Tresses d’océan
120 pages
Français

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Tresses d’océan , livre ebook

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Description

dans l'intimité bleue qui s'écarte devant nous j'ai pêché l'ombre de la folie je l'ai pêchée à l'hameçon de tes yeux sans me soucier de notre passé qui insuffle vie

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2022
Nombre de lectures 13
EAN13 9789998252509
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Tresses d’océan
© Savanes du Continent, 2022 ISBN : 9789998252509
Mazidath Adénikè Boussari
Tresses d’océan
Poèmes et Nouvelles
Non-préface d’Habib Dakpogan Postface de Grégoire Folly
Non-préface ans ma dernière pré-l’inutilitDé des préfaces, j’avais préve-face, que je considère comme le manifeste de nu que la note infrapaginale ne ser-vait qu’à une chose : ne pas être lue. J’essayais de rétablir, par cette sub-tile mise en garde contre ces paires de pages qui créent un sursis futile à l’accès au texte de l’auteur, que la voix de ce dernier avait primeur sur toute demande d’intercession auprès du lecteur-roi. Celui-ci, ma foi, mérite la directe communion avec son écrivain. J’avais ïni mon propos par une sentence d’une rare
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Mazidath Adénikè Boussari
violence : « Les préfaces sont dé-passées, lisez les livres ».
Donc, qu’on se désillusionne dès ici : ceci n’est pas une préface, c’est une chute. Je suis tombé dans un troublant inconnu en ouvrant ce livre qui n’en est pas un. Il n’est justement pas possible, j’allais dire raisonnable, de prêter un désignatif à cet objet virevoltant non isolable. En effet, de ces curiosités surviennent de temps à autre, que l’on prend comme elles viennent, comme le soufe, l’envie, la vie, l’absence… Qu’avez-vous dit là ? Absence ? Ou supra-présence ? Rien n’est plus évident. Tout part d’une ivresse, de vin, de vie, d’océan, de bleu, de pourpre, de brise, de soup-çon, et vous chavire dans un tourbil-lon de mots pourtant servis à petite dose comme un alcool fort. Et tout se déverse, p(l)age après p(l)age, comme une larme trop chaude, trop froide, jamais tiède, à 8
Tresses d’océan
la quête d’une ombre trop aimée qui fuit comme dans un rêve érotique où l’Acte n’est beau qu’inassouvi. Insatiable d’audace et de beauté, Mazidath Adénikè Boussari s’im-pose, sans se poser ni peser au sens de l’art poétique verlainien. Elle jux-tapose, dans un sans-gêne à peine dérangeant, deux genres littéraires complémentaires certes, mais guère osmotiques : le poème et la nouvelle. Dans l’un comme dans l’autre, elle sait se faire lire, que dis-je, boire, grâce à ce verbe maîtrisé, qu’elle fa-çonne, fait parler et fait taire en par-faite jongleuse. Dans l’un comme dans l’autre, elle vous sert, et vous sèvre juste au moment où vous sem-blez la cerner.
C’est (dans) un voyage merveil-leux qu’elle nous balance, triste et beau comme le grand reposoir de Baudelaire, parsemé de splendides absences comme les voltiges funé-
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