La Chute , livre ebook

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Ce sont de nouveaux poèmes poignants et déchirants que nous donne à lire, pour notre plus grand bonheur, Brahim Saci, après son premier recueil, « Fleurs aux épines », qui avait eu un énorme succès d’estime au niveau des passionnés de la poésie à Paris. Dans « La Chute, Combler l’absence », il approfondit son art, il étoffe son champs de vision, il enrobe ses métaphores de philosophie, de sagesse et de mystique. Sur les traces de Baudelaire, de Rimbaud, de Brel, Brahim Saci ouvre son cœur, raconte son vécu parisien et nous fait également voyager en Kabylie, en Normandie, en Occitanie. On devine aisément la sensibilité artistique de Brahim Saci : elle est dans chaque vers, elle est dans chaque mot, elle est dans la magie de chacune de ses pensées.
Brahim Saci se pose des questions ; les réponses ne viennent pas toujours. Cela ne le décourage pas, il continue ses nombreuses quêtes, sa sagesse de chaque jour l’aide à supporter l’insupportable. Les blessures de la vie sont là : Brahim Saci ne les cache pas, il les dévoile sans aucune retenue, il tente juste de partager avec ses lecteurs cette délivrance qui arrive au bout d’un enfer terrestre soudain et terrifiant. C’est toujours après bien des souffrances que le besoin d’écrire de la poésie se fait pressant, s’impose et devient incontournable. Les mots deviennent alors le territoire rêvé de la paix de l’âme.
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Publié par

Date de parution

20 septembre 2017

Nombre de lectures

2

EAN13

9782312054728

Langue

Français

La Chute
Brahim Saci
La Chute
Combler l’absence
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
Du même auteur


Fleurs aux épines , Les Éditions du Net, 2016.
© Les Éditions du Net, 2017
ISBN : 978-2-312-05472-8
« La poésie n’a pas d’autre but qu’elle-même »
Charles Baudelaire
Au poète libre
Écrivain journaliste
Et ami
Youcef Zirem
À qui vont toute ma reconnaissance
Et mon admiration
À qui je dois mon retour à la poésie française.
Pris par la poésie et la chanson kabyle
Ce sont ses encouragements qui m’ont aidé à revenir
Vers cet autre visage de ma Muse
Que je croyais perdu
Je dédie
Ces vers oubliés
La Chute
Combler L’absence
B.S.
Préface
Les blessures de la vie qui conduisent à la délivrance
Ce sont de nouveaux poèmes poignants et déchirants que nous donne à lire, pour notre plus grand bonheur, Brahim Saci, après son premier recueil, Fleurs aux épines, qui avait eu un énorme succès d’estime au niveau des passionnés de la poésie à Paris. Dans La Chute, Combler l’absence, il approfondit son art, il étoffe son champs de vision, il enrobe ses métaphores de philosophie, de sagesse et de mystique. Sur les traces de Baudelaire, de Rimbaud, de Brel, Brahim Saci ouvre son cœur, raconte son vécu parisien et nous fait également voyager en Kabylie, en Normandie, en Occitanie. On devine aisément la sensibilité artistique de Brahim Saci : elle est dans chaque vers, elle est dans chaque mot, elle est dans la magie de chacune de ses pensées.
Brahim Saci se pose des questions ; les réponses ne viennent pas toujours. Cela ne le décourage pas, il continue ses nombreuses quêtes, sa sagesse de chaque jour l’aide à supporter l’insupportable. Les blessures de la vie sont là : Brahim Saci ne les cache pas, il les dévoile sans aucune retenue, il tente juste de partager avec ses lecteurs cette délivrance qui arrive au bout d’un enfer terrestre soudain et terrifiant. C’est toujours après bien des souffrances que le besoin d’écrire de la poésie se fait pressant, s’impose et devient incontournable. Les mots deviennent alors le territoire rêvé de la paix de l’âme. Dans La Chute , Combler l’absence, il y a presque du récit à travers ces poèmes qui cernent une histoire heureuse qui se termine mal, une expérience douloureuse que le poète ne pouvait prévoir. L’amour est raconté dans ces poèmes flamboyants et lucides avec un panache certain, Brahim Saci sait amadouer les mots pour dire la sacralité de l’amour vrai, pour dire sa passion née un jour dans cette belle et splendide ville de Paris , au carrefour du rêve et de la réalité. L’amour est cet espace qui dépasse tous les autres, qui fait oublier les malheurs du monde, les guerres et les injustices. Mais rares sont les amours qui sont éternelles. On ne se rend compte que bien plus tard. Et pourtant l’image de la fée, guitare à la main, ne veut pas s’en aller. Dans les bars parisiens, Brahim Saci se pose, il prend un verre, médite et écrit. Le poète va sur tous les lieux que jadis il empruntait avec cette belle blonde que d’autres ont mis sur d’autres chemins, d’autres chimères. Il y a beaucoup d’émotion dans ces vers qui décrivent simplement mais profondément tant d’errances, tant de questionnements. Tant de places parisiennes témoignent de tant de souvenirs heureux. La mémoire aide le poète à se sentir moins seul, mais il se fait aussi du mal quand il croit apercevoir, ici et là, celle qui est partie ailleurs. Un ailleurs qui n’est pas très loin, ce qui rend la vie du poète encore plus difficile, plus délicate. Il y a beaucoup de sincérité dans la poésie de Brahim Saci : c’est la force principale de la Chute , Combler l’absence ; cette force donne un pouvoir à ses mots, cette force captive le lecteur qui ne se lasse pas de suivre le poète dans ses multiples pérégrinations. Au final, ce livre est un long voyage, à travers métaphores et trouvailles heureuses dans les mystères de l’existence, dans cette insaisissable harmonie du monde qui se dérobe lorsque le chant de l’amour ne s’épuise pas. Il est des moments de la vie qui sortent de l’ordinaire, il est des moments où la poésie trouve son chemin malgré l’inconfort des blessures, il est des moments qui offrent au poète les moyens de laisser une trace. Brahim Saci a connu ces moments d’extase et de peine. La Chute , Combler l’absence, est une belle trace, c’est un livre qui vaut le détour, qui apporte du soleil dans le cœur de tous ceux qui croient aux belles choses de la vie, ceux qui savent que l’essentiel c’est d’aimer.
Youcef Zirem
P OUR T ’ AVOIR AIMÉE
Le feu m’embrase et me détruit
Pour t’avoir tant aimée
Je t’offrirais le paradis et ses fruits
L’univers tout entier.
Si je pouvais te retrouver
Même aux frontières de mes rêves perdus
Pour un regard un baiser
Et ce sourire d’ange qui m’a abattu.
J’erre sans savoir où
Je te cherche comme un fou
Tu es quelque part dans le passé
Là où tentent de te rejoindre mes pensées.
Mais la nuit a fini par te séduire
Avec ses démons pour te détruire
Sur mon cœur meurtri pleut la mélancolie
Mon ciel est gris comme celui de Paris.
J E M ’ INTERROGE
Je m’interroge sur l’esprit torturé de certains êtres
Qui sont attirés par les ténèbres sans fenêtres
Pourtant Dieu leur a tout donné
L’intelligence, les arts, la beauté.
Au lieu de rendre grâce, de construire de créer
De célébrer la vie, chanter l’amour la liberté
Ils appellent et attirent les hivers brûlants
Le néant et les vents hurlants.
Leur cœur se couvre de gel
Fuyant le soleil, alourdissant le ciel
Préférant la compagnie des nuages noirs
Couvrant la lumière nourrissant le désespoir.
Pourtant le gouffre nous attend, tendant la main
Un jour ou l’autre au bout du chemin
D’où personne ne peut s’échapper
Pourquoi certains êtres s’y pressent pour tomber ?
Pourtant l’espoir est toujours là, laissez le s’approcher
Il est comme une fontaine où chacun peut s’abreuver
Il suffit d’ouvrir ses yeux et son cœur
Que la vie est belle si vous écartez la peur !
Prenez-cette coupe de vin
Aujourd’hui sans penser à demain
Partagez-la avec l’être aimé, même s’il pleut
Comme un breuvage offert par Dieu.
L E VRAI AMOUR SE RIT DES TEMPÊTES
Rien ne peut détruire le véritable amour
Il est pur éternel pour toujours
Il peut brûler dans les flammes.
Mais pour renaître et se fortifier à chaque détour
Même quand l’esprit usé par le poids des jours
Il retrouve son souffle et le calme.
Il se rit des tempêtes, des cieux lourds
Des fous qui s’affolent et courent
Effrayés par la nature qui s’exclame.
L’être humain trop préoccupé par les alentours
Oubliant l’essentiel c’est à dire lui même, sourd
Aux cris sans échos de son cœur en larmes.
L’ ESPOIR S ’ ACCROCHE
Ne gaspillez pas le temps en attendant
Demain, en fermant les yeux sur le présent
Profitez du moment ne précipitez pas le pas
Respirez l’instant demain ne sera peut-être pas.
L’espoir s’accroche tant l’amour est grand
Mais le temps ravageur marche en conquérant
Partout la laideur cache le beau
Les larmes coulent derrière la faux.
La lumière salvatrice est si combattue
Par les fous comme un fruit défendu
Le mal cultive les vices pour tout corrompre
Guettant le fragile espoir pour le rompre.
Ainsi nous marchons sur le brasier qu’on a créé
Et nous cultivons les flammes qu’on a allumées
Dans la fournaise j’implore la pitié du ciel
Mais il reste sourd à mes désespérés appels.
L UMIÈRE EN SANGLOTS
J’ai rêvé d’un ange déchu
Pour avoir cru le mensonge.
L’ai-je vraiment connu ?
Ou n’est-ce qu’un songe ?
Une image me revient souvent
Celle d’une fée une guitare à la main
Musique céleste dispersée par les vents
Avec les senteurs de roses de jasmin.
Mais ces fleurs gâtées vont vers les débauchés
Tombent dans de sombres désirs d’abîme
Attirées par de sinistres flatteurs illuminés
Qui ne prennent plaisir que lorsqu’ils s’abîment !
La lumière en sanglots dans le ciel couvert
Peine à percer les noirs nuages
C’est la nuit qui remplit mon verre
Plaisirs éphémères sombre présage !
É VITEZ LA FRÉQUENTATION DES LOUPS
La lumière est en vous
Quelles que soient les épreuves
Évitez seulement la fréquentation des loups
Ils vous dévoreront s’ils le peuvent.
Écoutez le silence la nature les vents
Notre vie passe comme l’éclair, si brève

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