Réminiscences

Sidy Mohamed Tall, Assane Lô

Description

Recueil de poèmes de Assane Lô et Sidy Mohamed Tall

Sujets

• Littérature africaine
• Littérature Africaine
• Littérature africaine

Informations

• Publié par: Texe editions
• Date de parution: 01 janvier 2022
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782492152214
• Langue: Français

Extrait

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Réminiscences

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 Tous droits réservés pour tous pays  Copyright TEXE EDITIONS  I.S.B.N. 978-2-492152-21-4

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Assane Lô Les monologues d’un Sahélien

Recueil de poèmes

 TexeÉditions

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A LA REINE DES INSULAIRES

Ruisseau de miel, Lagune de nectar, Parterre de nénuphar, Forte fragrance de musc,

Etoile polaire de ma vie, Zénith de mes pensées, Emeraude de ma vue,

Tu es cette perle qui scintille et illumine mon cœur. Ta voix si mélodieuse est plus douce que le bruissement des cocotiers, Plus envoutante que la flûte du berger. Plus émouvante que leroucoulement destourterelles. Ton sourire mirifique subjugue et dompte mon âme.

Ton regard hypnotise tous mes sens. J’aime cette merveille divine. Elle est plus belle qu’une rose faisant face au coucher du soleil. Cette signare, comme une fée, a anéanti le spectre de l’inanité de ma vie.  7

A MA GRAND-MERE.

Je n’oublierai jamais le corps chétif de ma grand-mère qui me protégeait de la tiédeur matinale.

Je n’oublierai jamais le traitement princier qu’elle m’a toujours réservé. Je n’oublierai jamais cette voix douce et tremblotante qui me dorlotait quand le sommeil était toujours difficile. Je n’oublierai jamaisles incursions dans le royaume fantastique des animaux avec les contes au clair de lune. L’érosion des âges peut ronger tout en moi, sauf ce merveilleux souvenir. Il restera le générateur d’où je tire l’énergie vitale dans les moments de décrépitude et de désolation. Grand-mère je te dédie toute la beauté de ces vers. Je dédie toute la beauté de l’arc-en-ciel en ces yeux qui ont été toujours chargés de tendresse et de compassion pour le terrible enfant que je fus.

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A MON PÈRE

Père depuis que tu es parti au ciel, Tout est devenu lieu de culte, Tout est devenu sacrement,

Tout est devenu mémoire et souvenir. Les sentiers sinueux arpentés pour les travaux champêtres. Quand le soleil, las de sa course, Vient étaler toute sa classe et sa splendeur sur les flancs de la colline. Les dernières mélodieuses notes de guitares avec un conteur dodelinant de sommeil.

Les conseils prodigués à l’heure où les mystères de la nuit s’envolent Et laissent pointer les premières lueurs à l’horizon. Les vols à reculons des colibris. Le roucoulement des tourterelles. Les chants des rossignols.

Les croassements des crapauds dans les mares boueuses. Père, comment oublier les promenades dans

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La forêt comme deux compères ?

Les palpitantes parties de chasse ? Père ! Tu as été plus qu'un patriarche. Père repose en paix.

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