Les baleines cosmiques surgissent du lointain

Even

Description

Recueil de poèmes

Sujets

• Art poétique
• Lyrisme
• Poésie
• Baleine

Informations

• Publié par: Bdtresor et Livredumonde
• Date de parution: 15 mai 2021
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782375040676
• Langue: Français

Extrait

Les baleines cosmiques surgissent du lointain

© éditions De Varly, 2019 ISBN : 9782375040676

Jean-François EVEN

Les baleines cosmiques surgissent du lointain

éditions De Varly

A l’aube de l’humanitÉ, un œuf fût dÉcouvert Par deux enfants sur une plage maculÉe d’oiseaux. Aux premiers cris du soleil tous les oiseaux s’envolèrent, Couvrant de leur envolÉe le ciel d’un Épais manteau.

La nuit tombÉe, l’œuf laissait place au monde fantastique De grands papillons scintillant aux ailes magniîques, L’envol d’une baleine s’Échouant sur le long des creux Mornes et dÉlicats des corps transis d’un pays neigeux.

Un cerf surprendra les tous premiers rayons printaniers, Laissant au sol les marques d’une âme toujours envoutÉe, Sous le regard serein et bienveillant des deux enfants Couvrant d’un amour innocent le vide Évanouissant.

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Volant à travers les bambous gÉants La renarde Soudain hume l’odeur d’un homme Le crÉpuscule Brulant d’un horizon rouge

Etudiant le classique des poèmes Le lettrÉ oublie le tout autour Loin Pris dans les Écharpes De la poÉsie

Vient alors sous les traits d’une beautÉ La renarde

TroublÉ Le jeune lettré înit par se laisser Envouter S’en allant sans penser Au corps de la voluptÉ

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Dans l’abattement de l’après Le jeune homme înit par s’endormir

Au lendemain de cette nuit Son corps blême et vide Mort

Plusieurs semaines s’Écoulèrent Avant qu’un autre lettrÉ Veuillent bien venir Étudier Les faits ayant ÉtÉ propagÉs Le logis Était pour tous Le cercueil des lettrÉs ÉgarÉs

MalgrÉ les dires Le nouvel arrivant S’adonna très vite à l’Étude Chaque jour Chaque soir Il lisait sans cesse Et pratiquait avec zèle la composition

Les habitants des alentours Etaient ÉtonnÉs De son accent qui le trahissait

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En outre il paraissait plutôt âgÉ Mais il Étudiait avec soin Sans jamais se reposer Toujours en sa chambre lisait Sans la moindre angoisse Sans jamais sembler terriîé

Parfois, au crÉpuscule, Il jouait du luth Pinçant lÉgèrement les cordes Laissant mourir Accompagnant d’un vent d’est Les notes mÉlancoliques

Un soir de demi-lune Après un crÉpuscule rouge Le vent de la nuit cessa

La renarde se tenait dans l’ombre de la porte

Elle s’approcha lentement D’une chaleur lascive Embrassa le lettrÉ Qui Peu à peu CÉdait

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