Ces Delicieuses Femmes Mûres

Ivone Solange Ferreira Da Silva

Description

Reprendre sa vie en mains à 50 ans c’est possible; Vivre pleinement sa sexualité aussi, il faut juste écrire la suite de son histoire en adaptant son vécu à la réalité des nos jours. Femme Mûre cherche l’amour, c’est le retour à la vie, aux rêves d’une cinquantenaire, sa recherche de longévité grâce aux sport. C’est la confrontation de cette même femme, à une socièté nouvelle que tourne à plein regime.

Sujets

• Sexualité

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 16 décembre 2013
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782312026657
• Langue: Français

Extrait

Ces Délicieuses Femmes Mûres
Ivone Solange Ferreira da Silva
Ces Délicieuses Femmes Mûres














LES ÉDITIONS DU NET 22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-02664-0
Avant-Propos
L E CHANGEMENT
Une existence peut être composée de plusieurs vies ;
Le passage d’une vie à l’autre, parfois peut se faire en douceur, sans qu’on se rende même pas compte, et d’autre fois, il nous faut un processus de détachement d’acceptation d’un changement inévitable. Pour prendre un nouveau départ dans la vie, il nous faut savoir ce que l’on veut en premier lieu, et ensuite comment l’obtenir ; Les chose ne sont pas si simples que cela puisse paraître, entre une vie et une autre il y a un espace qu’on appelle l’histoire, la nôtre histoire, donc, il faut savoir d’où on vient pour pouvoir prétendre aller quelque part.
Une vie est faite de passé présent et future. On ne peut pas effacer son passé pour envisager d’avancer ; on vient tous de quelque part, et cela nous définit en tant que personne.
On peut envisager de changer notre existence présente, future, mais il faut toujours démarrer d’un point précis lié à notre réalité. Il ne faut pas non plus s’accrocher au passé, mais prendre des leçons du passé pour aller vers une nouvelle vie, plus riche encore
Par exemple :
Dans mon existence passée, le mythe du corps parfait, bien soigné, faisait partie de mon quotidien ; Je travaillais avec des filles et des garçons qui possédaient des corps splendides ;
Notre corps était notre outil de travail ; J’étais une danseuse professionnelle.
Nous possédons tous une facilitée pour développer une certaine tache dans notre existence ;
Cette facilitée de faire quelque chose avec brio, nous l’appellerons don.
Il y a des être qui n’auront jamais la possibilité, ou la chance de découvrir leur don, leur facilité.
Car coincé dans un carcan social, ils suivront le chemin déterminé par la société, sans explorer des différentes possibilités de vies, créant parfois de frustrations importantes.
Il y a ceux qui découvrent leurs don dans leur tendre enfance, et selon leur domaine d’aptitude, cette personne est considérée comme une vertueuse ;
Ce sont des êtres, qu’ont la particularité de faire, d’apercevoir, et de transmettre quelque chose facilement, qui échappa une grande partie de la population.
Des personnes qui ont choisies de donner au reste du monde quelque chose de beau, de invraisemblable, qui donnera un peu plus de légèreté à cette vie si hostile parfois.
L’artiste par exemple.
L’artiste rend la beauté, qu’on ne soupçonnait pas d’exister, accessible à tous.
L’histoire est pleine d’exemple, comme Mozart, qui s’amusait en jouant du piano, comme si l’art du piano n’avait aucun secret pour lui. Bien entendu il faut que ce don auquel la personne possède puisse en quelque sorte toucher d’autre personnes, ou même l’humanité entière.
L’artiste, peut être la source de l’art, un créateur, ou un véhicule de l’art.
Pour véhiculer l’art, il faut que la personne en question, soi doué pour transmettre à d’autres.
Un acteur par exemple, est à la fois créateur et véhicule, il travail sur de création d’autres artistes en général, mais cela ne veux pas dire que le don ne soit pas implicite, car il laisse toujours son empreinte.
Un peintre, transmet son univers par l’harmonie de traits et de couleurs.
Le chanteur par sa voix, en touchant les gens, soit par sa puissance, ou sa douceur, mais surtout par cette maîtrise de la technique vocale, mélangée au sentiment du propre chanter.
Il y a aussi des écrivains, des sculpteurs et d’autres.
L’artiste, est un être exposé, qui dans son travail sa personne est mise en évidence.
Le danseur, la beauté de son travail est exprimée par ses gestes par sa force d’interpréter une situation, un moment exacte de la vie, ayant souvent la musique comme support.
Dimanche dernier je me suis rendue compte que j’étais une artiste, une vraie !
Bien entendu j’étais consciente d’être une artiste, comme parmi d’autres, mais inconsciente de la portée, de cette tache.
Pendant 20 ans j’ai travaillé en tant que danseuse, mon travail était de répandre le bonheur et la joie de vivre ;
De véhiculer le charme et la beauté de la femme exotique, de créer en quelque sorte, l’envie aux autres femmes de me ressembler, et d’éveiller le désir aux hommes ; en même temps, les faire danser et s’amuser ;
Le but premier de mon travail ‘était de les entraîner dans un grand carnaval.
J’étais une excellente animatrice, et pendant les moments où j’étais sur scène, les personnes, quittaient leurs chaises pour danser avec moi. J’avais un don, et j’ai eu la chance de pouvoir vivre de mon art.
Sur scènes je me sentais en sécurité, j’adorais mon travail, j’étais consciente de donner du bonheur au gens, car dès mon arrivée à mon départ, les gens se transformait, la joie de vivre s’installait dans leurs visages, dans leur mouvements.
Danser pour moi, n’était pas un travail, je m’amusais, c’était si facile, si évident !
Le trac, je ne connaissait pas, être sûr scène était un moment de fête et de hilarité, d’ailleurs j’étais consciente, que j’étais synonyme de carnaval.
Dimanche dernier j’ai rencontré de amis des jadis, des artistes comme moi, qui travaillaient dans la même branche ;
j’étais surprise par une femme qui à me voir, me serra dans ses bras, et m’embrassa avec beaucoup d’émotion.
Je me rappelais vaguement d’elle, mais son nom m’échappait, elle se rappelait de moi avec tendresse et admiration.
Dans l’excitation de notre rencontre, cette femme m’expliqua combien j’avais compté dans mon métier, elle parla de ma contribution artistique dans notre domaine.
– Tu ne te rend pas compte, mais tu a été une vraie star, une artiste à part entière, sois fière de toi.
Cela m’a énormément chamboulé, je n’avais pas conscience d’avoir touché les gens en tant que tel, et bien entendu cela m’a mené à réfléchir.
« J’étais une vrai artiste j’ai vécu mon métier avec brio ; sur scène, ou en train de posé pour un photographe, j’avais le plaisir et force d’animer une grande salle, de mettre la foule en délire, mais c’était juste du travail dans ma conception, ça s’arrêtait la ! »
Ces mots m’ont donné de la fierté, j’étais surprise et heureuse à la fois, j’avais compté à pas mal de gens, j’avais réussi quelque chose en plus dans mon métier.
On entend dire que l’artiste en générale est égocentrique, souffre d’une sensibilité a grue, plusieurs deviennent fou, ou se suicident ;
Je parle de l’artiste qui a laissé, ou qui laissera son empreinte gravé à jamais dans l’histoire.
Dans le monde, il y a toute sorte de gens ; l’artiste donne de sa personne dans son métier, exposé une grande partie du temps, adulé parfois, il a du mal a faire la différence du vrai et du faux, de la vie réel et de la scène, et pour cela il risque fort de souffrir les conséquences.
On s’habitue rapidement à vivre sûr les projecteurs, d’être en vogue, d’exister même aux yeux de gens que nous ne connaissons pas, l’artiste s’accroche à son art par amour à l’art, et à soi même.
C’est vrai aussi, que la perception d’un artiste le rend diffèrent, parfois plus vulnérable, car il ne voit pas le monde comme tout un chacun, et sa quette pour trouver le moyen de le transmettre le rend fragile parfois.
J’ai toujours vécue mon métier d’artiste comme un travail tout simplement, le don que j’avais pour l’exercer m’offrais une grande facilité, c’était une chance une aubaine ; Dans ma conception, tout Cela s’arrêtera un jour, comme pour tout dans la vie.
On ne peut pas représenter la fraîcheur, le charme d’une femme à 50 ans, tout a un temps, et je savais pertinemment qu’il fallait que j’en profite le maximum avant que la date boutoir arrive.
Les mots de cette femme, m’a percuté comme une reconnaissance ;
La reconnaissance, c’est très important dans la vie d’un être humain, c’est un moteur