Pozzines , livre ebook

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Matteo débarque à Ajaccio pour une mission vraiment particulière. À Paris, Yann, lui, vient d'être licencié et se rebelle contre le système qui vient de le broyer. Possède-t-il un lien avec Matteo, qui se cache désormais en altitude dans le maquis et communie avec une nature intacte, guidé par sa troublante protectrice? Confrontations de sociétés, rapprochement des êtres, somptueux paysages composent la toile de fond de cette palpitante aventure humaine qui nous entraîne irrésistiblement aux confins du rêve et de la réalité. Yann, agitateur social à l'ascension fulgurante... Matteo, dissimulé au coeur du maquis corse... Deux hommes, deux héros pour un roman qui ménage avec talent suspense et mystère, et ne révèle toute son intelligence que dans ses dernières pages. Des rues de Paris à l'île de Beauté, entre roman de la contestation et mise en scène d'un retour à l'essentiel, Loïc Gouëllo brouille les pistes et orchestre une intrigue décidément insaisissable et terriblement retorse, qui en impose par sa minutie.
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Publié par

Date de parution

13 mai 2014

Nombre de lectures

19

EAN13

9782342022858

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

Pozzines
Loïc Gouëllo Pozzines
Publibook
Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55 IDDN.FR.010.0119535.000.R.P.2014.030.31500 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2014
À toutes celles et ceux qui m’ont inspiré, Accompagné, Encouragé.
Dès la sortie du zinc, Matteo prit en plein visage une violente bouffée de chaleur. Sur le tarmac de l’aéroport Napoléon Bonaparte, un sèche-cheveux géant brassait de l’air à trente-huit degrés, la mission s’annonçait torride… il venait de quitter Caroline sous un petit crachin d’hiver quelques heures plus tôt. L’agence l’avait prévenu que cela serait chaud, très chaud… avec les « natios ».Son contact l’attendait, discrète, dans un coin sombre de l’aéroport. Pas de doute c’était bien elle : superbe blonde, lunettes noires, talons hauts, un petit sac à main rouge de chez Dior, comme prévu dans ce texto laconique reçu à deux heures du matin avec la mention « très urgent ». Il l’avait relevé sans réveiller Caroline, qui dormait à poings fer-més après leur tumultueuse nuit d’amour. Elle s’appelait Josiane et m’annonça « bienvenue à Ajaccio ». Elle nous dirigea sans un mot supplémentaire vers la sortie toute procheDe nouveau je fus étouffé par la chaleur et agressé par la lumière éblouissante ! Nous montâmes rapidement dans l’Aston Martin déca-potable garée en double file, sous les regards envieux d’un groupe de touristes allemands, en shorts et sandales ridicu-les, attendant un hypothétique taxi. Sur le macadam surchauffé, leurs visages écarlates et dégoulinants of-fraient leur peau rosée au cuisant soleil méditerranéen. Crissement de pneus, vrombissement du huit cylindres, cerveau collé à la paroi, cheveux au vent… tout indiquait que nous étions partis… vite, très vite. Manifestement ma conductrice connaissait parfaitement la ville et se faufilait
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avec aisance et nervosité dans la circulation pourtant très dense. Il est vrai qu’avec une rocade inachevée à deux fois « une voie », débouchant dans le maquis, après six ronds points aussi imposants qu’inutiles, la fluidité ne pouvait pas être au rendez-vous. Une ambiance tropicale, des her-bes folles sur les trottoirs, une certaine nonchalance, une étonnante courtoisie envers les piétons, une grande poli-tesse à l’encontre des autres automobilistes nous abordant sur la droite comme sur la gauche… j’avais quitté quatre-vingt-dix minutes auparavant une métropole trépidante et inhospitalière pour me télé-transporter dans une contrée ultramarine, où le temps semblait se prélasser. Immédiatement j’ai compris que nous étions suivis par une berline noire. À bord deux individus, verres fumés, costumes sombres et ce léger renflement caractéristique sur le côté gauche de la poitrine. La partie s’annonçait serrée, et moi qui n’avais pas pris mon pistolet Glock 36, modèle plat en polymères, à cause des contrôles sécurité à l’aéroport. Il me fallait vite m’équiper et trouver un calibre, comme ils disent ici… Heureusement Josiane, grâce à sa conduite sportive eut vite fait de semer l’Audi A4 qui nous filait le train. Ruelles étroites, écrasées par le soleil, Cours Napoléon encombré par une arrivée de paquebot, flot d’américains adipeux en chemises à fleurs… nul doute, les vacances d’été battaient leur plein. À peine le temps d’un regard furtif sur le galbe parfait des jambes bronzées de la conductrice, quand subite-ment…
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