Vois mes mots
440 pages
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Vois mes mots , livre ebook

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Description


Scott Ashworth, le célèbre modèle de lingerie masculine, a de la chance : son attaque par un assaillant inconnu ne laissera aucune trace visible. Ses objectifs professionnels sont toujours à sa portée et surtout, son demi-frère Rylan Mahoney est de retour dans sa vie. Leur engouement lors de l’adolescence a enfin la chance de pouvoir s’approfondir.


Rapprochés par les circonstances de l’attaque de Scott, les sentiments de Rylan depuis longtemps endormis à son égard sont rapidement ravivés, même s’il est hanté par le souvenir de la disparition de Scott la nuit de son dix-huitième anniversaire et des six années sans nouvelles qui ont suivies. Rylan pousse Scott vers la vérité, convaincu de la maxime selon laquelle les secrets perdent leur pouvoir une fois qu’ils sont partagés – mais la résurrection de vieux démons a presque toujours un prix.


En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la vie de Scott échappe à tout contrôle, ses insécurités toxiques jaillissant pour menacer la relation fragile qu’il entretient avec Rylan. Apprendre à abandonner le passé et à croire en lui-même sera le plus grand défi de Scott, sinon il risque de perdre Rylan pour toujours cette fois.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 mai 2019
Nombre de lectures 16
EAN13 9782376765301
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par JUNO PUBLISHING 2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt Tel : 01 39 60 70 94 Siret : 819 154 378 00015 Catégorie juridique 9220 Association déclarée http://juno-publishing.com/ Vois mes mots Copyright de l’édition française © 2019 Juno Publishing Copyright de l’édition anglaise © 2017 NineStar Press, New Mexico, USA Titre original : See my words © 2017 Melanie Hansen Traduit de l’anglais par Hortense Barron Correction & Relecture par Valérie Dubar, Joly Lucha, Miss Relect addict Conception graphique : © Natasha Snow
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing : http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-530-1 Première édition française : mai 2019 Première édition : avril 2017
Édité en France métropolitaine
Table des matières Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Épilogue
À propos de l’Auteur
Résumé
Avertissements
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les person nages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur , ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement ex istées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicit es et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertiss ement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous ave z effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne sero nt pas accessibles à des mineurs.
Vois mes mots Fantômes du passé #2
Melanie Hansen
Chapitre 1 — Pour ce que ça vaut, je suis vraiment content que tu sois là, Ry.
Scott effleura ses lèvres avec les siennes et sans un autre mot, relâcha Rylan et se tourna pour descendre avec allégresse les escali ers du coin VIP. — Moi aussi, murmura Rylan en soupirant dans la piè ce vide. Ses yeux brûlaient d’émotion et de fatigue, son cor ps palpitait à la suite du baiser de Scott et de son contact. Il s’enfonça dans le ca napé sur lequel ils s’étaient allongés, faisant courir sa main sur le cuir encore chaud et plissant les lèvres avec regret.
Les choses n’avaient pas beaucoup changé en six ans .
Ce n’était pas seulement la beauté de Scott, son at trait physique – Rylan n’avait jamais étéaussisuperficiel. Mais l'alchimie explosive combinée à l a vulnérabilité dans les yeux de Scott, une solitude qu'il soupçonnait c e dernier de ne pas laisser beaucoup de gens voir… et il était perdu.
Je n’ai pas vraiment réussi à te tenir à distance, hein ?
Secouant la tête et jurant de faire mieux, Rylan at trapa son appareil photo et son sac à dos avant de descendre les marches. Un rapide coup d’œil vers la scène principale révéla Sheer Blyss terminant ce qui ress emblait à une routine comique, des gogos danseurs musclés et huilés en bikini la soule vant sur leur épaule pour l’emmener.
La foule était en train de s’éparpiller, mais Lance était toujours assis dans un coin avec sa petite troupe, la quantité de pichets, de b outeilles et de verres sur les tables en face d’eux attestant de la gueule de bois dont ils souffriraient plus tard. Corey et Teena n’étaient nulle part en vue.
Pas du tout déçu d’avoir manqué le dernier spectacl e, Rylan s’avança le long de la piste de danse en direction de l’entrée du club. Quelle nuit ! Quelle nuit déroutante et exaltante ! Dehors, il faisait chaud et l’air sec d u désert sentait les fleurs d’oranger. Il prit une profonde inspiration purificatrice, aspira nt au calme. La meilleure chose à faire était de laisser les choses avec Scott se dérouler à leur rythme, à leur manière. Il grimaça. Plus facile à dire qu’à faire, comme l’ava it clairement prouvé cette soirée.
Rylan carra les épaules et redressa son sac à dos, traînant les pieds le long du trottoir à côté du parking. La courte distance de m arche jusqu’à la station de métro ne serait pas si pénible, même s’il aurait préféré fai re le trajet dans la petite voiture décapotable de Scott. Il aurait dû accepter son offre… Un cri perçant déchira l’air et Rylan sursauta, tré buchant sur ses propres pieds alors qu’il tournait la tête pour chercher la sourc e du cri. – À l’aide ! cria-t-on à nouveau. Oh, mon Dieu, j’a i besoin d’aide !
Sans réfléchir, Rylan piqua un sprint vers les prof ondeurs du parking. Les cris désespérés devinrent de plus en plus forts alors qu ’il contournait quelques voitures, et Rylan s’arrêta net lorsqu’il vit une femme accroupi e près d’une silhouette effondrée sur le sol. — Madame, qu’est-ce qui ne va pas ? appela-t-il, ne voulant pas s’approcher à l’aveuglette sans avoir une idée de la situation.
D’autres personnes accoururent et Rylan reconnut l’ une d’entre elles comme étant Jerry, le videur du club. Il s’affaissa avec soulag ement en se retournant. Il valait mieux laisser les pros gérer cela. — Cet homme, il est blessé ! bredouilla la femme.
Jerry actionna son oreillette sans fil en s’approch ant pour s’agenouiller à côté d’elle. — C’est Jerry. Nous avons une situation d'urgence d ans le parking ouest. Je … Mon Dieu ! Scotty ! — Quoi ?
Entendre ce nom traversa Rylan comme une lame brûla nte, et il se retourna avant de se faufiler dans la foule grandissante pour bais ser les yeux avec incrédulité. C’était Scott, à moitié sur le dos, à moitié sur le côté, e t une immense tâche de sang se répandant sous sa tête.
— Oh, mon Dieu.
Rylan s’effondra à genoux à côté de lui.
— Que lui est-il arrivé ? Jerry criait à quelqu’un, lui ordonnant d’appeler l es secours. — Est-ce qu’il respire ? sanglota la femme qui agri ppait un caniche noir tremblant. Je ne pense pas qu’il respire.
Non. Rylan sentit un frisson prendre naissance au plus profond de son être avant de se répandre partout jusqu’à ce que son corps tou t entier soit pris de tremblements si puissants que ses dents commencèrent à claquer de m anière incontrôlable. Jerry appuya des doigts instables sur le cou de Scott.
— Il a un pouls. Il respire.
À travers ses larmes, Rylan put voir que la poitrin e de Scott était effectivement en train de monter et de descendre, et tout ce qu’il p ouvait faire était de murmurer :
— Merci, mon Dieu. Merci, mon Dieu. Une main chaleureuse se posa sur son épaule et Ryla n sursauta tellement qu’il faillit perdre l’équilibre. — Rylan, que s’est-il passé ? Chris lui serra l’épaule en s’agenouillant à côté d e lui, remarquant la forme recroquevillée de Scott. — Je ne…
— Quelqu’un l’a frappé avec quelque chose ! l’inter rompit la femme d’une voix aiguë et choquée. Je promenais mon chien et j’ai vu cet homme sur le point de déverrouiller sa voiture, et un autre s’est précipi té vers lui et l’a frappé au visage ! Il a également frappé très fort sa tête au sol. La femme cacha son visage dans la fourrure du chien . — Oh mon Dieu. Il a volé en arrière et…
— Les blessures à la tête saignent beaucoup, dit la coniquement Chris. Nous devons faire pression sur la blessure si nous pouvo ns la trouver. Il ôta son tee-shirt et le roula en boule avant d’h ésiter. — Je n’ai pas de gants.
Rylan écarta Jerry du coude et prit sa place au niv eau des épaules de Scott. — Je vais la chercher. — Rylan, le sang. Ne prends pas de risques. Les amb ulanciers seront là dans un instant. Chris posa sa main sur le bras de Rylan, qui la rep oussa.
— J’ai dit que j’allais la chercher.
Il plongea ses doigts dans les cheveux trempés de s ang de Scott et tâtonna son cuir chevelu jusqu’à ce qu’il découvre une entaille au-dessus de son oreille.
— Donne-moi ce foutu tee-shirt. Chris le lui lança et Rylan le pressa fortement con tre la plaie, essayant de ne pas heurter le cou de Scott. — Où est cette putain d’ambulance ? cria-t-il. Il leva les yeux vers la foule, enragé de voir le n ombre de personnes qui se tenaient là, filmant la scène avec leur téléphone. — Dites-moi que quelqu’un a appelé une putain d’amb ulance ! — Doucement, murmura Jerry à son épaule. Travis vie nt de me contacter par radio pour m’annoncer que les flics et les ambulanc iers sont en route. Rylan s’accroupit à côté de Scott et caressa sa tem pe, son jean imprégné du sang de son ami, et il pria comme il ne l’avait jamais f ait auparavant. Cela sembla durer des heures, mais ne dut prendre que quelques minutes av ant qu’il entende des sirènes suivies par le bruit de pieds bottés qui courait ve rs eux.
Il recula, s’effondrant sur ses fesses et observant à travers ses larmes les ambulanciers et les paramédicaux qui s’occupaient d e Scott. — Fracture mandibulaire probable, dit l’une d’eux à un autre, qui transmettait les informations à quelqu’un via un téléphone portable. Patient inconscient et sans réaction. Crépitations et malocclusion semblent être présentes. Elle fouilla soigneusement dans sa bouche avec un d oigt ganté, la voix pincée et clinique.
— Il y a une hémorragie intrabuccale active et un œ dème est également présent. Ils lui mirent un protège-nuque avant de rouler Sco tt prudemment sur le côté, puis sur le dos, sur une planche rigide. Rylan laissa échapper un halètement tandis que la p remière ambulancière, les mains sûres et rapides, prenaient une sorte de lame qu’elle glissa entre les dents de Scott pour faciliter l’insertion d’un tube respirat oire. Un sac y était attaché et un autre ambulancier commença à le presser de façon rythmée. — Il ne peut pas respirer ? s'étouffa-t-il. Il sentit un bras puissant s’enrouler autour de ses épaules.
— On dirait qu’il a la mâchoire cassée, déclara Chris. Si c’est le cas, il est possible que ses muscles ne soient plus assez puissants pour empêcher sa langue de bloquer ses voies respiratoires. De plus, il y a beaucoup d e sang dans sa bouche. Ils vont respirer pour lui jusqu’à ce qu’ils s’assurent qu’i l respire bien tout seul. — Tu es médecin, mec ? demanda Jerry, aussi secoué que Rylan. Chris haussa les épaules. — Non, seulement un journaliste photo qui a intégré une unité de combat en
Afghanistan pendant plusieurs mois. J’ai vu quelque s ricochets de balle au visage. Pas assez de vélocité pour tuer, mais cela pouvait foutre en l’air la mâchoire d’un mec. Rylan et Jerry tressaillirent, et Chris resserra so n bras autour de Rylan, le remords se faisant entendre alors qu’il disait : — Oh, merde, je suis désolé, les gars. Je ne voulai s pas être aussi brusque, et c’était déplacé. Je sais que c’est votre ami là-bas .
Ils restèrent assis en silence pendant une minute à regarder, jusqu’à ce que Jerry demande :
— Qu’est-ce qu’ils lui font maintenant ?
Chris jeta un coup d’œil.
— Ils stabilisent sa mâchoire avec un bandage enrou lé autour de son menton et de sa tête. C’est un peu comme une attelle. Les ambulanciers posèrent une perfusion et Scott fu t amené sur une civière et conduit à l’ambulance qui l’attendait. Rylan se retourna et cacha son visage contre la poi trine nue de Chris.
— Pourrais-tu me conduire à l’hôpital, s’il te plaît ? — Bien sûr. Il aida Rylan à se relever.
— Je suis garé par là. Ils suivirent l’ambulance du mieux qu’ils purent et lorsqu’ils arrivèrent à l’entrée des urgences, Chris le déposa. — Je dois passer chez moi prendre un autre tee-shir t, et je t’apporterai un survêtement afin que tu puisses te changer. Je revi ens vite, d’accord ?
Rylan voulut lui dire qu’il n’était pas obligé de r evenir, qu’il pouvait gérer cela, mais pour le moment, il n’était pas certain de pouv oir le faire. Le fait de voir Scott habituellement respirant la santé, battu et brisé, donna l’impression à Rylan qu’il pouvait lui-même se briser en un million de morceau x à tout moment. S’il devait y avoir une mauvaise nouvelle, il ne voulait pas être seul.
— Merci, croassa-t-il. J’apprécie.
Chris acquiesça puis s’éloigna. Rylan se dépêcha d’ entrer aux urgences, quelques halètements horrifiés se répercutant autou r de lui. — Monsieur, ça va ? demanda un homme assis dans l’u ne des rangées de chaises en plastique, le regard écarquillé fixé sur les jambes de Rylan. — Ce n’est pas mon sang, dit-il laconiquement en se dirigeant vers le bureau des admissions. Quelques minutes plus tard, il était as sis sur une chaise en plastique, les coudes sur les genoux et la tête entre les mains. A ttendre. Bien sûr, il devait attendre.
— Rylan, bébé !
Une voix unique, et Rylan leva les yeux pour voir T eena – non, il n’y avait aucune trace de Teena chez l’homme qui se précipitait vers lui, pas de robe scintillante ni de maquillage fabuleux, pas d’attitude imbécile ni de mots sournois. Juste un ami portant un jean et un sweat-shirt, une expression terrifiée sur le visage.
— Salut, dit Rylan, acceptant avec gratitude l’étre inte fervente de Minh. Nous ne savons rien, dit-il, anticipant les questions anxie uses que Minh pourrait lui poser. J’ai demandé plusieurs fois, et la réceptionniste ne me dit rien.
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