Des mots, des mots, rien que des mots
135 pages
Français

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Des mots, des mots, rien que des mots , livre ebook

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Description

Des jeux de mots et de rimes pour créer des pensées, comme on créé une chanson ou une musique, j'aime faire danser les mots. Je dédie ce livre à mes parents, et à ma toute ma famille, la vraie, celle du coeur.

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2013
Nombre de lectures 28
EAN13 9782312015279
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Des mots, des mots, rien que des mots
Valérie D. Nivelon
Des mots, des mots, rien que des mots
Recueil de vers libres et de jeux d’expressions












LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01527-9
Avant-Propos


Ce recueil a été élaboré avec des combinaisons de mots, d’expressions et de rimes.


Au départ, j’ai juste cherché à jouer avec ces mots et des rimes pour m’amuser et puis les phrases ainsi créées ont inventé leur propre rythme comme dans une danse.


Elles ont aussi créé leur propre sens sous forme de pensées.


Je dédie ce recueil de pensées à mes parents, à ma famille « du cœur », à mes amis et à tous ceux qui agissent pour le bonheur des autres.





Valérie Nivelon
Ecrire et peindre
D ES MOTS , DES MOTS , TOUJOURS DES MOTS
Les mots pittoresques dessinent une fresque dans le temps. Aussi savoureux qu’un repas, on s’en régale sans complexe en mettant les petits plats dans les grands.

Les mots usuels se font une part belle dans le vocabulaire. Ils ont l’air de s’y plaire, leur usage est facile. Volubiles, ils permettent de ne pas se taire.

Les mots charmants apparaissent à tout venant. Dans leur ronde de séduction et devant leur faconde : on ne peut que tomber en pamoison.

Les mots doux se murmurent dans le cou des amoureux. Ce sont des mots heureux, remplis de coups de cœurs joyeux qui s’assemblent pour couler ensemble, des jours heureux.

Les mots gentils se font rares car on préfère les mots barbares qui savent rentrer dans le lard, pour un oui ou un non. Il faut y faire très attention.

Les mots expressifs tranchent dans le vif sans tourner autour du pot : un chat est un chat, un mot est un mot, pas de bla-bla-bla…
Les mots populaires envahissent notre ère. Connus, ils courent les rues et font et défont les modes, ce sont des mots bien commodes.

Les mots tabous font les fous, bravant les interdits, ils n’aiment pas les lois et ne craignent pas les ennuis.

Les mots triviaux défrisent la morale avec leur argot. Ils n’en font qu’à leur guise en la prenant par surprise. C’est pour cela qu’elle va mal, toujours sur le qui-vive.

Les mots vulgaires se répandent aux quatre coins de la terre, dans une guerre sans merci, pour un non ou pour un oui, lancés à l’assaut du beau qu’ils ne supportent pas, c’est dit ! Ils ne lui laissent pas de répit.

Pour les mots crus, le moment n’est pas venu de se pointer, on va les faire mijoter et les faire cuire dans leur jus. C’est tout vu !

Les mots grossiers doivent composer avec la politesse : il faut qu’ils la blessent sans cesse, une calamité. Ils ne devraient même plus exister. On lutte pour ne pas prendre leurs coups de marteaux sur la tête.

Les gros mots feraient bien de passer incognito sinon ce sera leur fête.

Les mots littéraires se terrent quelque part. Depuis quelques temps, on leur a déclaré la guerre alors ils broient du noir.

Les mots savants font semblant de tout connaître. Ils aiment paraître grands mais ont l’air souvent bien bête quand personne ne les comprend.

Les mots témoins jouent aux voisins qui espionnent. Ils ne lâcheront prise tant qu’ils n’en auront d’autres à prendre par surprise.

Les mots passe-partout regardent par le trou de la serrure et y observent tout en attendant que champ soit libre. On peut y aller ? La voie est-elle sûre ?

Les mots usités cherchent leur sens premier. Le sens figuré a dévoré leur sens propre qui s’en est allé. Courrez, courrez, pour le rattraper !

Des mots, que l’on comprend à demi-mot, qui parfois se trompent quand ils sont faux. Ce ne sont que des mots mais ils mènent la ronde et c’est ce qu’il faut, pour faire tourner le monde.
P EINDRE LA TERRE
Imaginer la terre et créer sa lumière ;
Inventer une vie comme un paradis ;
Inventer un décor qui montre le nord ;
Imaginer la mer avec ses grands airs.

Peindre le décor d’un bonheur sur terre ;
Savourer l’espace et le temps qui passe ;
La terre aux couleurs chaudes où bonheur rode,
Ses couleurs de soleil éclairant les merveilles,
Ses couleurs d’amour qui dévoilent le jour,
Ses couleurs de paix pour un monde parfait.

Prendre son pinceau pour écrire la vie
Comme un crayon qui tracerait des mots ;
Chercher dans le monde tout ce qui est beau
Et tout ce qui luit, éclairant nos vies ;
Pour un monde serein où chacun est bien.

Prendre son pinceau et le laisser dire ses mots,
Dire que tout est beau, sourire à la Vie.
P EINDRE LE JOUR ET PEINDRE L ’ AMOUR
Peindre,
Pour atteindre le jour,
Pour atteindre l’amour,
Pour atteindre la Vie.

Peindre sur une toile,
Des bateaux, leurs voiles,
Allant au gré du vent,
Sans faux-semblants.

Peindre,
Sans jamais se contraindre
Et visiter le monde
Pour pouvoir mieux s’y fondre.
Peindre la nature,
Sa force et son azur,
Son monde qui semble sûr.

Peindre et repeindre la terre
Pour pouvoir s’y complaire.
Et pour faire que nos vies se fondent dans sa lumière.
Peindre et vouloir refaire le monde à sa manière.
Des jours et des saisons
R ÊVE , RÊVE AUTOMNE ET FREDONNE TES AIRS …
Ciel d’automne écoute une musique qui fredonne doucement un air d’hiver quand chante le vent en semant sur terre des notes de pluie parlant d’Antarctique, des notes de neige qui volent sans bruit dans un temps d’ennui dépourvu d’émoi, sous un ciel gris nous parlant de froid, sous un ciel blanc nous parlant de pluie.

Le soleil s’efface derrière ses nuages, sous un ciel d’encre tournant à l’orage, sous un ciel tonnant avec son gros temps. Tout semble parfois tourment et violent.

Ciel d’automne pense à son été avec son grand air tout en gaité, parsemé de merveilles, éclairé de soleil, réchauffé de chaleur, dorloté par un bonheur en veille.

Il voudrait rallumer ce grand feu de joie qui redonne couleur et un peu d’émoi, un peu de lumière éclairant la foi pour réchauffer les cœurs froids quand le monde est peint en gris et en blanc et se terre dans sa tanière : un refuge loin des luges du grand nord ou des déluges qui engloutissent les décors…

Rêve, rêve automne et fredonne tes airs…
C’ EST L ’ ÉTÉ EN AUTOMNE
C’est l’été en automne qui ne veut pas s’en aller : un vent frais fredonne tout en gaité son air d’été.

C’est l’été en automne et le temps veut s’amuser, le cœur pris dans une danse où l’esprit part gambader.

C’est l’été qui danse en automne dans une brise qui fredonne et le vent nous fait la bise : un temps de surprise se donne.

On pense aux promenades, le cœur fredonnant sa balade, la balade des beaux jours où le temps chante l’amour : des bras dénudés, des épaules dévoilées, des petites jupes d’été, de petits pas légers… On s’offre aux rayons de soleil, avant le grand froid de l’hiver quand la terre tombe de sommeil, gisant dans une grande glaciaire.

C’est l’été en automne et le bonheur résonne tout en douceur dans ce temps cadeau où tous les cœurs restent bien au chaud, dans ce temps où il fait beau : un air d’insouciance qui ne voit que sa chance, un air comblé sous un ciel d’été.
C’ EST MA TERRE EN MANTEAU BLANC
C’est ma terre en manteau blanc qui a oublié la course du temps ! Elle glisse lentement au gré du vent loin des précipices et des tourments, toute en rondeur avec ses courbes douces : elle chante le bonheur qui pousse.

C’est ma terre qui danse sur ses monts, dans ses vallées, en aval ou en amont, et l’esprit ne pense qu’à contempler son grand manteau blanc immaculé sous nos yeux émerveillés, le temps soudain immense, comme arrêté.

C’est ma terre des innocents qui revêt son manteau blanc. Des bonhommes de neige hauts comme trois pommes rêvent du privilège de gravir les cimes : franchir les monts donne bonne mine.

C’est ma terre des Dieux qui chantent les jours heureux : une terre en un mot en habit de Beau, au teint éclatant, qui oublie son temps et sourit à la vie au soleil de midi.

Et ma terre toute pure chante une vie qui dure… Elle savoure son azur.
L ES BEAUX JOURS

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