Espoirs de jeunesse

Anne Segat

Description

La solitude, la mélancolie, le vide que je ressentais en tant que célibataire m’ont incitée à écrire. Des poèmes et des nouvelles. Mes sources d'inspiration étaient diverses : un dessin que j'avais fait, une image que j'avais vue dans un magazine, des photos prises lors de promenades, mais également les situations que je vivais avec ma famille et mes amis. Ainsi, de 17 à 20 ans, je me suis amusée à exprimer ces idées par écrit, à les confier à un cahier, décoré pour l’occasion, en choisissant les mots les plus justes. Après de nombreuses années, j’ai décidé de ressortir ce cahier et de publier les histoires, les poèmes, les dessins dont il est rempli. J'espère qu'ils vous divertiront et vous feront voyager en pensée. Bonne lecture !

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 27 septembre 2012
• Nombre de lectures: 18
• EAN13: 9782312004754
• Langue: Français

Extrait

Espoirs de jeunesse
Anne Segat
Espoirs de jeunesse













Les éditions du net 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
À mon époux, Jean-Marie, l’amour de ma vie.

Couverture, Photos et Illustrations Anne SEGAT



















© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00475-4
Au lecteur
J’ai composé ce petit ouvrage pour partager avec vous les pensées qui me sont venues quand j’étais plus jeune. A cette époque, la solitude, la mélancolie et le vide que je ressentais en tant que célibataire m’ont incitée à écrire. Des poèmes et des nouvelles. Mes sources d'inspiration étaient diverses : un dessin que j'avais fait, une image que j'avais vue dans un magazine, des photos prises lors de promenades, mais également les situations que je vivais avec ma famille et mes amis.

Je regardais avec envie la vie que menaient mes parents, une vie sans histoires, comme celle que je rêvais de vivre plus tard. Il m'était pénible de voir ma soeur sortir avec ses copines et son conjoint, me laissant seule, et certains de mes amis mener une vie de couple heureuse et épanouie, alors que moi....

Ainsi, de 17 à 20 ans, je me suis amusée à exprimer ces idées par écrit, à les confier à un cahier, décoré pour l’occasion, en choisissant les mots les plus justes. Après de nombreuses années, j’ai décidé de ressortir ce cahier et de publier les histoires, les poèmes, les dessins dont il est rempli. J'espère qu'ils vous divertiront et vous feront voyager en pensée.
Bonne lecture !

Anne SEGAT
Préface
Je regarde la pluie tomber sur nos volets abîmés par le soleil de notre amour. Je rêve d’orages sans éclairs ni nuages. Ce sont les battements de nos cœurs qui font le son du tonnerre. Nos pensées réveillent tous les champs de jonquilles pour nous offrir les parfums de notre amour.

Une larme caresse ma joue pour mieux te l’offrir en partage, pendant que les feuilles s’agitent, je redécouvre ton sourire au gré du vent qui caresse ton visage paisiblement.

Je t’envoie des journées entières, toi qui m’apporte la lumière nécessaire de façon à me nourrir de tes pensées et de ta voix qui rendent ce pays charmant. Tu es belle et légère comme une ballerine devant qui on s’incline pour mieux peindre notre paysage, afin de découvrir notre amour sage.

Tu es ma princesse aux mille faiblesses que j’aime toujours davantages. Autour d’un bouquet de fleurs, tu es heureuse comme au premier jour de notre rencontre. Ceci est le fruit de cet amour qui ne cesse de grandir. Tu es la femme de mon cœur. Toi qui m'apportes bonheur.

Anne, toi petite femme qui me réchauffe le cœur au pied de ta cheminée de flammes, toi qui m’offres ton âme.

Tu es la mer et moi le rocher sur lequel tu viens déposer quelques larmes mouillées. Je compose, tu es ma rose au goût sucré que je ne laisserai jamais tomber. Tu es ma vie pour l’infini.

Jean-Marie JOUFFRIAULT-PECHAUD
La jeunesse
« Telle est la vie des hommes : quelques joies très vite effacées par d’innombrables chagrins. »
Cette phrase extraite du récit autobiographique de Marcel Pagnol, Le Château de ma mère , me rappelle qu’il faut profiter de la vie avant qu’il ne soit trop tard.

Cela a l’air banal, commun, tellement on le répète. Et pourtant ce n’est pas si facile de profiter de la vie. Non, non ! Il n’y a rien de risible dans ce propos. Vous continuez à sourire ? Après tout, c’est votre droit. Mais sachez que l’on ne peut se permettre de sourire qu’une fois les propos entendus et pris en considération.

C’est un discours de jeune parmi d’autres discours de jeunes ? Peut-être. Je n’en sais rien et ce n’est ni à vous ni à moi d’en juger.

Pour la plupart des gens, nous ne sommes pas à plaindre car nous n’avons aucun problème d’argent ni de santé.

En fin de compte c’est vous qui avez raison : nous, les jeunes, (on est bien d’accord que l’on parle des 18 - 25 a