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Description
Sujets
Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 01 avril 2011 |
Nombre de lectures | 87 |
EAN13 | 9782296804920 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
EXSANGUE
© L’H armattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
mailto:diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-54537-3
EAN : 9782296545373
Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
Rosemay NIVARD
EXSANGUE
Préface d’Hélène Millien
L’Harmattan
ACCENT TONIQUE -POÉSIE
collection dirigée par Nicole Barrière
Maquette de la couverture
thomas Picot -utopic Design
illustration de la couverture -peinture sur toile
Rosemay Nivard
Préface d’Hélène Millien
Voici un recueil débordant d’humanité et de tendresse.
L’angoisse, la mort toujours présentes « en filigrane »
s’inscrivent dans le devenir inexorable des êtres et des choses.
Mais la poésie de Rosemay Nivard sait être,
à la fois, profonde et légère, en évoquant,
par petites touches une nature toujours présente,
ou un environnement quotidien adouci par son regard. Les
rugosités de la vie semblent, ainsi, comme estompées
et on referme ce recueil émus et apaisés.
Hélène Millien
Hélène Millien demeure à Noisy-le-Grand.
Elle a toujours « vécu » en poésie.
Elle a publié des poèmes dans des organes de liaison
de clubs de poésie :
- Le fil du Morbras
- le chaînon poétique dans des revues spécialisées
- l’Eldorado du Jeudi
- Poésie Terrestre
Son recueil : « Dans l’attente du jour qui vient »
(Editions Hélices, collection Les Zélateurs du réel)
a été remarqué des passionnés de poésie.
Hélène Millien est citée comme auteur contemporain
en milieu scolaire -Français classe de seconde,
dossier « La poésie et le lyrisme »
(Editions Delagrave, 2004)
Exsangue
Ma photo
N’a pas saisi
Le nuage d’hirondelles
Au-dessus de nos têtes
Il ne reste qu’un
Carré bleu
Ciel
Un vide
À notre randonnée
Mon petit jockey
Près de la mort
Le rire est musique étrange
Ton souffle cadencé
N’est pas au même rythme
Que mon cœur
Qui a peur
Tu es dans mes bras
J’ai peur qu’elle n’arrive
Tout de suite
Et me touche aussi
Froide, implacable
Alors je dis n’importe quoi de léger
Enfin j’essaie
Le drap d’hôpital est si blanc
Mon teint vire au vert
Le tien à l’absurde
Je ne vois que tes traits
Comme coupés au couteau
Tes doigts m’agrippent
J’ai envie de courir
Je me force à sourire
Tandis que mes jambes
Se remplissent de coton
Mon rire pour te rassurer
A une musique étrange