Litanie de mes réflexions

Jocelyne Garcin

Description

« Et puis fini de noircir ce tableau dans la toile, La France un jour brillera de toutes ses étoiles, Mais seul le regard d'un enfant efface tout à mes yeux, Je vois désormais le monde en rose et bleu. » L'écriture poétique permet à Jocelyne Garcin de partager son inquiétude face à l'état du monde actuel. Attristée par le changement des mentalités, le bouleversement des codes de comportement, la perte de repères, l'évolution des modes de vie, il lui tient à cœur de transmettre ses valeurs humanistes à la génération suivante. Elle rend hommage à l'amour inconditionnel de ses parents et au dévouement de son fils, toujours à ses côtés à chaque étape importante de sa vie. Dans son combat contre la maladie et la dépression, ils l'aident à trouver la force de résister aux viles tentations qui détournent du bien et l'accompagnent dans sa quête pour accéder au bonheur. À force de volonté, chacun peut participer à améliorer le cours des choses, dans un esprit de solidarité et d'entraide.

Sujets

• Poetry
• Comportement
• Valeur
• Anxiété
• Famille
• Amour
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 08 mars 2018
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342159943
• Langue: Français

Extrait

Litanie de mes réflexions
Jocelyne Garcin
Société des écrivains

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Litanie de mes réflexions
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Litanie de mes réflexions
Quel est donc ce grand mystère
Qui entoure la terre entière ?
Comment expliquer tout ce chaos
Dont on ne trouve pas les mots
Car le monde part à l’envers
Aujourd’hui plus rien n’est clair,
Ce qui faisait autrefois notre joie
Se transforme à présent en profond désarroi.
L’amour Kleenex hélas se banalise
On aime, on jette, chacun à sa guise,
On se sépare pour un oui ou pour un non,
Les tribunaux se repaissent des séparations,
L’argent est la cause de ces désordres,
Mal réparti, on observe plus aucun ordre,
Les gouvernants dirigent un pays malade
En nous racontant chaque fois des salades.
On ne rit plus vraiment, les soucis en sont cause,
La franche gaîté n’est plus là, plus rien n’est rose.
À présent les enfants naissent différemment.
Est-ce normal vraiment d’avoir plusieurs mamans ?
Maman, dit-on, tu es la plus belle du monde.
Une maman est unique depuis que le monde est monde,
Dans certains cas, une autre remplace le père,
L’important est que l’enfant trouve tous ses repères,
Contre-naturer la nature, vouloir aller au-delà,
Qui sait si un jour tout cela ne se retournera.
L’ego de nos Grands détruit bien nos vies,
Pardonnez-moi cette franche litanie.
Un peu d’amour, oui un peu partout
Sans aucun préjugé, des sentiments surtout.
Pourquoi l’un beaucoup trop, l’autre plus rien ?
Des âmes meurtries pleurent leurs chagrins,
Un qui nage dans l’argent, l’autre qui se noie
Les plus Hauts trichent, la morale se revoit,
On vit une période de grands tourments.
Il est aux anges, ce méchant Rampant,
Le Mal dans les têtes, c’est le Serpent,
Ce rusé séducteur met le doute et réussit,
C’est Lui, en ce moment, qui nous pourrit la vie,
Des êtres, des familles détruites dans le tsunami,
Ce Malin, de nos souffrances, il s’en réjouit.
Ne lui donnons pas l’occasion de se manifester,
Faire du Bien, aimer sans intérêt, ne pas le regretter
Détruiront alors les desseins de ce Grand Démon
Dont les œuvres malsaines égarent les raisons.
 
 
Déclin de l’empire humain
Mais que se passe-t-il donc ? C’est le chambardement,
Plus rien n’est comme avant. Ah, quel bouleversement !
La grève est le mot-clé de ce mécontentement,
Il n’y a plus de sous, il faut du changement.
 
Les valeurs sûres ont disparu,
Ce qui était n’est plus, ne fut.
Le monde est pour le moins corrompu
Et la confiance a totalement disparu.
 
Mais quel est cet engouement pour la perversion ?
Le Mal pointe son nez dans tous les horizons,
Les enfants sont désormais des cibles de choix,
Honte aux adultes qui font d’eux leur proie !
 
Le respect pour les aînés n’est plus de mise,
C’est la loi de la jungle, on agit à sa guise,
Un mal de vivre s’installe, la violence l’emporte,
Malheur au plus faible, il a droit à la porte.
 
Sans vouloir paraître pessimiste
Il semblerait qu’un malaise subsiste,
On avance d’un pas vers le progrès
Mais beaucoup n’ont plus rien à manger.
De nouvelles maladies ont fait leur apparition,
L’indifférence de certains aggrave l’évolution.
Il faut de ce pas tirer le signal d’alarme,
La planète Terre est quelque peu malade,
L’agriculture souffre, on la malmène,
Les bœufs à présent mangent des graines,
Ce monde à l’envers est contre-nature,
L’être humain déconnecte, oui je vous l’assure.
 
L’an 2000 a pointé le bout de son nez,
Paraissent ...