La lecture à portée de main
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Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 01 juillet 2012 |
Nombre de lectures | 641 |
EAN13 | 9782296500396 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 2 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
AMOURS CRUELLES,
BEAUTÉ COUPABLE
Collection : Nouvelles Lettres Sénégalaises (NLS)
Nouvelles Lettres Sénégalaises (NLS)
Collection dirigée par
Mamadou Bâ, Bassirou Coly et Abdoulaye Diallo
CHÉRIF Souleymane Abdelkérim, Quand l’évidence ne suffit
plus, roman, « Nouvelles Lettres Sénégalaises », mars
2012.
SAMBE Fara, Lettre du retour au pays natal, roman,
« Nouvelles Lettres Sénégalaises », février 2012.
GUISSÉ Ameth, Femmes dévouées, femmes aimantes, roman,
« Nouvelles Lettres Sénégalaises », septembre 2011.
THIOUNE Bassirou, Gott. Le retour vers la terre, roman,
« Nouvelles Lettres Sénégalaises », septembre 2011.
RABIA DIALLO
AMOURS CRUELLES,
BEAUTÉ COUPABLE
NLS
© L'HARMATTAN-SÉNÉGAL, 2012
« Villa rose », rue de Diourbel, Point E, DAKAR
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
senharmattan@gmail.com
ISBN : 978-2-296-99518-5
EAN : 9782296995185
DÉDICACE
À Fatou Sy et Isaac Ibrahim,
Maman vous aime, infiniment…
À Allah, je vous confie…
REMERCIEMENT
Alhamdoulillah rabbil alamiin, je rends infiniment grâce à
Allah, et prie sur notre bien-aimé, le Prophète Muhammad
(SAW).
Merci à toi, Maman, merci de m’aimer aussi intensément,
merci d’avoir été et d’être, toujours, ce socle sans lequel les
abîmes de la vie m’auraient engloutie. Merci d’être ce regard
rassurant, cet amour réconfortant, ces paroles revigorantes.
Je t’aime profondément, chère Maman.
Merci à toi, Papa, merci de m’aimer autant, merci d’être ce
point de repère éclatant dans les nuits sombres de mon
existence. Merci d’avoir été et d’être le super héros qui m’a
guidée, protégée, supportée, depuis mon premier cri. Merci
d’être si intègre, si droit, si honnête. Merci de m’avoir inspiré la
droiture, papa. Je t’aime profondément, cher Papa.
Merci à mon époux, Papa Samba. Sans toi, je n’y serais
jamais arrivée… Tu es ce compagnon qui me prend toujours la
main, m’accompagne, et m’insuffle la force d’avancer. Je t’aime.
Merci à ma grand-mère, Aïcha, je t’aime très fort.
Merci à Tonton Rachid, Tonton Mehdi, Tonton
Moustapha, Tata Khadija, Tata Nadia, Tata Khajiba, merci
pour votre amour. Je vous aime aussi.
Merci à ma Maman Raby, merci d’avoir été là, de m’avoir
montré le droit chemin. Je t’aime.
Merci à Aïcha, Abdel, Nadia, Fatou, Amadou, Ibou,
Moussa, Néné, Massouda, Aissata, Toubiba, Abou, Libasse,
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RABIA DIALLO
Ousmane, Ndèye Diallo, Dicko, Saly, Suzanne, Djiby, Demba,
Ckeikh Omar, Isaac, Patrick… je vous aime très fort.
À Mamy Diouf, merci d’être cette grande sœur
exceptionnelle. Je t’aime.
Merci à Maman Fatou Sy, pour ton amour, ton affection,
ton soutien, je t’aime très fort.
Merci à Maimouna, Fatima, gogo, Khadija, Zora, Gnagna,
mes sœurs de coeur, Georges, Modou, Jazz, Coby, Noel,
Alioune Touré, Alex, Bassirou, mes frères de cœur, vous avez
toujours été là, dans les bons, comme dans les malheureux
moments. Merci. Je vous aime.
Merci à Tata Pauline Sankara, à toute la famille Sankara, à
Mawa pour votre soutien inconditionnel.
Merci à Mansour Dieng (Icone Magazine), qui a été le premier
à croire en moi.
Merci à Massamba Mbaye (Dakar Life), qui a aussi cru en
moi.
Merci au professeur El Hadji Ibrahima Sall. Merci d’avoir
accepté de préfacer cet ouvrage. J’en suis très honorée.
À la direction générale d’Expresso Sénégal, M. Hamez,
M. Mahfoud, Fatou Kamara. C’est grâce à vous que la
publication de cet ouvrage a été possible.
Merci à toute la famille du Maroc et du Sénégal.
Merci à tous ceux qui m’aiment et que j’aime.
À la mémoire de mes grands-parents :
Amadou Diallo Pith, Néné Penda Soumaré, Mouhamed
Boukhar, Massouda Aïdara.
Et de mon père Ali Diallo.
Qu’Allah prenne soin de vous dans son beau paradis.
Reposez en paix.
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PRÉFACE
« Amours cruelles, beauté coupable » est une tranche de vie
servie crue, avec talent, par Rabia Diallo. Tout au long du
roman, la vie déroule son drame pendant que les destins, au
fil du temps, se nouent. Les personnages, porteurs de
destinées, choisissent des itinéraires, des voies, des chemins,
souvent à leur insu, sur fond de malentendus, pour se
retrouver, en fin de parcours, artisans d’une vie qu’ils n’ont
pas vue, mais qu’ils ont bien façonnée.
Au fil de plusieurs chapitres, admirablement écrits et
agréables à lire, trois destins au moins. Imaan, Anna, Karim :
une réussite, un échec, une aventure… Les deux premiers
destins, dans leur radicalité, sont portés par des cœurs de
femmes. Celui de Karim, ouvert vers l’extérieur, porte les
traces d’internet, et d’une métisse. Étymologiquement, c’est
le nom que les Grecs donnaient à toutes les formes de
l’intelligence humaine, au point de caractériser le héros de
l’aventure humaine : Prométhée. Trois personnages, trois
destins, trois temporalités : le succès se déroule sur fond de
temporalité moderne, l’échec sur une temporalité
traditionnelle, et l’aventure sur la postmodernité d’internet.
Les plans sont superposés, et se renvoient des échos !
C’est une tragédie grecque à l’envers. Aucun sort, aucun
rayon de soleil qui frappe les nouveau-nés à la naissance.
Aucune prédestination... Les personnages du roman ne sont
héritiers d’aucune faute, ni d’aucun privilège. Que des
personnes libres, souvent sans boussoles, ni balises, appelées
à se débrouiller dans les méandres de l’existence. Mais des
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RABIA DIALLO
personnes dont les délibérations feront patiemment et
irrémédiablement les destins.
La fin de ces parcours, aussi divers que riches, inspire
regret, repentir. En un mot toutes ces figures de l’irréversible
et de la nostalgie. Le roman de Rabia Diallo est une réflexion
dense sur la vie et ce qui en fait le drame : le temps. Plus que
l’espace incompressible, c’est le temps irréversible qui
nourrit ici les douleurs, les peines, et les souffrances.
« Et si c’était à refaire » se demandent tous les personnages
du roman, en même temps, dans une rétrospection solitaire ?
Revenir, même sous la forme de souvenir, appartient
nécessairement au devenir. Rien à faire, il est impossible de
refaire, de revenir sur le cours de la vie, sur les
incompréhensions qui nourrissent, entre parents et enfants,
les crises d’adolescence. Revenir, c’est encore faire advenir.
Le temps est toujours à l’endroit, jamais à l’envers. On ne
rebrousse chemin que dans sa tête. Quand Rabia et ses
personnages croient remonter le fil du temps, ils
s’aperçoivent, impuis