Les Hivernales du Souvenir

Florent Ploquin

Description

Quelle est l'utilité sociale des poètes dans le monde d'aujourd'hui ? Cette question pertinente peut trouver sa réponse dans les temps difficiles que nous vivons. En effet, l'humanité a besoin d'espérance, quoi qu'il arrive. Or, un poète, dans la mesure où il publie sa production et la met à la disposition du public, est un messager d'espérance. Il vend du rêve et c'est là sa fonction première dans la société. C'est de cette façon qu'il contribue au bien-être commun, en véhiculant des idées positives et des pensées salutaires.

En tant que poète des atmosphères, Florent Ploquin se penche dans ce recueil sur la mémoire des souvenirs, sur ce qu'elle évoque comme sensations, en considérant ces gens que nous avons connus et qui ne sont plus. Ils vivent désormais à l'intérieur de nous, tandis que le langage de l'hiver stimule l'imagination, lors des retrouvailles de fin d'année. Les Hivernales du souvenir sont donc une invitation à la méditation, en même temps qu'un exercice de style.

Sujets

• Littérature
• Poésie
• Mémoire
• Poetry

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 07 mars 2022
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414572823
• Langue: Français

Extrait

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ISBN numérique : 978-2-414-57282-3

© Edilivre, 2022
Inventaire mémoriel.
La saison hivernale est une source de questionnements indélébiles :
L’atmosphère de recueillement des maisons immobiles
Synthétise le nécessaire retour aux valeurs essentielles.
Ainsi par exemple le souvenir récurrent des êtres
Qui ont peuplé notre histoire continue de les faire vivre,
Quelque part entre un passé évanoui
Et la cantilène de ce présent qui nous honore.
C’est pourquoi des images vont et viennent
Au-delà des apparences et à l’intérieur
De notre patrimoine sensoriel.
Parfois le calme épisodique des ruelles environnantes
Suscite un décor favorable à un inventaire de la mémoire.
L’empreinte des gens disparus se perçoit encore
A travers la quiétude des objets qu’ils nous ont laissés
Et de par leur utilité silencieuse.
Ainsi peut-on se souvenir pour que l’empreinte demeure.
La marche des jours.
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