MuSYcalité

Ann Sy

Description

« Quelque chose s’est brisé. Quelque chose s’est figé. Quelque chose s’est envolé. Pas sûre l’envie de continuer, Sans toi [...] Le vide est là, Rien ne remplace. Depuis l’au-delà, Idées noires tu chasses. La vie est une farce, Ne l’oublions pas. La mort est une garce, Je ne lui pardonne pas. »

D’une plume à fleur de peau, dans un recueil qui fait écho à d’autres ouvrages, Ann Sy nous transporte dans son univers d’émotions fait, de rires, de joie, de cris de révolte, de larmes, de colère. Détresse de l’absence, du deuil et de l’indifférence, déchirée, la poétesse décline ses vibrations en rimes et vers libres. Voyage au cœur du crépuscule, des jours sans fin, écho d’une société que l’on bafoue. Tendons l’oreille, car « au loin, le glas sonne... Il est urgent qu’on se réveille. »

Sujets

• Littérature
• Poésie
• Poetry

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 11 août 2022
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782414586172
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
Mail : [e-mail]
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-58617-2

© Edilivre, 2022
Exergue

La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos, elle console ceux qui pleurent.
Pablo Casals.
A toi
Quelque chose s’est brisé.
Quelque chose s’est figé.
Quelque chose s’est envolé.
Pas sûre l’envie de continuer
Sans toi.
C’est sûr, continue de me manquer
Ta voix.
Plonger dans ton regard,
Quand la douleur m’égare.
Afficher ton sourire en coin,
De pleurer, ainsi, je m’abstiens.
Tu es parti trop tôt.
Dans le cœur, coup de couteau.
Plus voir ton visage,
Que croire, j’enrage.
Coucher sur ces pages
Ton carnet de voyage.
Si éprouvant partage.
Une partie de moi
Emportée avec toi.
Le temps atténue la souffrance,
Mais chaque jour, je pleure ton absence.
Suivre tes pas
Qui s’effacent.
Sonne le glas
Qui me glace.
Espérer tes bras
Qui m’enlacent.
Fuir ici-bas
Ultime audace.
Poursuivre le combat,
Garder la face.
Le vide est là,
Rien ne remplace.
Depuis l’au-delà,
Idées noires tu chasses.
La vie est une farce,
Ne l’oublions pas.
La mort est une garce,
Je ne lui pardonne pas.
Lourd est ton silence.
Pour une renaissance,
Chercher l’espérance.
Refuge des croyances.
Difficile de faire le deuil,
Mon moral, encore, s’effeuille.
Scènes de vie, comme un trompe l’œil.
Tous les jours, le manque me cueille.
Te savoir en paix
Me console.
Te sentir si près
Je cajole.
Chérir la chance
De t’avoir connu.
Soupirs, inconstance,
Perte totale d’assurance,
Hélas, tu n’es plus.
Humer ta fragrance,
La douleur me relance,
Saluer ta prestance.
Nos retrouvailles
J’aspire.
Sublime trouvaille
L’avenir.
Cultiver les souvenirs,
Ne pas oublier de rire.
Les lendemains de refleurir,
Ton amour de me soutenir.
La joie de rejaillir.
Au revoir
Ton absence est très cruelle,
...