Yah et Môni
124 pages
Français

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Description

Tout être humain est pris dans un étau. Cet étau ressemble à l’existence. Sa première mâchoire pique, non pas celle-ci mais celui-là.Cependant, il lui procure un certain bonheur.Voici pourquoi il s’y agrippe.Sa seconde mâchoire, c’est-à-dire la mort, l’enveloppe dans une sorte d’extrême malheur.La personne, décédée, gît dans l’inconscience absolue, l’ignorance sans bornes, l’océan de néant.Le défunt ne sait évidemment rien. C’est comme s’il n’ avait jamais vécu.Le silence incommensurable vient de s’emparer définitivement de lui.Voilà ce que Charles Kouagn Zégoua Gbessi Kakou Djrégbé NOKAN exprime essentiellement ici.

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2014
Nombre de lectures 35
EAN13 9791090625884
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Charles Zégoua Gbessi NOKAN de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD).
Yah et Môni (Quatrains)
suivi de :
Les odeurs de l’existence Le lavage de la vie Le testament (Poèmes)
CIV 588
10 B.P. 1034 Abidjan 10 • Tél : 21 56 50 63 • Fax : 21 36 56 57 info@classiquesivoiriens.com • www.classiquesivoiriens.com
Yah et Môni
QUATRAINS
e ruît de ’arbre d’exîstence Est exquîs ; avec joîe, Yah y mord, Car î aîme sa succuence ; De e aîre, î n’a nuement tort.
’être humaîn mîndîèîse. ï mange à satîété a vîe. Personne ne a méprîse. e pauvre uî doît sa survîe
es seîns de ’adoescente Frémîssent, et puîs ee chante. Aors ’homme a contempe joyeusement, Et ’heure du doux amour sonne hereusement.
Ouî, a personne se met à rêver Aux roses très odorîérantes Dont es parums en uî vont se Ixer En son jardîn aux Leurs odorantes.
’homme s’engage dans une sente Et î marche sans un compagnon ; Seu, après avoîr bu de a menthe, ï va bîen rechercher une unîon.
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ï mîndîèîse très passîonnément. ï jouît proondément de a vîe. Sa Ine maîn a toujours envîe D’être près de son voîsîn aîsément.
ï cutîve ’amour, Et cea chaque jour. ï dévore e mîe exîstentîe Que ’on peut consîdérer comme essentîe.
ï appréhende a vîe, a mange avîdement. Dereche î ’a saîsîe, a savoure autrement.
’aîr de a savane Se veut bîen înefabe. à, tout sembe agréabe Et ’on s’y pavane.
’être humaîn avance, heureux, ï se sent vraîment joyeux. ï pénètre bîen heureusement dans a syve Pour boîre suavement a très pure eau de source.
Yah savoure a poésîe orestîère. ï aîme a bee musîque savanîère. ï se baîgne dans a brîse de a paîne, En e be et très In aîr de ’exîstence.
Voîà que e matîn se ève, Et e cœur de Yah se souève À ’approche de a rose Dont e doux parum ’arrose.
a terrestre âme Du très be homme Fort ensoeîée Est bîen égayée.
Yah est bîen assîs En ace de Sî. e bonheur ’assaîe Ah ! comme î tressaîe !
ï se rappee e doux prîntemps Quî uî sembe déîcîeux. Bîen agréabe se montre e temps, Et vîvre se veut merveîeux.
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Parmî es bîens gaîes Leurs humaînes, Yah en voît troîs pareîes aux sîennes. Ces bancs îas qu’î aîme tant Paraîssent résîster au temps.
a rîvîère subtîe au chant Suave traverse e champ Du be întérîeur de Yah. Ses abeîes butînent à.
Cees-cî abrîquent un mîe înédît ; Aînsî que es amîs et uî-même ’ont dît, Ees nourrîront a Ie sans amour ; Maîs rendront constamment très beau chaque jour.
es hommes boîvent e aît, Et voîcî qu’à présent es Pus grandes et souvent très bees ïdées trottent en eurs têtes.
Bîen des gens avaent e mîe Que maîntenant gâche e Ie Qu’essuîent es jeunes Leurs À a douce senteur.
Dans e jardîn de eurs cœurs Se dressent des bambous noîrs Quî ressembent à eurs sœurs Que des gens cueîent es soîrs.
a joîe danse Dans e monde întérîeur De Yah ; son dense Boîs se veut supérîeur.
Une înédîte méodîe Cîrcue bîen en uî. ï connatra, a nuît, a bîen înefabe harmonîe.
Son cœur est une éponge Quî boît a bîen rache eau de source, Et son esprît en songe Peut voîr une înoue Leur rousse.
a jeune Ie, pareîe À a bee rose, sembe Occuper a pensée Que nourrît a rosée.
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Yah et a très joîe Mônî Se suîvent ; îs ne marchent pas vîte nî Ne sont vraîment très ents ; ïs ont e même éan.
A présent, îs se ont un. ïs Inîront par se marîer. ïs n’ont maîntenant aucun Soucî nî de sérîeux regret.
Mônî précède son Yah et sa Lamme, Et son be époux, seon a coutume, Se doît de a protéger, Même de a déîvrer…
Ah ! îs ont des baîses Chez eux et même aîeurs, Dans eurs caches grîses Où tout parat meîeur.
Yah n’aîme pas e baîser. ï e trouve très anorma ; Cea provîent de ’anîma Et doît être méprîsé.
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