Chroniques d'une folie

Frédéric Gayoso

Description

Sur les champs de cotons planétaires, au bord tout proche des asiles perdus, un Blues joyeux traversera l'outrage des choses et des hommes.

Sujets

• Poetry
• Nostalgie
• Amour
• Nature
• Vie

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 25 juillet 2019
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342167153
• Langue: Français

Extrait

Chroniques d'une folie
Frédéric Gayoso
Société des écrivains

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Chroniques d'une folie

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À toutes les lettres de l’alphabet que j’ai aimé,
que j ’ aime et que j’aimerai.
Mes profonds respects à toi, lecteur.
Mes remerciements à M. B.
F. G.
 
 
« Heureux les fous et les simples d’esprit car le royaume des cieux leur est ouvert. »
J.-C.
 
« Je m’apel Silens é je sui genti. »
Comes
 
Sentiers cosmiques
(et autres bafouilles plus ou moins sidérales)
 
18 mars 1993
Une nuit étoilée
Pleine de promesses
Lumières
Tu as cru voir
Dans l’espace
Une tignasse rousse
Échevelée
Rouge comme le sang
Ronde comme un ventre fécond
Disque écarlate
Souriant aux anges stellaires
Riant sauvagement
Tranquillement
Aux éclats
Et ce masque tombé
Un soir, derrière un mur
De plexiglas
Quelques morceaux
D’acier et de béton
Signe du temps
T’indiquent le chemin à suivre
Rouge tignasse
Comme le plasma
Originel.
 
 
3 avril 1993
À Nicole
Quarante-neuf berges et demie
Bientôt le demi-siècle
C’est à toi, jolie femme
Si peu flétrie
Par le sable temporel
Poussière lactée dans le grand huit cosmique
Translucide comme l’eau claire
Des torrents de montagne
Claire ou Monique ou Nicole
C’est à vous
Mesdames de la terre et du ciel
Demoiselles intemporelles
Matrices de chair
Et de profonde lumière
Que ces quelques signes vivent
En ces secondes
Vous qui avez engendré sans doute
Tant et tant de vieillardes et vieillards
Plusieurs fois millénaires
Et qui poussez cette progéniture cosmique
Dans les bourrasques sidérales
Pour le pire
Et pour le meilleur.
 
 
6 avril 1993
C’est à toi, la putain
Qui loge en bordure du grand fleuve
Ange déchu à l’allure bancale
Mais à l’âme de pure lumière
Toi qui as su avec une caresse de papier
Faire jaillir des ténèbres, la clarté
Magistrale leçon d’amour
Baiser sidéral
Sans vulgaire fracas
Celui de tous ces « clubs »
Vaniteux et sans aucune classe
Celle des Valjean et celle des Gavroche
Que j’adresse ces mots
C’est pour toi que j’éclabousse cette blancheur
Toi qui effaces la médiocrité
De ce monde.
 
 
 
11 avril 1993
Ah ! Un peu de pluie
C’est le ciel
Qui pisse
C’est la charge
Qui pète
Une belle flamme
De la bonne eau qui mouille
Et nous voilà en joie
Comme les gamins
Qui traversent
Bruyamment
Les siècles.
 
 
12 avril 1993
Tu es comme les escargots
Tu sors quand dehors il pleut
Et...