Harmonices Juventutis de 1933 à 1944 , livre ebook

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Quoi! Malheureuse enfant, tu pleures? Ne vois-tu point qu'il n'est point l'heure De te laisser ainsi périr? Viens! tes sanglots me font frémir; Je veux que tu sois aussi gaie Que quand je te connus, ma fée! Et si tu peux calmer tes pleurs En me racontant ta douleur, Viens : redis-moi que tu l'adores, Que tu veux le revoir demain. Redis-moi tes chagrins, encore, Et pleurons la main dans la main. Grave, recueilli et méditatif, mélancolique et languide... Il s'agit là des notes de tête d'un recueil composé pourtant par un jeune homme de la première moitié du XXe siècle, qui étonne par la maturité de son écriture, tout autant que par sa capacité à manier formes classiques et plus libres... Car il y a aussi de la légèreté, de la ritournelle, de la douceur dans cette oeuvre étonnante et contrastée. Ainsi vont donc ces Harmonices Juventutis: ombreuses et élégantes, pénétrantes et adolescentes, comme écrites par une âme déjà consciente des mille nuances de l'existence.
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Publié par

Date de parution

26 décembre 2013

Nombre de lectures

28

EAN13

9782342017373

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Harmonices Juventutis de 1933 à 1944
Frédéric M. Jenny Harmonices Juventutis de 1933 à 1944
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0119090.000.R.P.2013.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2013
L’Illusion
Dans le jardin de feu et de verdure, J’ai suivi mon esprit rêveur. Soudain, dans l’aube étincelante et pure Naît l’espérance du bonheur.
Le soir est tombé, dans l’air embaumé. Le vent fait tressaillir les feuilles. Tu crois donc encore au bonheur d’aimer, Pauvre cœur triste qui t’effeuilles ?
Mais ce cœur s’attriste avant qu’on l’offense, O solitude ! O vérité ! Pourquoi, pourquoi fuirait cette espérance De tendresse et de volupté ?
Les jours ont passé, et les nuits d’ébène O malheureuse vision ! L’espoir était vain, l’attente était vaine, Adieu, vapeur, illusion.
9
23 juin 1933
Paysage J’ai revu le décor de mes rêves d’antan Je suis retourné là, sur ces bords qui ravivent Un confus souvenir du bonheur d’un printemps. Le pont de bois jeté de l’une à l’autre rive, Triste, sourit toujours sous les arbres feuillus Dont l’ombrage, en pleurant, baise les planches vertes, Le trèfle a reparu dans l’herbe des talus, Les fleurs du nénuphar, dans l’eau, se sont ouvertes, Et l’île, insouciante, a doré ses contours Des plus douces senteurs d’amour.
Nous nous sommes, un jour, assis sur cette pierre. Ce chêne nous couvrait de ses branches de lierre. Sous le soleil hurlant, que l’ombre en est profonde ! Un rire… Un geste… Ineffaçables souvenirs !… Un battement de cœur… Que de maux à venir !… Rêve, anéantis-toi, pour jamais, en cette onde ! Mais l’amour ne sait pas de chagrins si légers. Depuis combien de temps le regret me dévore ! Et quand je crois sentir mon esprit soulagé, Je m’aperçois que j’aime encore.
10
21 août 1933
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