Recueil de pensées sauvages

Didier Devos

Description

Comment apprendre en trois mots à déclarer sa flamme, sa flemme ou encore scotcher son interlocuteur pour clore une conversation ennuyeuse ?

Vous trouverez dans ce recueil des pensées rebelles, fantaisistes, parfois polissonnes, mais toutes modestement pratiques !

Sujets

• Littérature
• Poésie
• Almanach
• Pensée

Informations

• Publié par: Nombre7 Editions
• Date de parution: 21 mars 2022
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782383510222
• Langue: Français

Extrait

Recueil de pensées sauvages
 
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DIDIER DEVOS
Recueil de pensées sauvages



 
À propos de l’auteur

 
 
Auteur de chansons, de poèmes, de nouvelles et de livres (dont La Quarantaine d’Amour , co-écrit avec Lydie Behr, poétesse) Didier Devos, lillois, est un artiste dans l’âme. Si certains ne doutent de rien, lui, doute de tout, sauf de l’existence d’un fil d’Amour qui nous relie les uns aux autres mais qui lui, tend à s’effilocher. Dans Recueil de pensées sauvages , il cherche à condenser la beauté de l’âme humaine au moment où celle-ci tend à s’évaporer.
 
 
 
Bulbes à pensées multiples pour refleurir l’âme et embaumer l’esprit
Merci à vous candides lectrices et lecteurs d’avoir déniché ce recueil.
Je vous imagine, bravant le temps le jour de sa sortie tant attendue, vous déplacer probablement à l’énergie humaine, c’est-à-dire à pinces, jusque chez votre libraire préféré.
Cet ouvrage est un herbier où j’ai voulu que chaque pensée soit une fleur, que l’on sente, que l’on observe, que l’on touche. Parfois, vous les trouverez, éclatantes, odoriférantes et enivrantes, enfin je l’espère, parfois, elles seront pour vous, envahissantes, épineuses, dérangeantes ou allergisantes, j’en serais contrit. Cinq thèmes englobent cet almanach, vous les découvrirez dans l’ordre que vous aurez choisi.
Ces pensées proéthiques, mélange de prose et de poésie, philo-sophistes, n’étant pas à un oxymore près, ou encore survie-valises pour emmener en voyage, n’ont qu’un but, nous rapprocher les uns des autres.
Vous allez entrer dans un univers étrange aux confins de mon encéphale, entre bulbe et tronc, soyez prudents, je ne réponds de rien. Du reste, je ne demeure qu’un modeste jardinier qui jongle entre pistil et étamines. La pollinisation est le fruit de mes rencontres, peut-être la nôtre, un jour ?
Je cultive mon jardin et la terre humblement, comme Candide. Que les quelques pensées d’amour résonnent en écho-logis dans les petites galaxies de nos précieuses vies.
Que les autres vous fassent rire ou sourire, c’est ma seule convoitise. Comme j’aime cette phrase de Voltaire :
« Je sème un grain qui pourra produire un jour une moisson. »
 
 
Mode d’emploi et guide pratique (en français, uniquement, mon traducteur m’ayant fait faux bond)
366 pensées, une par jour, réparties en cinq kits, cinq comme les doigts de la main, cinq comme nos sens, comme les éléments, 5 comme les accords Toltèques forment ce bouquet.
Vous trouverez dans ce panel de fleurs sauvages que vous égrènerez au fil du temps, des pensées rebelles, fantaisistes, polissonnes et des pensées prétentieusement pratiques comme : « comment apprendre en trois mots à déclarer sa flamme, sa flemme ou comment scotcher son interlocuteur pour clore une conversation ennuyeuse ».
L’essaim de fragrances est léger, 246 grammes environ et vous pourrez l’emmener où bon vous semble et le lire seul, en bonne ou en très bonne compagnie, le déclamer ou, en catimini, le chuchoter.
Je vous le dédie, mes chers lectrices et lecteurs, vous, qui avaient su prendre le grand virage de l’onirique, chargé de sensibilité et d’humour.
Nous resterons, les uns et les autres, au monde, consciencieux, sans jamais nous prendre au sérieux, dopés par l’amour et jamais dupés par la haine.
 
 
 
Pensées passe-âges et parfois pas sages
Je ne suis qu’un gratte-papier, un scribe-houille-art à énergie humaine, je suis le gratte-cul de la bienséance, le gratte-cœur des illusions perdues.
*
En cas d’attaque, la pieuvre jette un épais nuage d’encre noire appelé sépia, afin de masquer sa fuite. C’est avec cette encre-là que je t’écris.
*
N’y voyez aucune malice de ma part, mais pourquoi le chansonnier que je suis ne pourrait-il pas, tel un peintre devant sa toile, avoir besoin d’un joli nu devant sa partition ?
*
N’aie pas peur, je ne suis pas Zizi Jeanmaire, mon truc en plume, c’est mon stylo.
*
 
Tu rêves d’embrasser un inconnu ? Feignons de ne pas se connaître.
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Il ne faut pas prendre nos désirs pour des rêves alités.
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Tomber en panne des sens, c’est rester en panne sur le bas-côté du lit conjugal.
*
Soudainement pudibonde, elle quitta son allure fantaisie et son ex en trique.
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Mémo grammaire :
Si les requins-marteaux aiment les baleines à bosse, les poissons-scies n’aiment pas les raies.
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Voyage imaginaire :
Si tu mises en tropie, je file en tropie.
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Accident de décompression au réveil de n’avoir pas respecté les paliers entre rêves et réalité.
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En ces temps liberticides et acrimonieux, Aimer est devenu un acte révolutionnaire.
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Tester, alerter, protéger, jamais la planète ?
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Procrastination et économie sont les barbituriques de l’amour.
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L’avenir appartient à celui qui couche tôt.
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L’intermède hier entre nous sera, demain, annihilé par la constance de nos unions.
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Un Lapon dit avoir fait l’Amour 46 fois en une seule Nuit ! Vantardise, d’ailleurs, on ne dit pas baiser comme un lapon mais comme un lapin. Quelle aurore !
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Tous Anti-Câlins, l’application enfin disponible pour les coincés, les frustrés, les jaloux, les indécrottables ampoulés.
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S’extirper de la veille, se jeter à l’eau chaque matin, pour naître, sûr de rien mais si vivant.
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Existe-t-il un sortilège, une diablerie providentielle, pour que je devienne perméable à l’intelligence et étanche à la connerie ?
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J’ai le verre solitaire, la vie n’est pas cirrhose.
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Pensée du jouir du temps qui passe : « Dans la dilatation du temps, ne délitons pas nos rêves »…
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Ma presbytie évolue en même temps que l’inélasticité de ma peau, la nature est bien faite, je ne me vois pas vieillir.
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Je vous suivrai les yeux fermés, mes amis, mais je choisis, pour vous contempler et m’ébahir, de les garder ouverts.
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Je t’envoie tellement de messages positifs que le jour où je vais aller vraiment bien, tu ne vas plus me croire.
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Être ou avoir, c’est parole contre pactole, alors, soyons !
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