Wintertime love
92 pages
Français

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Wintertime love , livre ebook

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Description


Maria, 32 ans, est directrice des finances dans un petit hôpital depuis quelques mois. Sa franchise et sa spontanéité lui attirent parfois des ennuis, mais elle conserve un optimisme à toute épreuve. Dotée d’un esprit tordu qui se met en marche dès qu’elle croise un beau spécimen masculin, elle se languit de rencontrer le véritable amour. Parce qu’elle est nouvelle dans l’établissement hospitalier, elle accepte d’être de garde pour Noël et fait face avec humour à une accumulation de difficultés alors qu’une grande vague de froid paralyse la région.


Pour couronner le tout, elle doit accueillir une délégation préfectorale le soir du vingt-quatre décembre, pour une traditionnelle visite du service des urgences. Au cœur de la tourmente, elle ignore qu’une rencontre inattendue va changer son destin à tout jamais.



#Romancedenoël


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 décembre 2021
Nombre de lectures 53
EAN13 9782382282373
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Wintertime Love
Copyright de l’édition © 2021 Juno Publishing
© 2021 Merry Lee
Relecture et correction par L. Ross
 
Conception graphique : © LJ Designs
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38228-237-3
Première édition : décembre 2021
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Remerciements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Remerciements
 
 
Je tiens à remercier mes proches qui m’encouragent chaque jour. En particulier ma mère, ma première lectrice qui dévore avec plaisir la moindre ligne que j’écris. À tes retours de lecture passionnés et à nos franches rigolades...
J’adresse un remerciement spécial à mon conjoint, qui me soutient dans toutes mes lubies, et qui a transformé ma vie pour la rendre plus belle.
Enfin, je remercie ma maison d’édition, JUNO PUBLISHING, qui réalise mes rêves en donnant vie à mes projets.
 
 
Wintertime Love
 
 
 

 
 
 
 
Merry Lee
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
Hôpital local de Villony, centre de la France, vendredi 21 décembre 2018.
Comme chaque matin, à mon arrivée sur le parking de l’hôpital, je ne peux m’empêcher de maudire les usagers qui ne savent pas se garer. Est-ce si compliqué de stationner un véhicule ? Il faut reconnaître que le parking n’est pas très grand et que l’endroit mériterait d’être mieux aménagé, mais en tant que directrice des finances, je suis bien placée pour savoir que le budget manque. Et si ce n’était que le parking…
Tout est à refaire ici. Le projet de rénovation de l’hôpital a été lancé il y a quelques années, mais les travaux ont pris beaucoup de retard et l’état général des bâtiments se dégrade. Hélas, notre établissement ne bénéficie pas de subventions massives, car il n’est ni un grand centre hospitalier, ni universitaire, ni régional. Toutefois, le bassin de population autour de Villony est assez important pour que nous ayons tous les services de soins classiques : médecine, chirurgie, obstétrique, urgences, et même des consultations de médecine générale, un vrai plus !
Pour être honnête, je n’ai absolument pas choisi l’hôpital local de Villony pour mon premier poste. Comme tous les autres élèves directeurs fraîchement diplômés de l’École des Hautes Études en Santé Publique, j’ai pris le poste qu’on a bien voulu m’offrir, à trente-deux ans et sans aucune expérience dans le secteur hospitalier. Après mon master en finances, je me suis dirigée vers le monde des banques d’affaires, pour en ressortir quelques années plus tard, dégoûtée de ce milieu. J’ai décidé de passer le concours de directeur d’hôpital, pour réorienter ma carrière et travailler dans le secteur public. Pourquoi ? Parce que j’avais besoin de me sentir utile. Je pensais que je pourrais enfin me consacrer à des missions concrètes, réelles, bénéfiques pour le monde qui m’entoure. Quand j’y pense, avec le recul, que j’ai pu être naïve ! Travailler dans le secteur public est comme se lancer dans l’ascension de l’Everest sans entraînement : cela revient à être bêtement optimiste au départ, à persévérer, à enchaîner les échecs, pour finalement en ressortir lessivé, ou pire encore. C’est partir à la guerre sans arme et sans stratégie, pour se faire écraser par ses opposants.
Bref, j’arrête là les comparaisons, vous avez compris.
Nous devons tout faire sans aucun moyen, et non contente de subir, j’en suis aussi responsable, puisque détentrice des cordons de la bourse ! J’essaie de m’habituer à toutes ces exigences et aux réunions au sein desquelles je passe pour un despote. Je travaille là depuis six mois et rien n’est simple. Mais détrompez-vous si vous pensez que je n’aime pas ce que je fais. Au contraire, mon métier me plaît et je reste motivée en toutes circonstances, c’est dans ma nature !
Le froid me saisit dès que je descends de ma voiture, et je songe que j’ai bien fait de ne pas venir à pied, même si j’habite à côté. Mon logement de fonction se situe à environ sept cents mètres, mais en plein hiver, qui a envie de braver le froid plus que nécessaire ?
Je me dépêche de rejoindre le bâtiment administratif. Celui-ci est un pavillon, vestige d’une ancienne époque où des religieuses occupaient les lieux, et situé un peu à l’écart du bâtiment principal. En jupe courte de laine épaisse et collants opaques, j’ai chaussé mes plus belles bottines en cuir, avec des talons hauts. Mais le sol verglacé ne pardonne pas et je manque de m’étaler de tout mon long devant la porte d’entrée. La journée commence bien ! Quand j’ai débarqué en région Centre, on m’a dit « tu verras, ici, le climat est très doux ». Oui, c’est ça ! C’est sûrement pour cette raison que le thermomètre affiche moins dix degrés depuis une semaine et qu’ils annoncent des pluies verglaçantes tout le week-end. Comme quoi, il ne faut pas croire tout ce qu’on raconte…
Je monte à l’étage et j’accède à mon bureau, le premier sur la gauche. Ici nous sommes à la direction, quand les agents en parlent, on croirait un lieu sacré et mystique où se prennent toutes les décisions importantes, mais c’est loin d’être aussi palpitant que cela en a l’air.
Il est huit heures et je suis la première arrivée. Tant mieux, j’aime bien être tranquille le matin. Tant que je n’ai pas bu trois cafés, il vaut mieux ne pas me parler. J’ouvre les stores, j’arrose la petite plante verte qui trône dans un coin et je me plonge directement dans mes dossiers les plus importants. Le mois de décembre est toujours chargé, entre la validation du budget de l’année suivante, qui subit maintes modifications, et la clôture comptable de l’année qui se termine.
L’heure avance et mes collègues arrivent un par un. Enfin, le soleil de ma journée fait son apparition dans le couloir. Lui, c’est mon petit chouchou ici, mon collègue favori. Il s’appelle Aymeric, c’est le directeur de la qualité, il est beau comme un dieu et en plus, il est adorable. La première fois que je l’ai rencontré, je suis tombée amoureuse. Blond aux yeux bleus, les cheveux courts, grand avec une silhouette athlétique, il a tout pour plaire, et je ne suis certainement pas la seule femme à le trouver attirant. J’ai toujours une violente envie de lui sauter dessus pour lui arracher sa chemise. Depuis que j’ai appris son statut de pompier volontaire, je ne l’imagine plus qu’en uniforme, et franchement, ça me donne chaud. Ne me jugez pas trop vite, si vous l’aviez en face de vous, vous seriez dans le même état que moi, inutile de le nier !
Avec son sourire ravageur, il entre dans mon bureau pour me saluer. C’est mon moment préféré, parce que quand il me fait la bise, je sens son délicieux parfum me chatouiller les narines. Ensuite, son odeur reste sur moi un moment, et ça me fait du bien.
— Alors Maria, tu es prête pour ton long week-end de garde ? me demande-t-il avec espièglerie.
Je le regarde sans comprendre, puis ça fait tilt dans mon petit cerveau embrumé à cause de son charme.
— Ah, mais oui, c’est vrai ! J’avais complètement oublié que ça commençait ce matin à neuf heures.
— Tu n’es pas trop stressée, toi, comme fille. Tu sais que ce sont les pires périodes pour faire les gardes ? Les vacances de Noël et le mois d’août, c’est mortel. La première fois que j’ai dû faire un week-end avec un jour férié, c’était au quinze août, je te jure que j’ai eu beaucoup de mal à gérer tous les problèmes.
— Ne me porte pas la poisse !
Mes propos l’amusent. Aymeric est connu comme le chat noir des directeurs de garde. Dans le fonctionnement de tout hôpital, il y a un administrateur de garde vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Les directeurs endossent cette fonction à tour de rôle, alternant sur des périodes d’une semaine. Pendant ces gardes, nous pouvons être appelés à tout moment pour n’importe quel sujet. Bien souvent, ce sont des problèmes de ressources humaines. Telle infirmière ne peut pas venir travailler, tel médecin a oublié qu’il prenait son poste à neuf heures et non à dix heures… Cela a l’air bénin, mais avec une seule infirmière dans un service au lieu de deux, nous sommes dans l’illégalité. Sans médecin aux urgences, il faut fermer le service. Tout peut avoir de graves conséquences, tout peut aller très vite et prendre une ampleur démesurée, p

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