L'amour, cette valeur absolue , livre ebook

icon

47

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2015

Écrit par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

47

pages

icon

Français

icon

Ebook

2015

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Élever l’amour au rang de valeur absolue fait que croire en lui c’est faire du mysticisme. L’amour, cette valeur absolue nous amène donc à comprendre comment on peut envoyer quelqu’un au-delà du septième ciel tout en gardant la raison au-dessus du cœur, car l’excès d’amour affecte dangereusement la raison tout comme la colère extrême a le même degré que la folie. C’est une invite à la modération dans les fantasmes de l’amour, avec un fond critique des pratiques de nos société d’hier, d’aujourd’hui et de demain en Côte d’Ivoire, en Afrique et dans le reste du monde. Dans ce recueil de poèmes, la norme s'incline devant l'usage et le poète est un chantre de la réconciliation, un apôtre de la paix et un défenseur de l'union dans la diversité avec asserpathisme (assertivité et empathie). Seydou KONE y travaille sur les thèmes de la solitude, de l'amour et de la tristesse depuis les deux axes du profane et du divin, soit du sacré et de la sainteté. Aimer n’implique donc pas fermer les yeux sur les travers, ne pas dénoncer ou critiquer.
Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

08 janvier 2015

Nombre de lectures

13

EAN13

9782312030203

Langue

Français

L’amour, cette valeur absolue
Seydou Koné
L’amour, cette valeur absolue
Poésie asserpathique
















LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Seydou Koné
© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03020-3
Avant-Propos
L A NOUVELLE POÉSIE ASSERPATHIQUE COMME SOURCE DE PHILOSÉMIE
Le premier discours de l’être humain est matérialisé par un cri poétique - de douleur, puis de plaisir - qui ne peut relever que de la philosémie. La raison est le tailleur d’un poème et ses mesures dépendent du cœur et de l’âme de l’individu qui en détermine la beauté, le degré de perfection. Déjà j’affirme que l’amour est l’âme de la poésie et que le discours ou le texte en est le corps. Donc seul l’amour permettra d’appréhender son sens que nous pouvons ignorer ou comprendre mal. Mais la base de la philosémie est que tout a un sens quitte à l’ignorer ou tout peut générer un ou plusieurs sens. Ce sens peut être inhérent ou immanent - donc par lui-même il se découvre - ou il peut être externe - donc révélé seulement grâce à des choses ou des êtres matériels et immatériels, animés et inanimés, tangibles et intangibles-, ou simplement, ce sens ou cet élément peut être générateur de sens.
Le présent livre est l’aboutissement de mes recherches sur la nouvelle négritude, la poésie libre et artistique contre la poésie artisanale. Il suit le principe que le poète est à la fois divin et profane et il prône l’amour, la paix, l’interculturalité - non pas la multiculturalité seulement - avec asserpathisme, c’est-à-dire assertivité et empathie. Le présent discours-texte est donc le corps de cette poésie qui n’est ni agressive, ni passive, ni sympathique, ni antipathique. Ses vers sont un décloisonnement du panafricanisme, rendant universel le local tout en s’appuyant sur la réalité plutôt que sur la vérité. Ces textes renferment un certain degré de folie dans ce sens qu’ils poussent aussi bien la joie que la colère à l’extrême. La rime sera plus accidentelle , ici, que obligatoire.
Pour comprendre in fine cette nouvelle façon d’écrire la poésie qui ne fâche pas même dans un contexte de dénonciation et de censure, il faudra faire de la philosémie, soit de l’amour du sens.
1. Genèse de la philosémie
Dans tout recueil de poèmes, il y a des vers ou des mots qui ne sont pas nécessairement poétiques et dans tout livre ou discours considéré comme pas poétique initialement, il y a toujours des éléments poétiques. Dès le cri de l’enfant qui signale à la naissance qu’il est en vie, au-delà de la motricité du langage, la poésie se manifeste. Alors, elle n’est pas articulée dans l’absolue et est aussi non verbale sûrement. Elle peut être consciente, donc chargée de volonté, ou involontaire, donc relevant plus de l’inconscient. Au-delà de dire que l’enfant est en vie, sa normalité est mesurée dans une évaluation normative où on le compare avec d’autres bébés du même âge. Par la suite, on procède à une évaluation criteriée pour voir l’évolution de sa normalité par rapport à lui-même. La poésie est un jet –voire un rejet ou un rejeton- plutôt qu’un désir d’expression, car comme dit plus haut, elle précède la production (articulée) et le sens qu’on lui attribue est la seule chose qui fait d’elle de la poésie. On nous a jetés dans la nature en nous expulsant du ventre ou en nous en extrayant. Ce jet peut être la résultante d’un effort individuel (tout part d’ici), goldmanien (transindividuel) ou collectif (communautaire). Dans rebelión de la conciencia… , Salamanca (Espagne), Celya, 2008 et dans voyage dans le tunnel du temps… , Paris (France), L’Harmattan, 2010, KONÉ disait déjà que « créer fait mal comme accoucher ». C’est donc une force indépendante de notre volonté qui une fois mûre, nous oblige à l’expulser, à l’extérioriser ou fait de nous des gens qui ont jailli comme conséquence d’une expulsion. Seulement, plus tard, la poésie est plaisir et donne envie de la matérialiser par écrit ou oralement. Cela explique que les pleurs du bébé précèdent son sourire et son rire. C’est pourquoi, nous estimons que la poésie assertive et empathique (désormais, appelée poésie asserpathique ) est un tis

Voir icon more
Alternate Text