Untamed Wolf
114 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Untamed Wolf , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
114 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Ayant pris conscience que je n’étais qu’une illusion tel mon handicap moteur n’était « que de la fumée », puisqu’il ne détermine pas qui je suis; je me suis prise au jeu de me refaire le chemin à l’envers. J’ai retrouvé les sentiers perdus de mes origines ; ainsi, je me suis réapproprier mon histoire en rénovant mes pensées. J’ai découvert que j’étais la seule à entretenir mes souffrances. Mon passé n’est plus. Tout ce qui le constituait peut reposer en paix.
Mon rôle est de puiser au fond de mon âme tout ce qui me caractérise réellement. Toutes les scènes imaginaires que j’ai créée existe dans la matière, puisque je les ai érigée avec mes tripes.
Ce livre est un hommage à moi même pour avoir évoluer sur le chemin de la Sérénité.

Informations

Publié par
Date de parution 19 novembre 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312078496
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0012€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Untamed Wolf
Fabienne Starzinsky
Untamed Wolf
Tome V : The Growing Fairy
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2020
ISBN : 978-2-312-07849-6
J E T ’ AURAI UN JOUR , JE T ’ AURAI
Si pleurer est une faiblesse,
Comment puis-je gérer mon stress ?
Peux tu me le dire,
Toi qui peux courir ?
J’aimerai me sortir de moi-même
Effacer les problèmes
Que me cause cette douleur extrême
À ma vie devenue principal thème.
Je me crève à écrire
Pour la faire partir
Mais tenace
Elle me regarde de face
Épuisée de cette chiasse efficace
De ses demandes de dédicaces
Qu’elle tatoue un peu plus chaque jour
Aux creux de mes rides et ses contours.
J’ai beau l’ignorer,
Lui dire que je ne l’aime pas,
Elle reste là
À me susurrer
Des maux du matin au soir
me raillant d’aller me faire voir
dans les dédales de mes émotions ;
Qu’elle n’en a que faire, de mes questions.
Mais accepter l’inacceptable,
J’en suis incapable.
Pour me comprendre, il faudrait connaître mes nuits,
Lorsqu’elle me chuchote à l’oreille le cri de ses gazouillis
Pour me détendre, il faudrait prendre la place de mes jours,
Lorsqu’elle me hurle dessus affaiblissant mon énergie qui fait demi tour.
Avec ses radiations qui me brûlent les os
Quand elle se nourrit de la météo.
Elle joue avec mes contractures
Qui me fendille l’âme à chaque blessure,
C’est alors qu’un torrent de pluie, que je ne peux contrôler
C’est mon sourire qui s’évanouit dans les bas-fonds de ma contrariété.
Mon âme est fatigué
de porter ce corps déglingué.
Elle m’empêche de vivre, cette vieille peau
Mes gestes me rendent à fleur de peau.
En quelle langue dois-je lui parler,
Quels maux pourraient-ils la faire se déloger ?
Chaque effort que me rappelle cette garce
Chaque mouvement qui me barre la route, que ça m’agace.
Ces crispations qui étranglent mes entrailles
Le corps qui lutte pour étouffer ses « aïe, aïe, aïe ! »
Les sursauts qui me tiraillent
À faire décrocher mon cœur de ses rails.
Cette barre de fer
Avec sa caisse de résonance,
À contempler ma déchéance.
Me fait vivre l’enfer.
Mes maux me brûlent les os,
Ils se gravent jusque dans mon dos.
Difficile à décrire, ils aiment se noyer dans l’eau,
Cette flotte dans laquelle ils aiment agoniser.
Sournois, pervers, je ne peux plus les évoquer
Douleur aux mille et une frimousses
Si compliqué de la crayonner
Parmi ses multitudes housses.
Elle me déshabille en riant
Mais de mon Essence,
Elle se dévêtira en pleurant
Parce qu’elle et moi, ne feront jamais alliance.
Je t’aurai,
Un jour je t’aurai
Je te dévisagerai comme il se doit.
J’envisage de te détruire,
Ton portrait va mourir
De mon clavier avec mes dix doigts,
Je t’étoufferai avec ma feuille chiffonnée
Ce jour venu, j’aurai gagné.
tite Elfe le 04/11/2016 COPYRIGHT tous droits réservés.
Q UISIERA
J’aimerai retourner là bas,
Juste pour un moment
Réanimer le temps
Du monde de l’enfance, des illusions qui ne blessent pas
Là où ces brûlures qui n’étaient qu’une couleur,
Pas une douleur.
J’aimerai effacer la mémoire de mon disque dur
À coup de musique Celte, mes déchirures
À coup de rêves, prendre mes jambes à mon cou,
Me convertir en éclats de rire et sauter à pieds joint dans la boue.
J’aimerai retourner là bas,
Apprendre à me fondre dans le paysage
Et maîtriser les actes liés à mon âge
Afin que certaines erreurs ne se reproduisent pas.
J’aimerai y retourner avec ma propre démarche
Redessiner le contour de mes passions
Sur un lit de feuilles de brouillon
À la gouache de mes traces jouant à cache cache.
J’aimerai retourner là bas
Avec les gens que j’aime au présent
Mais il est impossible de revenir sur ses pas,
Alors je dois faire le tri dans mes sentiments
Pour que ma blessure redevienne une couleur,
Et non une douleur.
tite Elfe le 04/12/2016 COPYRIGHT tous droits réservés.
L’ ÂME À LA MAIN
dans mon fort intérieur
J’ai fouillé tout ce qui me constituait
Et je n’y ai découvert que du feu
De cette colère qui m’étouffait.
De mes agissements, je m’en veux,
De me conduire telle une enfant capricieuse
Avec cette horreur pernicieuse
Qui m’ôte des journées précieuses.
Un jour, viendra son heure,
Je vais la trucider
De mes mains de Fée.
Mes cris ne sont plus que râles
De ces contractures qui me font mal.
Allez, viens mon âme allons,
Prends moi la main du cœur, et dansons !
Viens, envolons nous au dessus des nuages
Explorons le monde et ses pâturages
Caressons l’herbe de notre robe sans âge
Flirtant avec des contrées merveilleuses,
À l’abri des oreilles, nous défouler à tue-tête
Courir, voler, à travers champs.
De cette liberté, faisons la fête,
Découvrir des sentiers en direction du soleil couchant !
Allez viens mon âme adorée
Que je t’extirpe de cette prison dorée
Notre esprit va nous guider
Vers des chemins ignorés.
Creusons à l’intérieur de nous
Quitte à nous laminer les genoux
D’orthies, de ronces de rochers.
La lumière est au bout, je le sais !
Perdue dans la bonne Direction
Je ne sais par où commencer.
Gravir ou bien descendre cette allée ?
Vagabonder seule me donne des frissons
Avec la solitude, me sentir délivrée
Est « Essence-ciel » pour me concentrer.
L’âme à la main,
Mon corps n’est plus qu’un Pantin.
Accrochée au cœur de mes incertitudes,
Je suis prète pour de nouveaux préludes.
Une petite voix qui me hurle de m’en aller,
Ayant pour seul bagage, ma conscience,
Je prends le large avec bienveillance,
Et même si, je suis prisonnière d’une seule vie
Je m’évade où je veux, avec ma fantaisie.
Hors du cadre, je suis toujours en décalage,
Comme si j’étais la seule à entendre les ravages
De cette multitude qui m’a isolé.
Hors du cadre, je suis mon propre équipage
Dans la tourmente de mes démarquages
De ma sphère qui m’a sauvé.
Et toi, mon corps qui m’encombre,
Embrousaillé, toi qui aime les concombres !
Toi, condamné à être séquestré
Dans ce monde où l’image doit être sublimé !
La vie t’appelle et te met sur le chemin des Être vrais,
Sincères, incapables du moindre mensonge, avec eux tu renais !
Tu te sens jolie de la façon dont ils te regardent,
Avec eux tu baisses la garde,
Et tu deviens toi
Sans le crier sur tous les toits.
Cette chair qui ne veut pas me laisser,
Elle, avec lequelle je dois composer,
Cette carcasse qui me suit partout,
Elle, qui me contraint à dire : « nous. »
Mais qui serai-je sans mon anatomie ?
Cette chose toute flétrie ;
Cet Ectoplasme desarticulé ?
Ce « con-damné » qui m’a été prédestiné.
Lui-même, assujetti à être mon sujet.
Incapable de jerker.
De ses postures hypers indigestes
bien loin d’être artistes ?
Plongée au cœur de mon âme
Je retrouve les merveilles que nous fûmes,
Avec ma solitude qui dicte mes pas
De sa sollicitude, elle ne me quitte pas,
Portant mes tourments à bout de bras,
Elle m’accompagne jusque là bas.
Aussi loin où je suis capable d’aller,
Elle est ma compagne, ma fidèle alliée.
Et c’est ainsi que je me vois debout
À côté d’elle, je forme un tout.
Invisible, je me suis partout.
Je grimpe aux arbres et je me regarde d’en bas,
De mes conneries, je ne suis jamais lasse.
Et si j’ai du bagou
Je suis également, casse-cou
Raccordés nous nous sollicitons beaucoup,
C’est de ma morphologie qu’est née ma folie,
Car sans cette ombre, je ne serai plus en vie.
Je parcours des kilomètres en regardant mes pieds
L’un après l’autre, ils avancent d’un pas décidé,
Ancrés au sol, je les regarde s’enfoncer dans la terre,
D

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents