Une Saison Suffit Tome 2
278 pages
Français

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Une Saison Suffit Tome 2 , livre ebook

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Description

Alors que l'espoir naissait dans le cœur de Matthieu, l'inattendue réponse d'Hannah vint briser tous ses rêves, anéantissant au passage son envie de continuer à avancer. Mais ce qu'il ignorait, c'est que des ténèbres les plus profondes peut jaillir la lumière que l'on n'attendait plus.
"Tu as peut-être raison, mais même si elle est une erreur, je veux la faire, elle sera mon erreur, celle que personne ne m’aura dictée et elle sera celle que je chérirai le plus, celle qui m’aura fait avancer, évoluer. Je comprends qu’en tant que parent tu ne veux pas que je souffre, mais c’est un passage obligé et je pense que quelque chose de bon peut sortir de notre histoire. Alors, oui, il y a de grandes chances pour qu’elle et moi ça n’aboutisse à rien, mais je veux le tenter, malgré tout. De toute façon la vie c’est ça, des éternels paris."

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 février 2020
Nombre de lectures 1
EAN13 9782379791277
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0124€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Une Saison Suffit Tome 2
2. La Pivoine

Anaïs Rica

2020
Cet ebook a été réalisé avec IGGY FACTORY. Pour plus d'informations rendez-vous sur le site : www.iggybook.com
Prologue
 
 
À l’instant même où je la vis, mon cœur se mit à battre plus fort et je savais. Chaque regard, chaque aspect de sa personnalité, chaque sourire qu’elle m’avait accordé avaient renforcé ce sentiment qui m’habitait. Cette femme avait provoqué en moi plus d’émotions que dans ma vie entière et il était devenu inconcevable de se résoudre à la perdre. Pourtant c’est ce qu’il venait de se passer, Hannah ne voulait pas de moi dans sa vie et je ne pouvais pas lutter contre sa décision. Et c’est ainsi, que sans m’en apercevoir, le néant m’emportait dans ses flots.
1. Matthieu
 
 
Dimanche
« Le numéro que vous tentez de joindre n’est pas disponible, veuillez laisser votre message après le bip sonore, merci. »
— Matthieu ? C’est Thomas, Hannah nous a expliqué ce qu’il s’est passé hier soir. Rappelle-moi.
 

 
« Le numéro que vous tentez de joindre n’est pas disponible, veuillez laisser votre message après le bip sonore, merci. »
— Matthieu c’est encore moi, réponds s’il te plait, j’aimerais m’assurer que tout va bien. Hannah a l’air d’aller très mal elle aussi, peut-être que vous devriez reconsidérer les choses. Ce serait bien qu’on en parle.
 

 
« Le numéro que vous tentez de joindre n’est pas disponible, veuillez laisser votre message après le bip sonore, merci. »
— C’est de nouveau moi, écoute je comprends que tu ne veuilles parler à personne, mais envoie moi au moins un message, pour me rassurer. Je ne t’embêterai plus aujourd’hui.
 
Lundi
— Salut Matt ! Alors tu as pu récupérer de la soirée de jeudi ? Demanda Nicolas.
— Oui, j’étais juste un peu dégoûté de rater les cours de vendredi, et merci pour le portable.
— Oh de rien, et justement de ce côté-là, rien de changé ?
— De quel côté ?
— Ben, par rapport à cette fille.
— Oh, non, de ce côté-là, rien n’a changé.
— Nico, interpella Xavier qui était au pas de la porte, il y a des nouveaux boulots affichés si tu veux.
— Ah génial ! Je vais aller voir vite fait.
— Il cherche un boulot Nicolas ?
— Ouais, il n’a pas grand-chose comme bourse donc il galère un peu, répondit Xavier qui venait de s’asseoir. T’as un boulot toi ?
— Non, je vis chez mon père.
— Ah t’as de la chance d’avoir un parent dans le coin, ça me faciliterait les choses. Enfin, connaissant mon père il faudrait quand même que je bosse.
— T’as un boulot alors ?
— Ouais, dans une supérette pas loin de chez moi, l’avantage c’est que je ne suis pas obligé de rater les cours.
Le silence s’installa.
— Tu es sûr que ça va ? Demanda Xavier inquiet.
— Oui, tout va bien, un peu fatigué sûrement.
— J’ai l’impression que tu ne me dis pas la vérité, mais je vais faire semblant de te croire… Et ton sourire confirme ce que je viens de dire.
— Toujours aucune annonce qui fait partie de mes capacités, je n’arriverai jamais à trouver, se plaignit Nicolas à son retour.
— Au pire je peux toujours me renseigner si au boulot ils ne cherchent pas quelqu’un.
— Tu peux ?
— Mais oui.
— Ah génial, merci, ce serait top.
— Ouais ben je n’ai jamais dit qu’ils t’accepteraient.
— Je sais, mais c’est déjà très gentil.
— Bon maintenant tais-toi le prof arrive.
 

 
— Ah, la journée est terminée ! Le lundi c’est toujours crevant, en fait on ne devrait pas avoir de week-end, peut-être qu’on serait plus en forme, suggéra Nicolas.
— Mais qu’est-ce que tu peux dire comme connerie! S’étonna Xavier, en plus il y en a un qui n’a pas fini sa journée.
— Si je l’ai fini, je n’ai pas mon option aujourd’hui.
— Ah ben tu vois ! C’est dingue ce que tu peux râler ! S’exclama Nicolas.
— Je fais ce que je veux, si tu n’aimes pas ça tu peux…
— Bon les gars je vais rejoindre ma voiture, à demain.
— A demain Matt ! Salua joyeusement Nicolas.
— A demain Matt, se moqua Xavier.
— Mais tu es particulièrement agaçant aujourd’hui, qu’est-ce que t’as ?
 
La voiture démarra et la musique retentit.
 
One is the loneliest number
« Un » est le chiffre le plus solitaire
That you’ll ever do
Plus que tu ne le seras jamais
Two can be as bad as one
« Deux » peut être aussi médiocre que « un »
It’s the loneliest number since the number one
C’est le chiffre le plus solitaire depuis le « un »
 
No is the saddest experience you’ll ever know
« Non » est l’expérience la plus triste
Yes, it’s the saddest experience you’ll ever know
« Oui » est l’expérience la plus triste
Because one is the loneliest number
Parce que « un » est le chiffre le plus solitaire
That you’ll ever do
Plus que tu ne le seras jamais
One is the loneliest number
« Un » est le chiffre le plus solitaire  
That you’ll ever know
Plus que tu ne le sauras jamais
 
It’s just no good anymore since you went away
Ce n’est juste plus aussi bien depuis que tu es parti
Now I spend my time just making rhymes of yesterday
Maintenant je passe le temps en faisant des rimes d’hier
 
Because one is the loneliest number
Parce que « un » est le chiffre le plus solitaire
That you’ll ever do
Plus que tu ne le seras jamais
One is the loneliest number
« Un » est le chiffre le plus solitaire
That you’ll ever know
Plus que tu ne le sauras jamais
 
One is the loneliest number
« Un » est le chiffre le plus solitaire
One is the loneliest number
« Un » est le chiffre le plus solitaire
One is the loneliest number
« Un » est le chiffre le plus solitaire
 That you’ll ever do
Plus que tu ne le seras jamais
 
One is the loneliest number
« Un » est le chiffre le plus solitaire
Much, much worse than two
Beaucoup, beaucoup moins bien que « deux »
One is the number divided by two
« Un » est un chiffre divisé par « deux »
 
— Ah, Matt, tu es déjà rentré ?
— Oui, le dernier cours est annulé.
— Ah… Et tu vas mieux aujourd’hui ? Ça t’a fait du bien d’aller en cours ?
— Pas vraiment, je vais aller dans ma chambre si ça ne te fait rien.
— Bien-sûr, mais tu as intérêt de manger ce soir.
— On verra.
 

 
« Le numéro que vous tentez de joindre n’est pas disponible, veuillez laisser votre message après le bip sonore, merci. »
— Ouais Matt, c’est encore moi, Thomas, le mec de Pauline, ton pote accessoirement, ce serait bien que tu répondes un de ces jours, ça a dû être horrible de te faire rejeter, je comprends, mais tu ne dois pas t’empêcher de vivre non plus. Et si pour toi c’est plus simple de ne plus nous parler non plus, je comprends aussi parfaitement, mais en attendant, réponds. On se fait du soucis, et pas que Pauline et moi… Allez, bye.
 
Mardi  
— Ah, je déteste commencer si tôt ! Se plaignit Nicolas.
— Là je te suis, acquiesça Xavier, mais ce qui est plus agaçant c’est de voir l’autre toujours impeccable, même à 8 h du mat’ !
— C’est vrai ça, ça t’arrive d’avoir des faiblesses de temps en temps ?
— Bien sûr, je suis humain.
— Ouais ben on ne dirait pas, grogna Xavier, ils sont agaçants les mecs beaux gosses, comment veux-tu qu’on ne se sente pas complexé après ? Ce n’est pas en traînant avec lui que j’arriverai à choper une seule nana.
— Je pense que même sans lui tu ne pourrais pas en avoir, plaisanta Nicolas.
— Oh, la ferme toi ! C’est facile de se moquer quand on a trouvé la bonne. On n’a pas tous cette chance. Oh et tu me fais chier.
— Mais Xavier, attends!… Il le sait au moins qu’on va dans le même cours que lui ?
— C’est Xavier, laisse-le râler.
— Je te trouve un peu ailleurs depuis hier, tout va bien ? S’inquiéta Nicolas.
— Oui, ne t’en fais, quelques petits soucis familiaux, rien de bien grave.
— Ah ça, la famille c’est toujours compliqué. Mais ce qui est bien avec elle, c’est qu’on sait toujours qu’on finira par se réconcilier, sourit-il.
— Oui tu as raison.
 

 
— Honnêtement Matt, je commence à m’inquiéter pour toi, je comprends ce que ça t’a fait, mais… il faut t’en remettre, il ne faut pas te laisser abattre comme ça. Reprends toi mon fils, ça ne te ressemble pas d’être ainsi.
— Mais ça va papa, ne t’en fais pas, je n’ai juste pas très faim en ce moment, mais ça va passer, petit à petit.
— Si tu veux ce soir je ne vais pas bosser, j’appelle Christophe pour qu’il me remplace et…
— Non, papa, j’ai besoin d’être seul. Je vais dans ma chambre.
 
« Le numéro que vous tentez de joindre n’est pas disponible, veuillez laisser votre message après le bip sonore, merci. »
— Matt, c’est encore et toujours moi, je commence réellement à m’inquiéter, alors dis-moi que tout va bien.
 

 
Quelqu’un toqua à la porte.
— Ah ben enfin, il n’est pas trop tôt ! ça te coûterait de répondre à mes messages ? S’énerva Thomas.
— Mais, qu’est-ce que tu fais là ?
— Tu oses me poser la question ! Mais je viens voir si tout va bien, on s’inquiète tous !
— Tous ?
— Oui, tous, et par là j’entends aussi Hannah, ça fait trois jours qu’elle me demande de tes nouvelles, si je n’étais pas venu, je pense qu’elle aurait elle-même été toquer à ta porte. Mais je me suis dit que ça ne t’aurait pas aidé de la voir, se radoucit-il.
— Oui, tu as raison, répondis-je dans un murmure.
Un silence s’installa.
— Je peux entrer ? Demanda Thomas.
— Oui bien sûr, entre.
Je commençai à reprendre de plus en plus connaissance, il m’avait fait l’effet d’un électrochoc.
— J’envoie un message aux filles.
Je regardai autour de moi, j’avais l’impression de me réveiller. Je vis Thomas ranger son portable.
— Alors, dis-moi tout, que s’est-il passé ces 3 derniers jours ?
Je perçus de l’inquiétude dans son regard.
— Tu veux un truc à boire ? Proposai-je sans bouger.
Je me sentais faible, je commençai à ressentir les conséquences de mes 3 jours de déprime.
— Non Matt, je ne veux rien, assis toi juste et parle moi.
Il m’invita sur l’îlot central de la cuisine, je le rejoignis.
— Tu me parais assez faible.
— Je crois que ce n’est pas juste une impression, essayai-je de sourire.
Je le vis se leve

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