La plume de NaNa
181 pages
Français

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La plume de NaNa , livre ebook

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Description

Ce recueil de poèmes est un partage d’émotions où je ris, pleure, aime, crie, bouscule, rends hommage, interroge, ressens, imagine, raconte ...
La plume de NaNa se lit avec le cœur que j’espère vous remplir.
La poésie est une amie, à qui je fais des confidences tant réelles qu’imaginaires.
Vous allez parcourir 140 pages entre mots et photos, où se mélangent diverses facettes de la vie.

Informations

Publié par
Date de parution 21 mars 2017
Nombre de lectures 6
EAN13 9782312051024
Langue Français

Extrait

La plume de NaNa
Nathalie Laville Andrieux
La plume de NaNa
Poésies et photos
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2017
ISBN : 978-2-312-05102-4
Avant - propos
Bonjour à tous,
Je vous présente mon recueil de poèmes intitulé « La plume de NaNa », en vue de le partager avec vous.
Mes poésies touchent des sujets très divers et peuvent s’exprimer avec gravité comme avec humour.
Elles ont toutes été écrites au grès de mes humeurs, expériences, ressentis, ou vécus. La poésie est une amie.
J’aime écrire car cela me donne une liberté intellectuelle, un droit de parole intime, et beaucoup de plaisir.
Mon style est simple, abordable, c’est une poésie de la vie, qui aime être partagée. Elle peut ouvrir le débat, faire réfléchir, provoquer des rires, émouvoir, déranger ou choquer… Enfin je la ressens comme émotion.
Je m’adonne aussi à la photo d’où l’association de mes poèmes à mes clichés photographiques.
Pour ma vie personnelle, je suis mariée, mère de 4 enfants, infirmière scolaire. Je suis née le 16 décembre 1968 à Ambert. Ma ville, où aujourd’hui encore, je suis impliquée dans la vie locale.
Mon temps est rempli par ma famille, mes amis, mes animaux, la nature et les voyages.
Je suis entière et hédoniste avec une sensibilité à fleur de peau.
Bien amicalement
Nathalie Laville Andrieux

Je dédie ce livre à mon mari et à nos quatre enfants
N EUF MOIS
Un matin de saison, et qu’ignore la raison
J’ai vu mon corps troublé, et devenir tout rond
D’abord mes seins gonflés, surplombant mes deux pieds
Affolant décolleté, qu’on pourrait s’y noyer
C’est alors que mon antre, se met à gargouiller
Ne sachant pas encore, ce qui s’y préparait
Mon nez éveillé, par des odeurs oubliées
Mes joues empourprées, par la chaleur dévoilée
Ma tête tourbillonnante, jusqu’à me faire tomber
Mon estomac soulevé, comme un gros pavé
Et voilà pas de règles, depuis plus de deux mois
Pas de doute à penser, je suis enceinte de toi
Le bonheur insensé, de me sentir coffret
D’un diamant partagé, qu’on a tant désiré
Petit être adoré, je suis fière d’arborer
Mon ventre tout rempli, par tes tendres secrets




Le ballon…
France
A FRIQUE
Les teintes tamisées de ta terre piétinée
Réveillent les couleurs de ta vie agitée
Ta saveur animale poivrée par le soleil
Alimente mon âme sans que tu la délayes
Ta chaleur enveloppante caresse tous mes sens
En donnant à mes pores de promesses intenses
Ton odeur enivrante et souvent entêtante
Redonne ses senteurs tièdes et provocantes
Ton esprit sauvage me semble indomptable
Et fascine mon cœur trop souvent coupable
Ta sensualité volage ne retient pas les âges
Et donne à l’érotisme un troublant adage
Ta langueur apaisante est aussi troublante
Qu’une horloge sans aiguille et encore somnolente
Ton charisme envoûtant m’a envahie l’esprit
Et je prie tous les dieux de protéger tes vies




Des pieds tous mélangés…
Sénégal
A LCOOL
Liquide que j’aime à partager
En remplissant nos doux gosiers
Tu fais rougir nos pensées
En animant nos beaux fessiers
Nos rires à gorge déployée
Ne peuvent plus se modérer
Demain nos têtes auront très mal
Peut-être même la langue sale
Mais c’est notre prix à payer
Pour ne pas trop recommencer
Souvent de toi, les gens médisent
Mais la sagesse est une bêtise
Si on ne vit que pour elle même
Sans récolter ce que l’on sème
Je ne prône point ce bel alcool
Mais j’aime le prendre pour étole
Recouverte par une folie
En regardant danser nos vies

Tchin tchin
Cuba
A VANT OU AUJOURD ’ HUI
Des années de retour, nous vivions autrement
Nous allons faire un tour, en comparant les temps
Des gens qui s’allongeaient, en même temps que la nuit
Mais avant ils priaient, pour protéger leur vie
Nous tout est allumé, veillant devant l’écran
On préfère regarder, vivre les autres gens
Ils rythmaient les saisons, devant la cheminée
En écoutant le son, du bois qui crépitait
On pose des tuyaux, qui se remplissent d’eau
Nous privant de ce chaud, clamé toujours si beau
Ils observaient la terre, qui allait les nourrir
Pas besoin d’une serre, ils savaient s’en servir
On achète des fruits, inconnus du soleil
Qui se sentent aigris, malgré tous leurs conseils
Ils narraient des histoires, pour faire rêver les âmes
Et quand venait le soir, ils séduisaient les dames
On sort en boîtes de nuit, déshabiller nos vies
Pour trouver dans nos lits, une peur de délit
Ils connaissaient ce mot, dit solidarité
En le plaçant bien haut, ils pouvaient exister
On oublie de penser, qu’on devrait partager
Ces heures dites aisées, pour ne pas s’oublier

Petra la mystérieuse
Jordanie
C E VENDREDI SOIR
Ne m’en voulez pas trop, mon cœur s’est arrêté
Dans chacun de mes membres, mon sang s’y est bloqué
Mon regard éberlué qui d’un coup s’est figé
Et des larmes profondes se sont mises à couler
Ma chair fut ébranlée par des frissons glacés
Mes mains et mes jambes refusant de porter
Mon souffle court qui ne pouvait plus s’apaiser
Dans ma bouche entrouverte, les cris restaient cachés
Ma gorge si petite tant elle était serrée
Mon esprit envahi par de sombres pensées
Mon cerveau incapable de pouvoir commander
Mes oreilles déchirées semblaient presque arrachées
Par ces bruits si violents que lancent les armées
Ils venaient d’arriver et de se faire sauter…

Auront -elles le choix ?
Zanzibar
C ES GENS
J’ai bien connu des gens, aussi vides que néant
Préférant dans leurs rangs, des jugements de cancans
Leurs vies aussi paisibles, qu’une grotte condamnée
Leurs cerveaux si petits, qu’on les croit évidés
Toujours pensant penser, plus haut que leurs aînés
Morale irréprochable, dans leurs termes énoncés
Des réponses préparées, sans jamais écouter
Des questions éludées, avant de les poser
Certains très cultivés, comme un vrai potager
Rongés par des bestioles, qui vivent en armée
Pourtant ils savent tout, jusqu’à ne savoir rien
Trop souvent occupés, comme grignoteurs de pain
Leurs mains sont dans les poches, au cas où on leurs serre
La peur de se confondre, avec leurs propres pairs
Leurs cœurs, ils sont noyés, sans aucune bouée
Leurs âmes, elles sont parties, elles en avaient assez
Leurs yeux sont de côté, pour ne pas les croiser
Mais leurs langues répandues, continuent à baver
Les jours de désespoir, on les croise le soir
Riant de nos espoirs, nous laissant dans le noir
Toujours à rappeler, leur belle moralité
Continuant d’habiller, leurs si « jolies » pensées
Et moi, je mords mes doigts, pour ne pas les lâcher
Dans leurs bouches maudites, et leurs langues arracher




Pire que le cobra…
Tunisie
C ES MATINS
Il est six heures du mat, le réveil vient de sonner
Et l’humeur de la Nath, est quelque peu bafouée
En effet ses paupières, restent toujours gonflées
Lui rappelant qu’hier, elle a peut-être abusé
Une maladie soudaine, s’installe dans son esprit
Mais sa santé est saine, c’est qu’elle aime son lit
Elle vient même d’aliéner, sa belle volonté
Puisque sans y penser, elle est sur ses deux pieds
Au secours du café, et réveiller ses sens
Elle se met à parler, pour rompre sa latence
La salle de bain est prise, elle est prête à pleurer
Et devant cette emprise, elle reprend un café
Posée devant l’armoire, elle cherche à s’habiller
En rêvant de ce soir, où nue, elle va se coucher
Quand soudain ses enfants, lui demande de signer
Des mots pour des parents, qui sont bien réveillés
Ensuite c’est son mari, qui réclame les clés
Elle qui passe sa vie, à toujours les chercher
Et puis au tour du chien, qui a décidé de manger
La gamelle il y a rien, elle l’entend aboyer
Du coup les chats s’y mettent, comme solidarité
En prisant des assiettes, qui ne sont pas nettoyées
Elle pense que soudain, c’est le complot du matin
Cherchant un bout de pain pour combattre la faim
Mais voilà il y a Bébé, qui vient la rassurer
Tant qu’il ne sait pas parler, il va

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