Depuis le jour des temps

Yves Durlin Bookless-Editions

Description

« Depuis le jour des temps » est la récolte d’éclats d’amour, de rires, de larmes, de mains tendues, de blessures, d’espérance. Yves Durlin vous invite à respirer toutes ces fragrances de la Vie.

Yves Durlin signe ici son cinquième recueil publié chez Bookless Editions (cinq recueils en un volume à retrouver au format papier sur Amazon). Dans la lignée des précédents, « Depuis le jour des temps » regroupe trente-sept magnifiques poèmes, parfois sombres et plongeant dans un passé noir, parfois enjoués, pleins d’amour et d’espoir. Chacun y trouvera son compte dans ces lignes qui ne pourront que vous procurer un moment de parfait bien-être.

Sujets

• Vie
• Nature
• Amour
• Bien-être
• Espoir

Informations

• Publié par: Bookless Editions
• Date de parution: 26 février 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782372224673
• Langue: Français

Extrait

Yves DURLIN
 
 
Depuis le jour des temps
 
Poèmes
 
© Yves Durlin
Bookless-Editions
Tous droits réservés
Février 201 8  
N°Isbn : 9782372224673  
 
 
À ces notes à jamais disparues
 
 
Que c’est beau
Ces deux mains
Qui vivent sur le clavier.
 
Chaque touche a sa vie,
Son relief sonore
Toute cette diversité bicolore
Qui attend avec impatience d’être visitée.
Un doigt une touche
Une touche son doigt
Sens tactile
Sens vibrant.
 
À ces notes à jamais disparues.
 
La robe de la partition se soulève
Au vent du souffle de tes paroles.
Avant que ne sonne l’heure terne
Je suis revenu vers toi.
Depuis les nuits enroulées à mes pieds
Devant ma porte
Devant ma porte
La solitude.
 
Le jour guette le sommeil
Des oiseaux de l’aube.
La lune s’endune
Le rêve plus loin perle ton silence.
Le jour guette le sommeil
Et ce si loin tout proche.
 
Déserte l’horizon…
Je rêve ton ombre.
 
 
15/01/2017
 
 
 
Alentour de l'immense horizon
 
 
Alentour de l'immense horizon
Les douces et molles ondulations
Des longs bras des grands arbres
Se font vagues lentes à foison.
 
Des petits coteaux en récréation
Dans ce décor silencieux de marbres
Semblent vouloir glisser sur les flancs
De la souriante colline. Elle se donne
En toute confiance au relief puissant
Des nuages témoins vêtus de blancs.
L’écorce des combes griffonne
Dans l’espace un message rouge sang.
 
Le soleil couchant, en déclivités naissantes,
Né d’une indicible mélancolie du temps
Se met nu face à l’immense horizon.
Les douces ondulations resplendissantes
Des longs bras des arbres éclatant
Se font vagues lentes à foison.
 
 
18/12/2016
 
 
Arc en ciel
 
 
L’arc en ciel rainure l’espace
Union cosmique
L’or de ton cœur
S’arcboute comme carcasse
 
 
01/09/2016
 
 
Autre joie
 
 
Au revoir
Rêves effroyables,
Assemblage de barbelés solitaires.
 
D’inutiles éternelles douleurs
Nourrissent les pensées des philosophes
Repus et scoopocrates.
Contemplez ces lambeaux de quartiers,
Les débris de l’univers,
Les caprices des cendres froides,
Les ombres entassées muettes.
 
Sous ces marbres veinés hémorragiques
Grouillent les infortunés grimaçant
Que la terre dévore
Sans secours, sans retour
Dans les tourments des lamentables jours.
 
Aux bouches déformées de leurs voix inaudibles
Leur spectacle démembré hurle :
« C’est le souffle des éternelles lois
Qui ne laisse aucun choix ».
 
L’amas des espoirs éteints prie :
« Que faire pour retrouver le paradis ? ».
 
Quel crime abîmé les tranquilles spectres
Contemplent, face aux naufrages,
Dans les orages ?
Mais devenus plus humains, ils tremblent de crainte.
 
 
La terre entr’ouvre ses lèvres,
Son murmure caresse les plaintes humaines.
Son innocence porte les cris légitimes des âmes
Esseulées.
Les empreintes des cruautés des guerres
Jouent sur le fil du hasard.
Les fureurs de la mort piègent ces pauvres hommes,
Éléments hors d’atteinte de toute paix.
 
 
La guerre
Toujours
La guerre !!
 
Les compagnons des ombres s’accrochent
Aux maux, aux plaintes des vents.
 
Encore et toujours ces guerres.
 
C’est l’orgueil du vide séditieux
Qui prétend offrir un mieux dans l’idéologie
Humaine.
 
Les rivages de l’enfer des guerres
Fouillent dans les débris humains.
 
L’univers entier semble hors de portée.
Les bombes fleurissent les torses humains.
 
Des moyens infinis implorent le diable maître.
Le gouffre enflammé des  souffrances veut manger
les yeux de la lointaine paix.
Les feux, dans le fond des tranchées désertées
de toute vie, éclairent le ciel couleur plomb.
 
L’homme ose encore gémir car
Encore en ombre d’une vie.
 
L’orgueil est la papille gustative d’une langue fétide,
Celle du diable. Pauvres humains, pantins sous les ordres
Mécaniques de la folie de la hiérarchie.
 
Les morts enrichissent la vie des cimetières.
 
La guerre
Les tranchées
La guerre
Les retranchés
 
Naguère
Toi mon amour dans mes bras.
 
 
13/01/2017
 
 
Aux confins de ton ombre
 
 
Aux confins de ton ombre,
À l’autre horizon de l’horizon,
La brume sensible te murmure,
au creux des dunes patientes,
Des paroles printanières.
 
Frappe deux fois à la porte.
Une fois pour toi
Une fois pour moi.
S’ouvrent nos deux ombres
Au temps qui se referme.
 
Pris au piège de nos rires
Pris au piège de tes soupirs.
 
L’espace est la seule issue de secours
Où nos mains s’accrochent au plancher
Du ciel
Du ciel.
 
Notre roman printanier,
Moi de passage,
Toi dans mes bras,
Au bout de ton aurore
À l’autre bout de nous,
Les jours des saisons se succèdent.
 
Comme une...