Et si c était lui ?
89 pages
Français

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Et si c'était lui ? , livre ebook

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Description




Le tourbillon de l'amour avec un grand A




Claire va bientôt avoir 29 ans, elle a une vie professionnelle stimulante et gratifiante, des amies qui suivent ses péripéties depuis sa plus tendre enfance. Claire a presque tout pour être heureuse, il ne lui manque qu’une seule chose : l’amour. Mais elle sait que ce n’est plus qu’une question d’heures pour qu’elle renoue avec la passion enflammée, car ce soir a lieu LE rendez-vous qu’elle attendait depuis toujours.


Avant cette apothéose sentimentale, Claire se remémore tous les événements qui ont conduit à ce rendez-vous, tous ces petits détails de la vie, petites anecdotes du passé qui prendront un écho particulier lors du grand moment. De son premier coup de foudre à l’école primaire, en passant par les années collège et lycée, à l’éclatement des relations à cause des cursus qui diffèrent, Claire nous raconte ses déboires sentimentaux, mais surtout ses espoirs de vivre le grand amour...






Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 novembre 2021
Nombre de lectures 20
EAN13 9782381538648
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

ISBN : 9782381538648
 
L’œuvre présente sur le fichier que vous venez d’acquérir est protégée par le droit d’auteur. Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d’entraîner des poursuites civiles et pénales.
 
 
 
Et si c’était lui ?

 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.

David Petit-Laurent  
Et si c’était lui ?

 
 
 
 
Je dédie ce livre à
Tous les historiens,
Les biographes de ma vie,
Voilà de quoi vous donner matière…
À moins que…
La vérité soit dans un bol de chips et de mayo,
Un jour où la paie s’arrêta,
Mais faut-il nuancer cet indice 51 fois
En prenant en compte le décor caladois ?
À moins que la réponse se trouve dans une Source,
Au-delà des Fées Mères Du Temps ?
INTRODUCTION
La Quête d’une Vie
« Je m’appelle Claire.
Dans quelques mois, je vais fêter mes 29 ans. La trentaine commence à pointer son jaune horizon, mais je ne ressens aucune inquiétude, aucun stress, pas une once de début d’angoisse. Serait-ce la maturité ? Ou simplement une esquisse de plénitude ? Il est vrai qu’il y a encore un an, je naviguais dans des eaux brumeuses, sans étoiles pour me guider, toutes cachées par d’épais et tristes nuages. Mais depuis peu, un phare a (re) surgi de nulle part pour illuminer ma voie, à moi de me laisser guider !
Dit comme ça, on pourrait croire que ma vie n’était que chaos jusqu’à ce qu’apparaisse ce grand éclat d’or qui éclaire mon ciel. Mais je tiens à vous rassurer, ma vie n’était pas une suite de catastrophes déprimantes. Je ne dirais pas non plus qu’elle était digne du monde des Bisounours . Ma vie était… était… elle était ce qu’elle était comme pour beaucoup de personnes, comme pour vous, je pense. Elle a eu ses hauts, ses bas, et l’un dans l’autre, l’équilibre était là. Avec le recul, j’en prends conscience.
Bien sûr, quand on a 7 ou 8 ans, on ne s’en rend pas compte, on se fait des montagnes de quelque chose de pas si pire , comme diraient nos amis québécois. Et au contraire, certaines choses, graves, passent comme une lettre à la poste. L’adolescence remue tout ça, brasse les émotions, troublant les bases établies, et brouillant un avenir qu’on croyait tout tracé. Quant à l’âge adulte… que de péripéties, mais avec cette fois-ci les impôts, le boulot, les emmerdes de « grand » que je n’aurais jamais cru être capable d’affronter !
Mais aujourd’hui, je me sens bien. Je ne saurai pas vous l’expliquer, c’est un fait qui ne cherche pas à se justifier, juste un état à savourer. Mes amies diraient que ce n’est pas trop tôt, car, justement, la trentaine approche. Je prends mon temps, j’ai le droit, non ? Bien sûr, j’aurais voulu que cela arrive plus tôt, mais ce n’est pas si tard non plus, j’ai encore toute la vie devant moi, et ça, ça n’a pas de prix.
Aujourd’hui, dans ce printemps qui fait papillonner les espérances les plus folles, je me sens bien. C’est un grand jour, je ne peux pas le nier, mon cœur en bat la chamade. Je sais ce que vous pensez : vous vous dîtes que j’ai enfin trouvé le grand amour, celui avec un grand A, celui qui met des étoiles dans les yeux, des paillettes dans le ciel, des papillons dans l’estomac. Ok, là, vous me prenez pour une midinette, une adolescente qui squeeze sa période grunge pour retourner dans sa bulle fleur bleue. Je ne vais pas me la jouer Bridget Jones , je ne me suis jamais retrouvée dans cette caricature de célibattante . Je vous ajouterai bien, aussi, que «  être une femme libérée, c’est pas si facile  », mais je dirais plutôt que j’ai toujours suivi ma voie, sans avoir peur du brouillard, car j’ai toujours su qui illuminerait ma vie.
Et c’est pour ça que mon cœur bat la chamade aujourd’hui, car je vais enfin le retrouver. Pendant près de vingt années, on a joué au chat et à la souris, et tout va prendre sens ce soir, je le sens, je le sais. Il a toujours été dans mon cœur, à croire qu’il a toujours fait partie de moi, et là, il est enfin temps que nos destinées se lient, s’embrassent, pour ne plus jamais se quitter. Bien sûr, j’ai eu des doutes, des remises en question, des frustrations, des déceptions, même le cœur brisé, mais en fin de compte, et au fond de moi, j’y ai toujours cru. Et en ce vendredi soir, il est temps d’accomplir cette destinée sentimentale.
Mais avant d’en arriver là, il s’est déroulé tellement de choses… Avez-vous un peu de temps devant vous ? Je vais vous raconter ce qu’il s’est passé, pour que vous compreniez bien l’importance de ce vendredi soir. Je ne vous raconterai pas toute ma vie, car tout ne mérite pas d’en faire un roman, mais seulement les grandes lignes, les faits marquants. Ainsi, vous comprendrez mieux mon excitation à l’approche de ce rendez-vous… »
 
 
 
 
Première Partie :
Jeunesse & Arcs-en-ciel
 
Épisode 1
« La vie n’est pas que guimauve… »
La quête du premier souvenir est quelque chose qui fascine les psys, et aussi les chercheurs scientifiques. Pour ma part, ce n’est pas une question qui me taraude l’esprit, même en cas de rare insomnie. J’ai des souvenirs flous de ma tendre enfance, des images colorées, qui auraient dû être brillantes pour toute la vie, mais qui ont vite été ternies par le départ de ma maman. En fait, c’est comme si mon cerveau avait mis de côté tous ces souvenirs d’avant, du temps où elle était, avant qu’elle ne quitte mon père, du jour au lendemain, sans prévenir, sans même nous dire au revoir. C’était l’été de mes 7 ans. C’était l’été à oublier, et oublier aussi tous les précédents. Ma mère était partie sans se retourner, sans même nous dire « à bientôt », sa nouvelle vie devait être sans nous, et aussi cruel que ça pouvait l’être, il nous a fallu apprendre à vivre sans elle. Et sans savoir pourquoi, aussi. Mais ça, à l’époque, je devais moins m’en soucier, ou alors j’avais réussi à faire abstraction de cette épineuse question… ou alors j’étais persuadée qu’un jour, j’aurais les explications sur ce départ aussi brutal que précipité.
Mais assez parlé de ce mauvais souvenir. Parlons plutôt des vrais bons souvenirs. OK, les vacances d’été de 1987 n’avaient pas été terribles, mais je n’étais pas enfermée dans une quelconque solitude. Et pour tout dire, je garde une certaine nostalgie de cette fin d’été, car elle est l’aube de mes vrais premiers souvenirs, ceux pour lesquels je peux me souvenir de détails improbables, pour lesquels je me souviens de sensations physiques, olfactives, émotionnelles.
Ma mère était donc partie, sans crier gare. Fort heureusement, mon père, lui était resté, et surtout, était désormais plus proche de nous. Je ne saurais jamais à quel point il avait pu souffrir du départ de maman, mais il ne nous en a jamais montré signe, gardant coûte que coûte un sourire qui faisait disparaître toute tristesse. Avec le recul, je me dis que cela n’a pas dû être facile pour lui d’élever seul deux enfants. Moi, Claire, jolie petite fille adorable et adorée par tout le monde (autant se glorifier quand on raconte son histoire, non ?), et mon grand frère, Marc, qui est plus vieux que moi de deux ans. Ah, la relation entre un frère et une sœur, il y aurait tant à dire. On pourrait en faire un bouquin aussi, mais ce n’est pas le thème de celui-ci. Pour faire court, avec mon frère, on se chamaillait régulièrement. Pour des broutilles, bien évidemment, même si, à cet âge-là, tout paraissait avoir une question de vie ou de mort, les nuances n’existaient pas, tout était manichéen ! Mais de là à dire qu’on vivait une guerre de tranchées, non. La grande majorité du temps, on s’entendait bien, quand même. Je pense même que Marc m’a moins embêtée après le départ de maman, comme s’il avait pris conscience qu’il avait aussi un rôle de protecteur envers moi. Cependant, je me souviens d’une fois où il avait pris une de mes poupées, lui avait rasé la moitié des cheveux, lui avait mis du rouge sur une partie du visage, pour faire croire à du sang, afin que cette

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