L’Amour des peines

Delphin DIKONGUE

Description

Cristallisé dans mes flammes Sourd au bruit du tam-tam Quand bien même je danse A croire que je danse mal Mais, je danse quand-même, Pour l'amour de mes peines. La montage reste posée, Libre ou prisonnière ?Moi qui cherche la douceur,Je cherche ta crime, où sèchent tes couleurs.Mais la belle rose a mis son manteau d'épine Qui pique et abime les cœurs.

Sujets

• Littérature Camerounaise
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• Poésie
• poésie

Informations

• Publié par: APEL Editions
• Date de parution: 01 janvier 2023
• Nombre de lectures: 103
• Langue: Français

Extrait

Delphin DIKONGUE

L’Amour

Des

Peines

Poésie

L’Amour

Des

Peines

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« Chaque amour cache une haine, Où les hommes rêvent de navires et les femmes de murailles » L'arrache-cœur

Remerciements À mes amis, À ma famille, Singulièrement à L’APEL Association de Douala, pour son peps, À madame Balogog, À Daniella, ma muse…

L'amour des peines Cristallisé dans mes flammes Sourd au bruit du tam-tam Quand bien même je danse, À croire que je danse mal Mais, je danse quand même, Pour l'amour de mes peines. La montagne reste posée,

Libre ou prisonnière ? Moi qui cherche la douceur, Je cherche ta cime, où sèchent tes couleurs. Mais la belle rose a mis son manteau d'épines Qui pique et abîme les cœurs.

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Écriture J'ai la main fluide et docile Des ailes portent ma plume. Je consume l'ivraie du monde, De l'étincelle, beau Cadeau du ciel. Je suis ton aveugle-parolier, Oreilles sur les portes, Aux échos âpres Je suis ton fidèle missionnaire, À la langue passive et sournoise Qui trouve lumière, Dans les bras des parchemins. L'angoisse qui tombe sur terre, Tombe sur elle Se clivant en moi comme une infidèle, J'ai rassemblé en des mots ces éclats.

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 << L'amour est soif au bord d'un puits,

l'amour est fleur et non pas fruit. >>

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Patience Je t'attendrai, Au travers de la fenêtre en vitre Je t'attendrai, sans souci du temps qui court D'ici à là, ma plume aura vomi sur le pupitre, Toutes mes douleurs d' amour Que je n' ai pas sues te dire. Je t'attendrai, Isolé de toute frénésie qui me dévore, Je t'attendrai patiemment comme la mort; Je t'attendrai, tonneau de Danaïdes Sans fond sans fin Anodin ,sans soif, sans faim Je t'attendrai, Devant l' or d' azur qui se lève et qui tombe Devant les fleurs ,qui se foisonnent et qui meurent.

Devant le cri de l' orage qui transpire, Devant la distance et le silence qui conspirent

Faire osciller mes sentiments;

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