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pages
Français
Ebooks
2015
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Ebook
2015
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Publié par
Date de parution
06 novembre 2015
Nombre de lectures
20
EAN13
9791094809044
Langue
Français
L’agent du FBI Morgan Nash est en mission à Londres où son affaire tourne mal et il se trouve à quelques instants de prendre une balle dans le cœur en poursuivant un suspect. Mais le destin a d’autres plans : Morgan perd connaissance... et se réveille en 1888. Chargé de répertorier les manuscrits anciens au British Museum, Ezra Glacenbie a attiré accidentellement Morgan hors du vingt et unième siècle – des vacances impromptues qui pourraient devenir permanentes pour Morgan, si les deux hommes n’arrivent pas à localiser le grimoire qu’Ezra a utilisé.
La quête de Morgan pour rentrer chez lui est entravée par son irrésistible tentation d’enquêter sur le tueur en série le plus célèbre de l’histoire. Mais dans le Londres victorien répressif, la romance inattendue qui fleurit entre Morgan et Ezra devient la complication la plus dangereuse de toutes.
Publié par
Date de parution
06 novembre 2015
Nombre de lectures
20
EAN13
9791094809044
Langue
Français
Publié par
JUNO PUBLISHING
http://juno-publishing.com/
Une pause hors du temps
Copyright de l’édition française © 2015 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2010 Tamara Allen
Titre original : Downtime
© 2010 Tamara Allen
Traduit de l’anglais par Jane Doe
Relecture française par Valérie Dubar et Mattie Cerelli
Illustration de la couverture : Angie Oz
Conception graphique : Angie Oz
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 979-10-97-4809-04-4
Première édition française : octobre 2015
Première édition : avril 2012
Édité en France métropolitaine
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
Pour Eric, Nick et Robyn
Chapitre 1
Maman a toujours affirmé que j’avais tout ce qu’il me fallait pour réussir. D’après moi, elle parlait surtout de mon intelligence et de mes qualités de cœur, même si le Glock à ma ceinture m’a aidé à me sortir de pas mal de situations délicates. Mais les questions existentielles n’ont jamais été mon fort – même quand je n’ai rien de particulier à faire, à part me geler le cul dans un entrepôt désert sous la bruine londonienne.
J’avais passé l’essentiel des trois derniers jours enfermé là-dedans, avec pour seule compagnie le susnommé Glock et un agent du MI6, Leonard Gladstell, dont le bavardage perpétuel et la bonne humeur me portaient sur les nerfs. Nous consommions beaucoup trop de café, surtout en considérant que les seules toilettes à notre disposition étaient des w.-c. mobiles situés sur le terrain vague d’à côté, et nous n’avions encore rien appris concernant la localisation du transfuge que nous étions censés récupérer.
Pour aggraver la situation, Leonard paraissait croire qu’il dirigeait l’opération depuis que son patron était au lit avec la grippe – ces derniers temps, Creighton ne faisait plus grand-chose à part râler quand il lui arrivait de nous téléphoner. Au cours de ces longues heures d’attente, j’étais essentiellement resté à l’écart, lisant tout ce qui me tombait sous la main, y compris le plan de la ville que Gladstell m’avait fourni. Voilà à quel point j’étais désespéré de ne pas vouloir papoter avec ce gars-là ! C’était bien ma chance qu’il se soit pointé pour me relever avec des petits pains tièdes à la cannelle et du café. Je ne peux pas résister aux pains à la cannelle ni à ceux qui les apportent. Comme s’il le savait, Leonard afficha un grand sourire en déposant la boîte sur une caisse en bois, à côté de l’ordinateur que j’avais installé, avant de prendre ses aises sur mon sac de couchage, posé sur une autre caisse.
— Vous semblez de meilleure humeur aujourd’hui, agent Nash. Encore une semaine et vous vous sentirez comme chez-vous à Londres.
New York et l’air vif de septembre que j’avais laissés derrière moi me manquaient terriblement. Gladstell avait beau incessamment prétendre que l’Angleterre était un don de Dieu à l’humanité, ce n’était pas ma destination préférée pour un voyage à l’étranger.
— Même si on me payait, je refuserais de vivre dans une humidité pareille !
Son sourire s’élargit.
— Combien de fois avez-vous eu le privilège de travailler chez nous, agent ?
J’agitai deux doigts en l’air tout en me brûlant la langue avec ma première gorgée de café. Leonard acquiesça d’un air docte.
— Et vous n’avez vu de Londres qu’une chambre d’hôtel et un entrepôt poussiéreux ?
Je dus admettre que c’était le cas.
— Je comptais faire un peu de tourisme la dernière fois, mais mes projets sont tombés à l’eau. Au sens littéral.
Il rit.
— Vous, les Américains ! Trois gouttes de pluie et c’est la panique, vous vous précipitez pour vous mettre à l’abri. Je me rappelle parfaitement qu’il pleuvait à New York lors de ma dernière mission là-bas. Personne ne m’a paru avoir besoin de soins médicaux après avoir été un peu mouillé.
— Parce que la pluie de New York n’est pas aussi toxique !
Il soupira, sans perdre son sourire.
— Je suppose que vous n’êtes pas du matin, agent, parce que je vous vois toujours d’humeur détestable.
— Désolé.
Je n’étais pas au top après une nuit et un jour passés avec un simple sac de couchage entre moi et du ciment qui aurait aussi bien pu être un bloc de glace. J’aurais dû retourner à l’hôtel la nuit dernière, mais je commençais à penser que nous risquions de perdre notre homme, aussi n’avais-je pas voulu abandonner mon poste.
— Ce n’est pas la pluie, mais ce maudit vent, expliquai-je. Deux parapluies ont déjà rendu l’âme et le troisième est à l’agonie.
Je désignai d’un signe de tête le misérable assemblage de baleines métalliques et le tissu détrempé qui gisait sur le sol, près de la porte de l’entrepôt, comme un merle blessé, avant de préciser :
— Et c’est juste le résultat d’un saut jusqu’à la chambre froide que nous appelons nos toilettes.
— Allons, vous me paraissez vigoureux. Ne me dites pas que c’est à ce point difficile pour vous.
— Eh bien, en général, je survis à de telles affectations. Le problème, c’est que j’ai laissé ma couverture électrique à la maison.
Je pris un petit pain tiède avant de me relever pour étirer mes muscles endoloris dans les jambes et le dos. Être assis et attendre étaient ce que je détestais le plus.
— Ça va aller ? demandai-je à Gladstell. Je crains que vous n’ayez que Creighton pour vous tenir compagnie.
Il retint un sourire ironique.
— J’envisage de couper mon téléphone pendant un moment.
Je me sentis presque désolé pour lui. Quand un responsable avait envie de se plaindre, un subalterne était censé l’écouter, que ça lui plaise ou pas.
— Bonne idée. Je vais faire une autre ronde avant de retourner à l’hôtel.
— Personne ne nous surveille, je vous assure.
— Alors, bon sang, pourquoi est-ce que ça prend aussi foutrement longtemps ?
J’avais cru que tout était à cause de Nosik dont l’agent responsable de cette affaire parlait comme d’un solitaire du genre méfiant ; notre transfuge tenait à nous rejoindre de lui-même, sans assistance ou collaboration. Mais quand même, à l’heure actuelle, il aurait dû prendre contact, à moins qu’il soit blessé ou pire.
Pour la première fois, le visage du bon vieux Leonard s’assombrit pour de bon.
— D’après la rumeur, il est possible que nous l’ayons déj&