Ombres
171 pages
Français

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Ombres , livre ebook

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Description


Plongez au cœur de l’horreur.




Virginie et sa famille s’installent dans leur nouvelle maison à Melun. C’est une nouvelle vie qui s’offre à eux et ces derniers sont bien décidés à participer à tous les bals Folk de la région !



Mais quelque chose cloche. Quelqu’un semble les observer. C’est à ce moment-là que Virginie, leur fille de 10 ans, disparaît. Quels secrets renferme cette maison et qui les épie ? Sa famille devra les découvrir, sinon leur enfant mourra. Résolvez l’enquête, elle n’attend que vous !



Une plongée intense dans le monde des bassesses humaines, obscurités mentales, découvrez de quoi ceux qui vous entourent sont capables.



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 juillet 2021
Nombre de lectures 2
EAN13 9782381537061
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ombres

 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.

Carole CHOQUET
Ombres Roman

 
INTRODUCTION
22 juin 1982, près de Melun.
— Ma is t’as fait quoi, encore, sale mioche ?! C’est pas possible d’avoir un gosse aussi incapable que toi, bon à rien ! Même pas capable de faire un travail correctement sans tout casser ! Comment je vais faire pour travailler, maintenant ?! Et où il est encore passé, ce p’tit morveux ?!
L’homme grand, tout en muscle à force de travailler dehors depuis de nombreuses années, aussi bien pour entretenir son jardin que pour son travail de menuisier, était rouge de colère.
Énervé, il ouvrit chaque pièce de la grande maison, sans pour autant arriver à mettre la main sur le gosse.
Il s’immobilisa un instant, indécis, et se gratta le dessus de son crâne chauve, perplexe. Où était-il ?
Tremblant de rage, au comble de l’énervement, il serra et desserra les poings. Il tournait en rond.
Pour se calmer un peu, il décida de s'en griller une. Il farfouilla dans les poches de sa salopette de travail, sans trouver le paquet de clopes qu’il était persuadé d’avoir pris.
En ouvrant la porte de la cuisine, il tomba nez à nez avec sa femme qui nettoyait un récipient et qui prit peur en le voyant dans un tel état de colère. Il la poussa sans ménagement. Il fulminait :
—  Où il est ? OU IL EST ? finit-il par hurler.
—  Mais… De qui tu parles ?
—  De Jérôme, bon sang !
—  Je… Je ne sais pas… Aucune idée… Mais calme-toi.
—  LA FERME ! C’est pas possible, je suis entouré d’incapables, dans cette baraque !
—  Cal…
—  La ferme, j’ai dit ! Et je parle de mon paquet de clopes, aussi ! Il est où ?
—  Sur la table du salon.
—  Voilà, au moins, là, tu sers enfin à quelque chose !
Il récupéra le paquet et s’en alluma une.
Puis, une fois qu'il eut fini, commença à gravir les marches en bois qui conduisaient à l'étage.
 
Blotti dans un coin de son armoire, le petit garçon brun aux yeux marrons, âgé de 8 ans, tremblait de tous ses membres frêles.
Pour couronner le tout, il avait fait pipi sur lui en entendant son père hurler. Il n’avait pu empêcher l’urine chaude de s’écouler et ça sentait très fort. Il mit son nez sur son gilet troué pour atténuer l’odeur, mais rien n'y fit. Il pleura doucement en entendant les marches en bois grincer…
 
Arrivé à l'étage, il alla dans toutes les cachettes habituelles, sans parvenir à mettre la main dessus. Avait-il décidé d'innover, pour une fois, ce gosse ?
Cela dit, il n'était pas encore allé dans la chambre de ce petit morveux.
Il s'y dirigea à grandes enjambées.
 
L'enfant n'en menait pas large, il savait son père très proche et il était trop tard pour changer de cachette. Il étouffa un sanglot.
Ce n’était pas sa faute s’il avait cassé la charrette. Sa trajectoire avait été déviée par un trou et tout le chargement était parti sur le côté. La roue était alors sortie de son axe, avait roulé et il était impossible de la retrouver…
La porte de sa chambre s’ouvrit avec fracas et l’homme apparut…
—  Où tu es ? Jérôme ! Montre-toi tout de suite ! Plus j’attends et plus ma colère monte ! Je te préviens ! Tu vas la sentir passer, cette raclée, si tu ne te montres pas tout de suite !
Il se tut un instant pour reprendre sa respiration, il crut entendre un bruit. Oui, aucun doute, c'était bien un reniflement et ça venait du placard. Il ouvrit violemment la porte et vit son fils tout recroquevillé. Il eut un moment de recul en sentant l’odeur.
—  Ah, mais tu pues ! Tu t’es pissé dessus ou quoi ? Mais oui, tu as pissé, y’a une flaque sous toi ! Mais qu’il est con, ce môme. J’ai honte de toi. Tu mérites vraiment une bonne correction.
—  Non, pitié, papa… Je t’en supplie !
—  Tu sais très bien que je déteste qu’on me supplie. Tu n’es pas une fille ou une tapette pour faire ça, si ?
Sans ménagement, il attrapa le bras de son fils et le tira hors du placard et le jeta au sol.
L'urine avait commencé à imprégner le bois du meuble et plusieurs filets jaunes suivirent le trajet de l'enfant.
Le garçon se recroquevilla en pleurant doucement.
—  Quinze coups !
La sentence tomba rudement et les sanglots redoublèrent.
L’homme baissa le pantalon de son fils pour laisser apparaitre ses fesses, essuya sa main qui en était imprégnée d’urine sur le mouchoir en tissu qu’il avait dans sa poche, renifla bruyamment, essuya sa morve d'un mouvement brusque du bras et retira la ceinture de son pantalon. Il l’étira devant lui et d’un geste brusque et précis, l'abattit sur l’enfant avec force, le regard comme possédé, tant la rage y était imprégnée.
Le garçon hurla de douleur.
Sans s’émouvoir, l’homme continua à abattre la ceinture.
Le dos et les fesses de l’enfant ne tardèrent pas à devenir rouge vif, striés de blessures profondes et ensanglantées, dues à la boucle de la ceinture.
—  C’est pour ton bien que je fais ça, fils. Pour que tu deviennes un homme, un vrai. Pas une mauviette. Tu comprends ?
Les larmes et la douleur empêchèrent l’enfant de répondre. Et même, qu'aurait-il pu répondre ?
 
PREMIÈRE PARTIE L’enlèvement
 
CHAPITRE 1
Bonjour, je m’appelle Sarah et j’ai 9 ans. Je suis vive d’esprit et mes yeux bleus et mes cheveux bruns mi-longs me rendent assez jolie. Du moins, c’est ce qu’on dit de moi. J’aime rire et m’amuser. Je joue du violon et les cours d’histoire me passionnent. Plus tard, je voudrais devenir infirmière, afin de prendre soin des autres. C’est déjà plus ou moins ce que j’ai commencé à faire, avec Maélys qui a 7 ans. Physiquement, on se ressemble beaucoup toutes les deux, à part qu’elle est blonde. On nous prend souvent pour deux sœurs. Je suis sa principale confidente. C’est une petite fille assez réservée qui a tendance à tout garder pour elle.
Actuellement, nous jouons à la poupée. Je vois Audrina approcher, ce qui m’inquiète beaucoup. Un coup d’œil à Maélys me fait comprendre que je ne suis pas toute seule à appréhender. Elle a 10 ans et est du genre casse-cou. Elle brise tout ce qu’elle touche. Elle porte un pantalon kaki et un débardeur noir. Elle aime être dans des vêtements où elle se sent à l’aise pour bouger et sauter. Elle a de longs cheveux bruns et des yeux couleur noisette. Je la regarde approcher tout en tripotant les boutons de ma robe vert pomme à fleurs.
— Je peux jouer aux poupées avec vous ? demande-t-elle, une fois arrivée à portée de voix.
— Non, murmure Maélys.
— Pourquoi ?
— Tu vas encore les casser.
— Non, je te promets que non. Je vais faire attention, cette fois.
— Et tu n’aimes pas jouer aux poupées ! Tu trouves que c’est pour les bébés !
— Si, j’aime bien, se justifie-t-elle. Et puis… Je m’ennuie un peu… ajoute-t-elle tout bas.
— Laisse-la jouer avec nous, dis-je à Maélys, avant de me tourner vers Audrina et de lui dire de ne rien casser.
— Promis !
— Je vous laisse toutes les deux, je reviens rapidement.
— Non, Sarah, ne pars pas ! s’exclame Maélys
— Je reviens dans quelques minutes.
— Promis ?
— Promis !
Je croise les jumelles, Lazarinka et Dobrinka âgées de 11 ans, toutes les deux avec de longs cheveux noirs et des yeux verts. Comme bien souvent, elles dansent dans de grands éclats de rire. Leurs longues jupes virevoltent dans un grand mélange de couleurs et de formes. À proximité, je remarque la présence de Jeanne. Elle a 14 ans. Comme toujours, elle dessine, peut-être a-t-elle pris les jumelles comme modèles ? Elle a de longs cheveux noirs et des yeux bleus. Elle porte des lunettes. Elle a mis un pantalon noir et un tee-shirt de Nightwish son groupe de métal symphonique préféré. Personnellement, je n’écoute pas spécialement ce genre de musique. Je suis plus chanson française. Elle me regarde en souriant, je lui réponds. Elle détourne le regard pour se replonger dans son dessin.

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