Purespace - Épisode 5 , livre ebook

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2014

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Reine du plus vaste clan d’Europe, Shereen est une vampire dont le but est d’offrir aux victimes une seconde chance, soit par la vengeance, soit par l’immortalité.
Elle tient plus que tout à son groupe, chaque membre étant quelqu’un qu’elle a sauvé des griffes de ses bourreaux.
Alors qu’elle vient de sauver une nouvelle victime de ses tortionnaires, son clan est attaqué par un véritable vaisseau spatial qui décime leurs rangs.
Cette invasion extra-terrestre semble viser uniquement les espèces surnaturelles. On les appelle les Purespaces...

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Date de parution

16 octobre 2014

Nombre de lectures

4

EAN13

9782919550821

Langue

Français

Purespace
Episode 5 Cécile Duquenne
Éditions du Petit Caveau - 100% numérique
Avertissement
Salutations sanguinaires à tous ! Je suis Van Crypting, la mascotte des éditions du Petit Caveau. Si vous lisez cette histoire avec un Kindle, n'hésitez pas à activer les polices/fontes de l'éditeur (dans le menu des polices). Si vous rencontrez un problème, et que vous ne pouv ez pas le résoudre par vos propres moyens, n’hésitez pas à no us contacter par mail (numerique@editionsdupetitcaveau.com) ou sur l e forum en indiquant le modèle de votre appareil. Nous nous ch argerons de trouver la solution pour vous, d'autant plus si vou s êtes AB-, un cru si rare !
V
Aramis Lors de la réunion qui fait immédiatement suite à la bataille, nous affichons des mines défaites et ensanglantées. Je me sens épuisée, plus encore que lors de mes derniers jours à Auschw itz. Suite aux nombreuses pertes et à l’urgence de la situation, A ramis prend naturellement l’ascendant sur le Concile, soutenu e n cela par la fée Morgane qui se place auprès de lui. D’une voix atone, je raconte tout ce que j’ai appris au cours de mon face à face avec le Généralissime, qui s’est enfui de la fiole dès l’instant où notre « dia logue » a pris fin. Les sorcières hochent la tête en silence et le médium semble étonnamment absent. Comme si la possession l’avait littéralement dépossédé de tout esprit d’initiative – à moins que les horreurs auxq uelles il a assisté au cours de la bataille ne l’aient rendu catatonique. « Est-ce que vous les voyez tout de suite après ? d emandé-je alors qu’un calme étrange et endeuillé s’est emparé de l’assistance, en train de ressasser ce que je viens de dire. — Qui donc ? s’étonne Rick, ses sourcils broussailleux tressaillant à peine. — Les morts. Est-ce que ceux qui sont tombés à la bataille sont déjà devenus des fantômes ? — Non. Cela ne fonctionne pas ainsi. » Je n’insiste pas, quoique l’envie de le questionner me taraude, d’autant plus que j’aimerais tant profiter d’un dernier adieu à tous mes enfants tombés au combat – et ils sont malheureusement nombreux. « Les Purespaces sont donc aux abois ? reprend Cade , les pieds sur terre malgré tout. — Oui. Je dirais qu’il n’en reste qu’une centaine à travers tout l’univers. Il s’agit d’une espèce asexuée qui paras ite des hôtes reproducteurs. Leurs attaques sont une manière de faire le tri entre les candidats. Dans leur idée, les survivants seront fo rcément les meilleurs… » Ce que j’annonce ensuite, je ne le tiens pas du Gén éralissime, mais de l’empreinte émotionnelle qui se dégageait de son aura au moment où j’ai violé son espace vital : « Je crois pouvoir affirmer sans trop me tromper qu’ils ont jeté leur dévolu sur nous, les membres du Concile, car nous représentons à leurs yeux les candidats les plus solides. En fait, ils sont à la recherche d’un hôte parfait qui puisse assurer la pérennité de leur espèce sur plusieurs millénaires. Ce qui les intéresse aussi, c’est que le sexe n’a pas d’importance dans notre système de reproduction, pu isqu’il passe par la morsure. — Et pour ça ils vont nous tester au fur et à mesur e ? raille Cade avant de singer, comme s’il se trouvait aux soldes :Tiens, le vampire, c’est pas mon truc, je vais plutôt investir une fée ! Ah, toi par contre, ça te va bien la peau de vampire !» La blague ne fait rire personne. Le deuil a transfo rmé nos sourires en grimaces.
« Nous nous passerons de vos blagues vaseuses, grom melle Aramis avant de reprendre sur un sujet plus constructif : le mieux est encore de nous mettre hors de portée de leurs griffes. Je p ropose de poser un nouveau dôme, cette fois sur leCastello. Cela nous maintiendra la majeure partie des Purespaces en dehors de ce dôme. Nous n’aurons qu’à nous occuper de ceux qui sont déjà infiltrés pa rmi nous. Et si la situation devient dramatique, nous pourrons toujour s nous échapper par les souterrains… — Qui sait s’ils n’ont pasdéjà placé tous leurs espions dans nos rangs ? Ou pire, dans notre Concile ? — Vous avez une meilleure idée, peut-être ? intervient Morgane, qui n’a jamais aimé Cade, lequel se renfrogne aussitôt. — Je peux m’occuper de sonder l’esprit des gens un par un, proposé-je. — Nous voulions exorciser les gens sur le même prin cipe, concède River, mais les Purespaces n’auront qu’à s’emparer d’un corps déjà vérifié pour nous échapper. » Morgane marque un point. Bien qu’elle ne dise pas c ela pour me blesser, je ne peux m’empêcher de me sentir réduite . La fatigue et le deuil ont tendance à exacerber ces sentiments. Aramis inspire alors profondément, puisant l’approb ation dans le regard d’Amaury avant de proposer la motion qui peut tous nous sauver : « Si vous êtes contre l’installation d’un dôme de p rotection au-dessus et en dessous duCastello, veuillez exprimer votre désaccord. » Seul le silence lui répond. Par conséquent, la motion est adoptée à l’unanimité. Notre assentiment muet provoque une certaine vague de soulagement : nous n’avons pas gagné la guerre – pa s même une bataille, en fait –, mais nous disposons d’une solu tion à court terme. Car combien de temps pourrons-nous rester sous la p rotection des sorcières ? Tout peut arriver : si des tensions éme rgent et que nos alliées magiques de Londres et d’ailleurs décident de nous abandonner, nous serons à la merci de l’ennemi. Notre sort repo se littéralement entre leurs mains et, du peu que je connais des sor cières, cela m’inquiète un peu. Leur manque de solidarité pourra it se retourner contre nous. Néanmoins, nous n’avons pas le choix. Une heure plus tard, les barrières protectrices son t élevées et, bien que je sois morte et supposément immunisée contre ces désagréments, une migraine tambourine de plus en plus fort sous m on crâne. Elle est bien partie pour tenir un siège de longue durée, un peu à la manière des vaisseaux purespaces qui viennent de se poser d ans la forêt tout autour duCastello. Alors que les sorcières avaient tout juste terminé de tracer le cercle autour du domaine, les sifflements s e sont faits entendre. J’ai senti mon cœur tomber au fond d’un g ouffre. Un vertige tel que je n’en ai jamais connu, la conscience d’êt re proche, si proche de l’extinction… Cela nous a donné des ailes ; en moins d’une minute, le nouveau dôme était en place. Maintenant que je me t rouve sous sa
protection, je me rends compte que c’est une décision que nous aurions dû prendre bien avant. Seulement, je crois que pers onne ne voulait endosser cette responsabilité, car ce dôme ressemble à s’y méprendre à notre dernière demeure. À un moment donné, la nourr iture viendra à manquer, et alors… Je n’ose y penser. Est-ce que tout se jouera dans u ne bataille fratricide, où des vampires assoiffés cèderont à la folie sanguinaire qui les habite ? D’une manière ou d’une autre, la fin de nos malheurs est imminente.
Max se trouve à deux doigts de nous quitter. Sa pea u pâle a tourné aux cendres. Étendu sur le dessus de lit bleu nuit de ma chambre à coucher, on dirait qu’il dort, en pleine réminiscen ce, même si nous ne dormons pas vraiment… à moins que la mort définitive ne soit rien de plus qu’un sommeil profond ? Plus jamais il ne quittera cette immobilité cadavérique, ne passera la main dans ses cheveux da ns un moment d’énervement, ne m’avertira de tel ou tel danger. M on chancelier. Mon ami… À son chevet, Guilhem et Naomie l’observent en silence. J’ai interdit à tous les autres de monter, de peur qu’un Purespac e ne se dissimule parmi eux. Le troubadour serre un bout de bois flotté entre ses mains. J’y reconnais l’esquisse maladroite de la figure de Lorde, celle-là même que Max...
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