières afin de se débarrasser de la neige que le vent avait soufflé dans ses yeux.
— Tu penses ou tu le sais ? fut la réponse sarcastique du quartier général.
Brent d