47
pages
Français
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2015
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Ebook
2015
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Publié par
Date de parution
08 janvier 2015
Nombre de lectures
13
EAN13
9782312030203
Langue
Français
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Date de parution
08 janvier 2015
Nombre de lectures
13
EAN13
9782312030203
Langue
Français
L’amour, cette valeur absolue
Seydou Koné
L’amour, cette valeur absolue
Poésie asserpathique
LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Seydou Koné
© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03020-3
Avant-Propos
L A NOUVELLE POÉSIE ASSERPATHIQUE COMME SOURCE DE PHILOSÉMIE
Le premier discours de l’être humain est matérialisé par un cri poétique - de douleur, puis de plaisir - qui ne peut relever que de la philosémie. La raison est le tailleur d’un poème et ses mesures dépendent du cœur et de l’âme de l’individu qui en détermine la beauté, le degré de perfection. Déjà j’affirme que l’amour est l’âme de la poésie et que le discours ou le texte en est le corps. Donc seul l’amour permettra d’appréhender son sens que nous pouvons ignorer ou comprendre mal. Mais la base de la philosémie est que tout a un sens quitte à l’ignorer ou tout peut générer un ou plusieurs sens. Ce sens peut être inhérent ou immanent - donc par lui-même il se découvre - ou il peut être externe - donc révélé seulement grâce à des choses ou des êtres matériels et immatériels, animés et inanimés, tangibles et intangibles-, ou simplement, ce sens ou cet élément peut être générateur de sens.
Le présent livre est l’aboutissement de mes recherches sur la nouvelle négritude, la poésie libre et artistique contre la poésie artisanale. Il suit le principe que le poète est à la fois divin et profane et il prône l’amour, la paix, l’interculturalité - non pas la multiculturalité seulement - avec asserpathisme, c’est-à-dire assertivité et empathie. Le présent discours-texte est donc le corps de cette poésie qui n’est ni agressive, ni passive, ni sympathique, ni antipathique. Ses vers sont un décloisonnement du panafricanisme, rendant universel le local tout en s’appuyant sur la réalité plutôt que sur la vérité. Ces textes renferment un certain degré de folie dans ce sens qu’ils poussent aussi bien la joie que la colère à l’extrême. La rime sera plus accidentelle , ici, que obligatoire.
Pour comprendre in fine cette nouvelle façon d’écrire la poésie qui ne fâche pas même dans un contexte de dénonciation et de censure, il faudra faire de la philosémie, soit de l’amour du sens.
1. Genèse de la philosémie
Dans tout recueil de poèmes, il y a des vers ou des mots qui ne sont pas nécessairement poétiques et dans tout livre ou discours considéré comme pas poétique initialement, il y a toujours des éléments poétiques. Dès le cri de l’enfant qui signale à la naissance qu’il est en vie, au-delà de la motricité du langage, la poésie se manifeste. Alors, elle n’est pas articulée dans l’absolue et est aussi non verbale sûrement. Elle peut être consciente, donc chargée de volonté, ou involontaire, donc relevant plus de l’inconscient. Au-delà de dire que l’enfant est en vie, sa normalité est mesurée dans une évaluation normative où on le compare avec d’autres bébés du même âge. Par la suite, on procède à une évaluation criteriée pour voir l’évolution de sa normalité par rapport à lui-même. La poésie est un jet –voire un rejet ou un rejeton- plutôt qu’un désir d’expression, car comme dit plus haut, elle précède la production (articulée) et le sens qu’on lui attribue est la seule chose qui fait d’elle de la poésie. On nous a jetés dans la nature en nous expulsant du ventre ou en nous en extrayant. Ce jet peut être la résultante d’un effort individuel (tout part d’ici), goldmanien (transindividuel) ou collectif (communautaire). Dans rebelión de la conciencia… , Salamanca (Espagne), Celya, 2008 et dans voyage dans le tunnel du temps… , Paris (France), L’Harmattan, 2010, KONÉ disait déjà que « créer fait mal comme accoucher ». C’est donc une force indépendante de notre volonté qui une fois mûre, nous oblige à l’expulser, à l’extérioriser ou fait de nous des gens qui ont jailli comme conséquence d’une expulsion. Seulement, plus tard, la poésie est plaisir et donne envie de la matérialiser par écrit ou oralement. Cela explique que les pleurs du bébé précèdent son sourire et son rire. C’est pourquoi, nous estimons que la poésie assertive et empathique (désormais, appelée poésie asserpathique ) est un tis