L'Encre de ma plume

Farid Gherbi

Description

« Face à l'amalgame de la vie, de l'amour et de la nature. Ces expressions poétiques éveillent l'espérance et une conscience de la vision de ce bas monde, transcrit sous des métaphores spirituelles, entre le jour et la nuit, le réel à l'irréel. S'exposant à la traversée du miroir, relevant de notre souveraineté providentielle un sens illustrant nos œuvres lyriques remises en ouvrage sur une mystérieuse idée de la vie. » Les citations et les expressions lyriques en prose rassemblées dans le recueil de Farid Gherbi montrent une grande maîtrise de la langue et une sensibilité extrême. Grâce au processus d'écriture, le poète parvient à saisir la fugacité de l'instant et à combler le vide laissé par la disparition de l'être aimé. Il puise la source de son inspiration dans les aléas du sentiment amoureux et la beauté éphémère du monde. Avec effusion, l'homme esseulé chante les louanges de celle qu'il considère comme son âme sœur et sa muse. Il compose également une ode vibrante à la nature qui apaise sa peine en lui permettant de se ressourcer au rythme des quatre saisons.

Sujets

• Pasión (película de 1982)
• Poetry
• Passion
• Lyrisme
• Amour
• Muse
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 07 juillet 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342154269
• Langue: Français

Extrait

L'Encre de ma plume
Farid Gherbi
Société des écrivains

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L'Encre de ma plume

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Un signe en un sursis
Lors de mes fastueuses rêveries étoilées et de mes radieuses bravoures, me distinguant sur un signe en un sursis, me levant sur un doux message troubadour, me sentant outré à mes pensées innovées à mes proverbes. Là où j’ai dû revaloir la maîtrise d’accroître mon désir de vivre, dans ce bas monde, cupide, orgueilleux et vaniteux, où l’on existe juste pour survivre. J’ai dû reparaître de loin afin de parvenir à mes droits, après avoir voué mes arguments à redonner un sens cohérent à ma vie, sous les ferveurs de jours meilleurs, relevés de mes révélations intérieures agréées à mon patrimoine. Se concentrant sous mes appels gouvernés, à mes particularités, me remarquant sous les corolles de mes longues années louées à ma piété, sur une terre fertile semée de jolies petites fleurs colorées, germées en mon cœur. Mettant en croissance les enjeux dus à mes projets dus à mes écritures littéraires, mises en illuminations sur mes passions et sous mes créations embellies de brillantes idées nouvelles, fondées dans mes beaux jours de prédilection, rassemblées sous mes notions potentielles, transcrites sous mes manuscrits lyriques. En enrichissant un événement extraordinaire se prononçant sous une voie lactée plongée entre le jour et la nuit. Complaisant un secret précieux à mes yeux, sous des épreuves agrémentées à mes croyances, témoignées sous une alliance spirituelle, me percevant messager, du bien du mal, du vrai du faux, en démontrant le pour et le contre, sous une balance sans égale. Me déterminant dans un grand passage souverain remontant au vieux temps sacré de naguère, mes caricatures chatoyantes sous mes clairvoyances renommées à ma manifeste liberté d’expression. Miroitantes sur ma belle époque les banderoles de mon passé harmonieux, éclairci sous mes sentiments printaniers et sur mes sérénités remises en résolutions à une œuvre de charité, sans ne jamais renoncer de s’aimer. Au plus profond de nos ressentiments appréciés au jour le jour sans se soumettre à notre richesse, en se rapprochant à petit pas de loup de notre Chartres se rejoignant à mes opportunités célébrées sous mes singularités et sous mes perspicacités. Ouvertes à notre coutume, figurée de cent mille façons entrevues à mes proclamations relatées à notre pilier et à nos bienfaits rehaussés sous nos convictions irréprochables, avisées à nos honorables prières, glorifiées à nos privilèges approuvés aux bénédictions quotidiennes de notre transparente prophétie souscrite en son propre nom.
Sous le préau de la cour de l’école
Autrefois, la vie me semblait si agréable en gondolant dans la cour de l’école avec ma camaraderie de classe. Je me sentais si naturel devant ces feuilles mortes soufflées sur des brindilles en tourbillonnant en ronde monotone. À la sonnerie de la récréation on ne pouvait pas s’empêcher d’entasser ces feuilles ambrées, en se divertissant à en faire des gros tas. Même dans la forêt les arbres redonnaient goût à nos frémissantes joies de vivre. Tout en étant époustouflé de ce brouillard voilé par cette grisaille floue où la bouffée du Nord respirait sous une brume matinale, afin de réconforter sur nos cœurs une chaleur amicale. M’emportant au-delà de mes songes, sans y prêter de zèle, mais en y attachant de l’importance. En mémorisant mes plus beaux souvenirs imprégnés sous mon insouciance et sous mes histoires drôles, je m’enthousiasmais sous le préau avec ces blagues et ces astuces de garnements qui nous faisaient rire à en mourir de plaisir. Surtout quand notre prof sifflait dans la corne, signal pour revenir en classe, afin d’évaluer le bilan de nos cours de maths, marqués à la craie au-dessus du tableau. Là où l’on reniflait le parfum de nos devoirs mis en ouvrages sous un air convivial, où l’on corrigeait nos leçons à l’orientation de notre bulletin. J’étais heureux de passer dans un nouvel établissement, en me retrouvant avec mes compagnons à la flagrante rentrée des classes, étincelante sur nos retrouvailles une remarquable année pleine de noblesse, de clarté, de sagesse et de...